2015

JANVIER 2015

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Café Michèle Firk –  

Samedi 3 janvier 2015 – 18H

Concert

Le duo de Leos Ator

(violon chinois : Erhu) & Elviro (guitare) 

Ils font de la folk improvisée, nomade, hybride et chahutée. Entre Orient et Occident.

https://soundcloud.com/elviroviro/nanos
https://soundcloud.com/elviroviro/nyx
https://soundcloud.com/leos-ator/influx

Café Michèle Firk –  

Lundi 5 janvier 2015 – 19H

Atelier de réflexion/déconstruction autour de la psychiatrie et son monde.

Nous discuterons librement à partir de deux textes, éditées par la réseau américain Icarus Project.
L’un porte sur le sevrage des médicaments psychotropes, et l’autre sur les groupes d’auto-support entre psychiatrisé-es.
Le réseau Icarus Project est un collectif de réflexion et d’entraide entre personnes diagnostiquées comme malades mentales, dans l’idée d’échapper à la violence l’institution psychiatrique.

Café Michèle Firk –  

Jeudi 8 janvier 2015 – 19H

Écoute collective de « Nucléaire, la Fabrique de l’Oubli »

un documentaire radio de 14 épisodes

« Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima , d’Arkadi Filine et
de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse , de
Svetlana Alexeievitch

À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après “quelque chose” se
rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une
bouillie d’informations sur la situation à Fukushima Et puis très vite, comme
toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.

Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.

Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement.
Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique.(…) »

Les lumières sont douces, on prend le temps de revenir sur une histoire décisive et de partager nos sentiments, nos connaissances à partir de ce documentaire bien fichu. L’écoute des deux premiers épisodes, enthousiasmante, nous a donné le goût de continuer. Le bateau peut évidemment se prendre en route.

Épisode 3 : « Tchernobyl », 40 min.

Épisode 4 : « Fukushima, une catastrophe nucléaire », 40 min.

Issus du blog : lafabriquedeloubli.noblogs.org

Café Michèle Firk –  

Vendredi 9 janvier 2015 – 19H

Présentation-discussion du documentaire
Graffiti Baladi

Graffiti Baladi est un documentaire sur le graffiti en Égypte, moyen d’expression de la Révolution. Les réalisatrices Lisa Klemenz et Leslie Villiaume nous présenteront leur film et leur livre paru récemment.

A suivre :
Un film sur le nucléaire lorrain, les nouveaux numéros de Cassandre, un livre sur le barrage de Sivens, la présentation de la revue l’an 02 sur les réacs et les modernes, la présentation de Villes contestées avec le collectif ‘Désurbanisme’.

 

 

Mardi 13 et mercredi 14  janvier 2015 – 20H30

El Panadero

 

 

C’est une pièce de théâtre qui raconte l’histoire d’un boulanger italien qui va émigrer en Argentine. Il emmène avec lui du levain que sa mère à préservé durant de nombreuses années, et grâce auquel il pourra continuer de boulanger comme il le souhaite.
Ce levain, que son grand père appelait « Anarchie », va lui permettre aussi de continuer à développer et transmettre ses idées politiques.

La pièce sera joué en italien, mais une traduction est prévue pour ceux qui ne le comprennent pas.

Accueil à partir de 19h30 au Café Librairie Michèle Firk, pour manger et boire un verre, représentations à 20h30. Entrée libre.

 

 

Dimanche 25 janvier 2015 – 15H

 

A l’occasion de la parution du livre
Ces empereurs aux ombrelles trouées d’Armand Gatti
aux Editions l’Entretemps, deux projections autour de sa pièce.

 

A la veille de l’anniversaire d’Armand Gatti, nous fêtons la parution du livre autour de sa pièce Ces empereurs aux ombrelles trouées aux éditions l’Entretemps.

La pièce, inédite, est accompagnée d’une préface de Catherine Rohner, doctorante à la faculté de théologie de l’université de Neuchâtel, et d’un glossaire de Michel Séonnet, écrivain et compagnon de route d’Armand Gatti. Nous vous proposons la projection de deux films de Stéphane Gatti autour des expériences d’Avignon et de Montreuil.

Créée en 1991 au Musée Lapidaire dans le cadre du 45ème Festival d’Avignon, Ces empereurs aux ombrelles trouées s’écrit en huit « sourates » où parole et image s’affrontent pour restituer sur une scène de théâtre l’aventure collective de la sortie d’Égypte à la recherche du nom de Dieu. Un Dieu que se disputent depuis des millénaires les dignitaires religieux – ceux que Mao appelait ironiquement les « empereurs aux ombrelles trouées ». La pièce visite ainsi quelques moments clés de cette histoire conflictuelle des représentations et des appropriations du divin au sein des trois monothéismes, et au-delà. Y sont ainsi convoqués – entre autres – le concile de Nicée, la bataille de Poitiers, le procès du mystique soufi Hallaj, le trajet du théologien de la libération Camilo Torres et la Shoah…
Puis, initié en mars 2013 sous la houlette d’Armand Gatti et de Matthieu Aubert, un atelier réunissant un groupe de personnes de tous âges et de tous horizons débouche, presque un an plus tard, sur la création à La Parole Errante d’une partie de Ces empereurs aux ombrelles trouées, pièce-fleuve inédite, jamais encore montée dans sa totalité.


PROGRAMME 

 

15H La Réponse à Schoenberg
Documentaire (50 min) de Stéphane Gatti autour de la création en 1991 à Avignon de la pièce Ces Empereurs aux ombrelles trouées. Le film comprend les « qui je suis ? » des stagiaires, ainsi que des extraits de l’opéra d’Arnold Schoenberg, Moïse et Aaron, chantés par les stagiaires eux-mêmes, auxquels répond le Chœur de la Parole (composition musicale : Jean-Paul Olive)

Avec Brahim Belaidi, Guy Belaidi, Mathias Beyler, Sabine Blachère, Farid Boughalem, Claire Bourdelier, Sarah Franco-Ferrer, Antonio Manzanera, Malika Mazari, Joël Milland, Vincent Ozanon, Youssef Ragouche, Myriam Ricaud, Serge Salvador, Frédéric Vouland et Assila Yahiatene.
Mise en scène Armand Gatti Musique Jean-Paul Olive. Scénographie  Stéphane Gatti Assistance à la mise en scène et au kung-fu Najib Ghallale, Baldwin de la Bretèche Travail musical Martine Thomas Costumes Evelyne Paoli Régie lumière Didier Blin et Julien Bassouls Scripte Valérie Duhaut Bande-son Moïse et Aaron d’Arnold Schoenberg enregistré par Pierre Solti et l’orchestre symphonique de Chicago (enr. 414264 DC). Coordination stage Gilles Durupt Directeur de production Jean-Jacques Hocquard Produit par La Parole errante avec le soutien de la Caisse des dépôts et consignations.

16H Ces Empereurs aux ombrelles trouées

Captation de la représentation (80 min) à La Parole errante à Montreuil en janvier 2014 de Ces Empereurs aux ombrelles trouées dans une nouvelle mise en scène.

Avec Alexey Blajenov, Audrey Layris-Vergès, Camille Ferrand, Déborah Portnoï, Estelle Guérot, Flora Brousse, Hugo Botter, Jemma Saïdi, Leonor Illitch, Lucas Arnoldi, Lucie Guesnier, Marie Martinez, Nicolas Sers, Rachid Belkaïd, Rehima Yahaoui, Sylvie Paoli, Tess Tracy.
Mise en scène Armand Gatti et Matthieu Aubert Scénographie Stéphane Gatti Enseignante Feldenkrais et accompagnement vocal Bianca Iannuzzi Journal de bord Raïssa Bedjaoui Directeur de production Jean-Jacques Hocquard Produit par La Parole errante

 

 

17H30 Pot d’anniversaire d’Armand Gatti pour ses 91 ans.

 

Pour acheter le livre en ligne, rendez-vous sur le site des éditions l’Entretemps

 

Du vendredi 30 janvier au dimanche 1er février 2015

 

TUTSI !
Paroles de rescapés par les rescapés eux-mêmes.

Vendredi 30 et samedi 31 janvier à 20H30 – Dimanche 1er février à 15H

 Réservation très conseillée (jauge limitée à 120 places) :
ciepasseursdememoires@gmail.com

 Paf : tarif unique, 10 €
Réduit : 6 € (groupes, lycéens, montreuillois, demandeurs d’emploi)

 

Une co-réalisation d’Ibuka/Rhône-Alpes et de la Cie Passeurs de mémoires (Ile-de-France)
Une rencontre rendue possible grâce aux soutiens du Conseil Régional Rhône-Alpes et du site participatif Proarti.

 

Jeanne Allaire
Liza Mignonne Isaro
Sy Valens Kabarari
Clémence Narambe
Manzi Ndagijimana
Jean-Paul Ruta
Liliane Umwali

… accompagnés par Elise Delage (psychologue clinicienne) et Dominique Lurcel (metteur en scène)

Un projet en perpétuel mouvement

Ils sont sept. Tous survivants du génocide. Ils ont entre 21 et 37 ans. En 1994, au Rwanda, ils avaient donc entre un et dix-sept ans. Vivant à Lyon depuis un temps différent selon chacun, ils ont décidé, à partir de janvier 2013, de se rencontrer régulièrement.

À l’origine, il s’agissait, pour ce groupe, de réunions mensuelles, au cours desquelles, sous le regard bienveillant d’Elise Delage, une parole libre s’exprimait, s’échangeait, fluide, dans une écoute chaleureuse, loin de tout regard extérieur, sans volonté préalable de témoigner. Puis se sont  imposés, assez rapidement, le désir et la nécessité de raconter, de transmettre : un ami commun met alors le groupe en contact avec Dominique Lurcel. Ce dernier a déjà mené, quelques années plus tôt, un projet théâtral autour du livre de Jean Hatzfeld, Une saison de machettes. La rencontre a lieu à Lyon, et Dominique Lurcel accepte immédiatement de partager le chemin à venir.
Donc, le recours au théâtre – mais, en l’occurrence, pour s’en méfier : le risque était grand, en effet,  de « dramatiser » -Primo Levi disait que, sur de tels sujets, il ne fallait « pas crier, mais faire crier »…Risque aussi de voir, au cours des répétitions puis des représentations, se figer, se scléroser la vérité, la fragilité et la force de chaque parole originelle. De laisser échapper, peu à peu, sa sensibilité propre, qui la rendait  unique.

Conscients de ce danger, on a construit un « déroulé ». Une sorte de canevas, quelques repères, un cadre laissant, à l’intérieur, un grand espace de liberté, d’improvisation, offrant  toute sa part à l’inattendu, à l’imprévu, y compris à la possibilité, pour les spectateurs, d’intervenir…. Risque pour risque, on a ainsi préféré celui de la transmission « sans filet »…

On ne parlera  donc pas de « spectacle ». Plutôt  d’une  rencontre avec les gens présents ce jour-là, dans l’espace et le temps d’une transmission de récits : mais sans espace scénique séparé  -les « acteurs » sont mêlés au public- et sans temps arrêté au préalable : liberté oblige, la transmission n’a pas la même durée, ni tout-à-fait le même contenu à chaque rencontre.
C’est la « part du risque » du spectateur, qui permet un passage naturel aux échanges qui suivent, et parfois même des interventions pendant le déroulé lui-même…

 

Contacts Cie
Dominique Lurcel : ciepasseursdememoires@gmail.com / 06 87 20 79 11
Administration : Céline Bothorel
cbothorel@gmail.com / 06 84 56 07 07
Site : www.passeursdememoires.fr

Passeurs de mémoires, compagnie fondée par Dominique Lurcel en 1997, bénéficie depuis 2006 du soutien du Conseil Régional d’ile-de-France, au titre de la Permanence Artistique (PAC)

FEVRIER 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan   
 

 

Dimanche 1er février 2015 à 15H

 

TUTSI !
Paroles de rescapés par les rescapés eux-mêmes.

 

 Réservation très conseillée (jauge limitée à 120 places) :
ciepasseursdememoires@gmail.com

Paf : tarif unique, 10 €
Réduit : 6 € (groupes, lycéens, montreuillois, demandeurs d’emploi)

 

Une co-réalisation d’Ibuka/Rhône-Alpes et de la Cie Passeurs de mémoires (Ile-de-France)
Une rencontre rendue possible grâce aux soutiens du Conseil Régional Rhône-Alpes et du site participatif Proarti.

 

Jeanne Allaire
Liza Mignonne Isaro
Sy Valens Kabarari
Clémence Narambe
Manzi Ndagijimana
Jean-Paul Ruta
Liliane Umwali

… accompagnés par Elise Delage (psychologue clinicienne) et Dominique Lurcel (metteur en scène)

Un projet en perpétuel mouvement

Ils sont sept. Tous survivants du génocide. Ils ont entre 21 et 37 ans. En 1994, au Rwanda, ils avaient donc entre un et dix-sept ans. Vivant à Lyon depuis un temps différent selon chacun, ils ont décidé, à partir de janvier 2013, de se rencontrer régulièrement.

À l’origine, il s’agissait, pour ce groupe, de réunions mensuelles, au cours desquelles, sous le regard bienveillant d’Elise Delage, une parole libre s’exprimait, s’échangeait, fluide, dans une écoute chaleureuse, loin de tout regard extérieur, sans volonté préalable de témoigner. Puis se sont  imposés, assez rapidement, le désir et la nécessité de raconter, de transmettre : un ami commun met alors le groupe en contact avec Dominique Lurcel. Ce dernier a déjà mené, quelques années plus tôt, un projet théâtral autour du livre de Jean Hatzfeld, Une saison de machettes. La rencontre a lieu à Lyon, et Dominique Lurcel accepte immédiatement de partager le chemin à venir.
Donc, le recours au théâtre – mais, en l’occurrence, pour s’en méfier : le risque était grand, en effet,  de « dramatiser » -Primo Levi disait que, sur de tels sujets, il ne fallait « pas crier, mais faire crier »…Risque aussi de voir, au cours des répétitions puis des représentations, se figer, se scléroser la vérité, la fragilité et la force de chaque parole originelle. De laisser échapper, peu à peu, sa sensibilité propre, qui la rendait  unique.

Conscients de ce danger, on a construit un « déroulé ». Une sorte de canevas, quelques repères, un cadre laissant, à l’intérieur, un grand espace de liberté, d’improvisation, offrant  toute sa part à l’inattendu, à l’imprévu, y compris à la possibilité, pour les spectateurs, d’intervenir…. Risque pour risque, on a ainsi préféré celui de la transmission « sans filet »…

On ne parlera  donc pas de « spectacle ». Plutôt  d’une  rencontre avec les gens présents ce jour-là, dans l’espace et le temps d’une transmission de récits : mais sans espace scénique séparé  -les « acteurs » sont mêlés au public- et sans temps arrêté au préalable : liberté oblige, la transmission n’a pas la même durée, ni tout-à-fait le même contenu à chaque rencontre.
C’est la « part du risque » du spectateur, qui permet un passage naturel aux échanges qui suivent, et parfois même des interventions pendant le déroulé lui-même….

 

Contacts Cie
Dominique Lurcel : ciepasseursdememoires@gmail.com / 06 87 20 79 11
Administration : Céline Bothorel
cbothorel@gmail.com/ 06 84 56 07 07
Site:www.passeursdememoires.fr

Passeurs de mémoires, compagnie fondée par Dominique Lurcel en 1997, bénéficie depuis 2006 du soutien du Conseil Régional d’ile-de-France, au titre de la Permanence Artistique (PAC)

Café Michèle Firk  – 

Lundi 2 février 2015 – 19H

 

Jacques Lesage de La Haye

 

Jacques Lesage de La Haye, psychanalyste reichien et militant anti-carcéral et anti-psychiatrie viendra discuter d’un texte qu’il a écrit dans une brochure intitulée « Psychanalyse et Anarchie ».
Les ateliers réflexion/déconstruction autour de la psychiatrie et son monde. Tous les premiers lundi du mois.
Certain-e-s ont fait l’expérience de la psychiatrie de la place de patients, de professionnels, ou encore de familles de « psychiatrisé-e-s »… Chacune de ces expériences vécues véhiculent des discours souvent critiques et très hétérogènes, en fonction de la place de celui qui le tient. D’une manière générale, ce champ reste flou et inconnu à une large partie de la population. Or, « le trouble psychique » nous concerne tous et toutes dans la mesure où la souffrance et le mal-être sont aussi les lots de toute vie humaine, et qu’en ce sens il renvoie à des questions fondamentales : qu’est-ce que la folie ? Doit-on la soigner ? Qu’est-ce qu’implique « la réinsertion » dans le monde des normopathes ?
Il nous parait également intéressant de nous interroger sur les origines et les fonctions de cette volonté actuelle de tout « pathologiser » et d’ainsi ériger nos émotions négatives, constituantes de l’être humain, comme des maladies à éradiquer. Plus largement, cela amène à s’interroger sur la tendance actuelle à normaliser les comportements, à lisser les personnalités, par le biais d’institutions comme la psychiatrie, l’école ou la famille, ou plus largement par la doxa néolibérale, afin d’homogénéiser et surveiller la population. Gommer ainsi les hétérogénéités risque d’annihiler la réflexion dans la mesure où c’est de la différence, des divergences de chacun, que va pouvoir naître le débat et le début des questionnements.

Mercredi 4 février 2015 – 20H30

Sur les traces de l’immigration italienne
Huitième station

Ici c’est gris, gris, le ciel est bas.

En Italie le ciel est trop haut ! ou Le loup a mangé la brebis

 

Concert – Spectacle

chants, témoignages et photos des immigrés italiens en France

Créé et dirigé par Anna Andreotti avec : Anna Andreotti, Gerardo Maffei, Simone Olivi et Margherita Trefolonile « Chœur de l’Emigration »

Réservations : 06 01 80 43 27 / lamaggese@neuf.fr

tarifs : 5* / 8** / 10 euros* – chômeurs **habitants Montreuil

A partir de janvier 2010, Anna Andreotti commence la collecte des témoignages et des chants. Le matériau musical est ensuite retransmis  à un  chœur  qui retravaille et s’approprie le répertoire. Avec les chants,  la parole est aussi progressivement retranscrite et adaptée pour la scène sous forme de dialogues imaginaires entre les différents témoins. Les chants rythment et complètent les récits. Sur les traces de l’immigration italienne, c’est la transmission de nos mémoires,  les chants de l’enfance, de l’exil, du travail. C’est la restitution des récits de vie, dits et chantés, des joies et des douleurs partagées avec le public. Sur les traces de l’immigration italienne n’est pas un spectacle au sens traditionnel du terme ; il nous fait revivre les émotions d’une rencontre avec une culture d’émigrants si proche finalement de la française. Ces témoignages et ces chants résonnent, par leur authenticité, comme un appel puissant à ne pas perdre notre histoire. Ce projet est dédié à la recherche de traces enfouies dans la mémoire des Italiens et de leurs hôtes les Français : traces physiques sur le territoire, traces émotionnelles, de coutumes et, tout particulièrement, traces musicales. Voici le 8ème épisode à partir des témoignages et chants collectés à Charleville et sur la pointe du Givet, un voyage dur et poignant plein d’amour et de rage pour la mère patrie et la France sœur et terre d’accueil…

une production Arsenal Fragile / Maggese www.lamaggese.fr

Café Michèle Firk  –  

Jeudi 5 février 2015 – 19H

 

Écoute collective

Nucléaire, la fabrique de l’oubli
Documentaire radio en 14 épisodes

Ce projet est né après la lecture d’Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine et de La supplication. Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de Svetlana Alexeievitch.
« À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après ‘‘quelque chose’’ se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima. Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.
Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions. Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique (…) ».
Les lumières sont douces, on prend le temps de revenir sur une histoire décisive et de partager nos sentiments, nos connaissances à partir de ce docu bien fichu. L’écoute des deux premiers épisodes, enthousiasmante, nous a donné le goût de continuer. Le bateau peut évidemment se prendre en route.
Au programme, les épisodes 5 et 6 de 40 minutes chacun : « Les liquidateurs et les hommes jetables du nucléaire » et « Négationnisme ».
lafabriquedeloubli.noblogs.org

Du vendredi 6 au samedi 14 février 2015 – 20H30

Dimanche 8 à 16H – Relâche le 9.

 

Le soleil juste après

Cie Ophélia Théâtre

 

Danse/Théâtre/Musique/Cirque/Chant
Brésil/Maroc/Togo/France

Création internationale avec 11 artistes des favelas du Brésil, des périphéries du Maroc et des rues du Togo.


Mise en scène et écriture : 
Laurent Poncelet Assistant : José W. Junior Lumière : Fabien Andrieux Musique : Zakariae Heddouchi, Clecio Santos, Sodjiné Sodetodji Avec : Abdelhaq El Mous, Soufiane El Kati, Houssaini El Zahid, Zakariae Heddouchi, Luciana Nascimento, Bruno Franca, Clecio Santos, Marcio Nascimento, Ingrid Silva, Germano Silva, Sodjiné Sodetodji.

« Le Soleil juste après » est un spectacle hors norme d’une énergie époustouflante créé avec 11 artistes des favelas du Brésil, des périphéries du Maroc et des rues du Togo. La création ébranle, décape et ne laisse personne indemne : c’est une véritable claque. Les spectateurs disent en ressortir sonnés, secoués, bouleversés. Face à une urgence qui prend à la gorge et désarçonne, face à la force poétique qui en jaillit. C’est du feu. Le thème : la jeunesse, celle des périphéries du monde, avec ses colères, ses peurs, ses rêves. Et son énergie de vie. Avec comme armes les corps, les corps qui luttent et qui dansent, qui se jettent et défient le vide, jusqu’au bout, jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la transe. Emportés par ce qui brûle en eux. Ils dansent, dans un rythme effréné, dans un tourbillon de sonorités et de langues, ils dansent, soulevés par les percussions et chants gnawa, mina ou brésiliens. C’est un cri et un hymne à la vie aux frontières floues entre musique, danse, théâtre et cirque. Un spectacle total avec des mots comme des uppercuts.

 

Tarifs : 15 / 12 / 7 euros
Tout public à partir de 10 ans

RESERVATIONS : 07 83 08 91 32

 

Production : Cie Ophelia Théâtre. www.opheliatheatre.fr

Coproduction : Espace Paul Jargot et Heure Bleue – scène Rhône-Alpes.
Partenaires internationaux : Pé no Chão (Brésil), Éclats de Lune (Maroc), Cie Zigas (Togo), Cie Buissonière (Belgique).
Avec le soutien de : l’Institut Français, de la CITF, du Conseil des Arts du Canada, de la Province du Québec, du Ministère de la Culture de la France, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Région Rhône-Alpes, du Département de l’Isère, des Villes de Grenoble et de Crolles.

Café Michèle Firk  –  

 Jeudi 12 février 2015 – 19H

 

Présentation de

 Villes contestées. Pour une
géographie critique de l’urbain

 de Cécile Gintrac et Matthieu Giroud

Editions Les Prairies ordinaires

Ville globale, ville créative, ville multiculturelle, ville intelligente… Autant de slogans à la mode qui imposent et diffusent une vision aseptisée et consensuelle des réalités urbaines. Les villes doivent au contraire être bousculées, chahutées, contestées. C’est précisément ce que ce recueil se propose de faire en réunissant pour la première fois un ensemble d’auteurs dont la réflexion n’épargne ni les espaces urbains, ni les élites qui les façonnent et les gouvernent. Par la radicalité de leurs analyses, qui portent entre autres sur la financiarisation de la production urbaine, sur les trompe-l’oeil que représentent le développement durable, la mixité sociale ou le multiculturalisme, sur les dispositifs de surveillance et de contrôle des populations, et plus globalement sur les formes de domination qui régissent les rapports sociaux en ville, les onze textes réunis dans ce recueil parviennent à identifier, et par là à contester, les nombreuses contradictions spatiales et urbaines que le système capitaliste produit et reproduit. Ils nourrissent ainsi une géographie critique de l’urbain et, indirectement, une critique en profondeur des sociétés contemporaines.
Avec des textes de : Jennifer Robinson, Melissa R. Gilbert, David Harvey, Erik Swyngedouw, Neil Smith, Edward W. Soja…

Cécile Gintrac présentra le recueil qu’elle a co-dirigé. Les onze textes analysent des situations variées du Canada à l’Europe en passant par l’Amerique latine. Ce sera l’occasion de discuter des luttes de territories qui nous occupent ici et ailleurs.

Café Michèle Firk  –  

 Vendredi 13 et samedi 14 février 2015 – 19H

 

Les Éditions La Lenteur
Présentation de deux ouvrages

 

Sivens sans retenue
Vendredi – 19H

En ces premières semaines de 2015, les éditions La Lenteur font paraître à chaud un recueil de documents sur la lutte contre le barrage de Sivens. Tracts, articles d’analyse, échanges épistolaires virulents, tribunes et
témoignages parus dans la presse, appels et contre-appels : 160 pages retracent la montée en puissance de la mobilisation et donnent une idée de la diversité des tendances à l’oeuvre, en son sein et contre elle.

 

« Les événements de l’automne 2014, autour du chantier de barrage dans la forêt de Sivens (Tarn), marquent le franchissement d’un nouveau seuil dans le conflit qui oppose l’État français à des fractions de la population qu’il administre, sur les questions d’aménagement des territoires. Des groupes plus nombreux et plus décidés qu’auparavant, bien qu’ils restent très hétéroclites, s’opposent à la phase actuelle de l’aménagement capitaliste de leurs pays et créent, à force d’obstination, des points de fixation. »
(extrait de la note d’intention)

L’Inventaire #1
Samedi – 19H

L’Inventaire est une revue de critique sociale à parution semestrielle.
Animé par la volonté d’exprimer et de faire entendre une certaine manière de critiquer le monde contemporain, le comité de rédaction se donne pour but de reprendre et poursuivre ce qui est traditionnellement appelé la question sociale par la publication de productions originales, de textes d’auteurs méconnus ou mal lus, de traductions et de contributions extérieures susceptibles de faire de cette publication un lieu d’échanges et de débats. Au fil des numéros nous ne nous refuserons aucun genre littéraire, aucune thématique du moment qu’elle nous parait s’inscrire dans la ligne que nous souhaitons privilégier, celle qui permettra de rendre possible l’inventaire de ce qui, dans les idées comme dans les pratiques, reste à défendre, mérite d’être reconsidéré ou doit être écarté. Nous espérons ainsi pouvoir diffuser des idées et en proposer d’autres, pour que le courant qu’elles forment gagne en étendue comme en profondeur, et contribue à l’élaboration d’une culture critique commune.

Du mardi 17 au samedi 21 février 2015

Festival Elles résistent

PROGRAMME DETAILLE : www.ellesresistent.free.fr

 

Mardi 17  Inauguration
18H30 ouverture pour informations, programme,  abonnements. Cafétéria.
19H30 CHORALE « A TOUT BOUT  DE CHANT » Polyphonie populaire

20H30  SCUM RODEO d’après le texte de Valérie Solanas. Interprété par Sarah CHAUMETTE
22H «LA POUPEE D’ARCHIMEDE » d’Isabelle Sezionale, éd. Au Pays rêvé . 2014, Extraits mis en voix par Karin Bernfeld ,comédienne.
22H30 EXIL Chorégraphie Emmanuelle Jacquet
Mercredi 18
18H30 DEBAT: Le comité de soutien à la lutte des femmes  de KOBANE Témoignages-Film documentaire-
20H30 PETITES HISTOIRES DE MOKRI Spectacle jeune et tout public de et par Ratiba Mokri, créé en 2005.
22H S’CON’SE FAIT RANCE , WERNERA VERANDA De et par Caroline Deyber.
Jeudi 19
18H30 DEBAT avec ADVOCACY Débat femmes/lesbiennes et santé mentale :
20H30 RUTABAGA (LE) De et par Delphine Orléach, Mise en scène Caroline Pallarès
22HLISE, Compositions au piano et à l’orgue jazz
vendredi 20
18H30 Les Voix Rebelles vont vous faire chanter , Groupe de chants féministes
20H30« PLAINTE CONTRE X » d’après le livre de Karin Bernfeld, éd. La Margouline / Hypathie 2013
21H MEDEE Interpréter Médée, la version féministe de Franca Rame et Dario Fo via La clown de Maiwenn
21H30 DISCORDANCES  création collective produite par : »Je resterai Toujours Moi/ I Will Always Be Me »et »Soul Sun Studio ».
Samedi 21
Ouverture à midi
De 12H à 14H  Ateliers autogérés par celles qui les organisent.
14H30 AQUELARRE COLLECTIF Performance interactive
18H AUDE : Tissu aérien
18H 30 Rencontre/échanges avec le collectif ELLES RESISTENT et d’autres collectifs et associations : Comment résister, aujourd’hui en tant que féministes
21H SOIREE
-Piano avec Lise et performance de Maïwenn
-TUK Talented Ugandan Kuchus, chanteuses
-Performance du réseau des lesbiennes dépassent les frontières.
SLAMER / CHANTER / DANSER , Audrey, Brigitte, Eva, Louise, Ophélie, Reya, Zolan’Gono…
– LES DECADANCES:  Natalya, Marie Aude, Sylvie…

Mercredi 18 février 2015 – 18H30

 

Présentation de

La Revue Z rencontre Thomas Deltombe

autour de son livre L’Islam imaginaire
Editions La découverte

 

« Péril islamiste » ou « menace terroriste », « dérives communautaristes » ou « menaces sur la République » : le « problème de l’islam » est aujourd’hui au coeur des débats publics en France. Mais quel est donc le « problème » ? Pourquoi les « musulmans » sont-ils constamment sur la sellette ? Et, surtout, comment les médias ont-ils progressivement construit une véritable islamophobie ? Pour comprendre cette évolution, Thomas Deltombe s’est plongé dans les archives de la télévision française : il a passé au crible les journaux télévisés du 20 heures et les principales émissions consacrées à l’islam sur les grandes chaînes nationales depuis… trente ans. De la révolution iranienne de 1979 aux suites du 11 septembre 2001 et aux derniers débats sur le « foulard », le récit qu’il rapporte ici de ce voyage au coeur de la machine à façonner l’imaginaire est aussi sidérant que passionnant.
Décortiquant dérapages et manipulations, Thomas Deltombe montre comment le petit écran a progressivement fabriqué un « islam imaginaire », sous l’effet conjoint de la course à l’audience et d’une idéologie pernicieuse de stigmatisation de l’« Autre » musulman.

 Revue Z : www.zite.fr

Vendredi 20 février 2015 – 19H30

 

 

Présentation de Graffiti Baladi

Graffiti Baladi  est un documentaire sur le graffiti en Égypte, moyen d’expression de la Révolution. A travers des témoignages, des images des créations des artistes révolutionnaires, les deux réalisatrices cherchent à comprendre l’appui, la force qu’est ce «média» pour les révolutionnaires égyptiens.

Les réalisatrices Lisa Klemenz et Leslie Villiaume nous présenteront leur film et leur livre paru récemment.

www.graffiti-baladi.com

Du vendredi 27 février au dimanche 1er mars 2015

Ouverture le vendredi 27 février au CENTRE POMPIDOU, cinéma 2 Paris
avec CHANT PUBLIC DEVANT DEUX CHAISES ELECTRIQUES A 18H 

Samedi 28 février et dimanche 1er mars à LA PAROLE ERRANTE à partir de 10H.

VOIR LE PROGRAMME

 

MARS 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan
 / Suivre     et

Du vendredi 27 février au dimanche 1er mars 2015

 

 

 

Ouverture le vendredi 27 février au CENTRE POMPIDOU, cinéma 2 Paris
avec CHANT PUBLIC DEVANT DEUX CHAISES ELECTRIQUES A 18H

Samedi 28 février et dimanche 1er mars à LA PAROLE ERRANTE à partir de 10H.

VOIR LE PROGRAMME

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du lundi 2 mars au vendredi 6 mars 2015 – 20H30

 

La compagnie LA ROUTE EST BELLE présente

SCÈNES DE CHASSE EN BAVIÈRE

de Martin Sperr

 

 

Mise-en-scène : Juliette Duret

Scénographie : Gilles Lacombes

Avec : Grégoire Badin de Montjoy, Marine Bellier-dezert, Damien Buestel, Maya Ernest, Amélie Guillot, Benjamin Kuhn, Bob Levasseur, Manuel Le Vely, Marc Patin, Julie Peigne, Mathias Timsit, Marie-Line Vergnaux et Lillah Vial.

 

Tarif plein / réduit (moins de 26 ans, étudiant, chômeur) : 12 euros / 8 euros

 

RESERVATION & INFORMATIONS reservationscenesdechasse@gmail.com

 

 

« Le mot wargus signifiait loup et brigand, parce que le banni, de même que la bête de proie, est un habitant de la forêt et que, tout comme le loup, il peut être tué impunément. »

Jacob Grimm, Antiquités du droit allemand

Après la défaite, 1949, en Bavière, l’évolution des mœurs met en péril le fragile équilibre d’une bourgade de campagne. Tonka aime Abram, elle est enceinte de lui. Mais des rumeurs courent… Il serait homosexuel. Parce qu’ils sont différents, le village fait corps et les rejette. Bientôt une chasse à l’homme s’organise.

Ici 13 jeunes comédiens restituent cette histoire, parfois à l’aide de chanson, de danse ou de musique, à notre époque. L’industrialisation est passée par là, quelque fois très violente pour les milieux ruraux. L’usine remplace le champ. Finalement, peu importe la temporalité ou l’âge des personnages, chacun fait ce qu’il peut avec ses rêves, ses fragilités, ses doutes… Et bien souvent, s’allier contre un seul apparaît plus simple.

 

 

Samedi 7 et dimanche 8 mars 2015

 

Festival pour la paix en Colombie #2

 

festivalpourlapaixencolombie.blogspot.fr

PROGRAMME –  

 

L’association Festival pour la paix en Colombie – Mémoires et Justice sociale naît de la volonté d’un groupe de citoyennes et citoyens, de jeunes, étudiant-e-s, artistes, salarié-e-s, membres de mouvements sociaux et d’organisations politiques, rassemblés pour avancer vers un processus de construction de la Paix en Colombie.

Le succès obtenu lors du premier Festival qui se déroula du 14 au 16 février 2014 à la Parole Errante, à Montreuil, nous a encouragés à poursuivre notre engagement en réalisant une deuxième édition les 7 et 8 Mars 2015.
En nous rassemblant autour de la volonté collective de construire cette Colombie dont nous rêvons, nous voulons favoriser l’exercice de mémoire historique et collective permettant une compréhension profonde des origines de la guerre, défendre la pensée critique et le droit de l’opposition, soutenir les dialogues entre le gouvernement colombien, les FARC-EP et l’ELN.
En mobilisant les sensibilités par la musique, la poésie, la danse, le théâtre, la photographie, la peinture, le cinéma, le débat, la gastronomie et tous supports artistiques, sociaux et culturels nous voulons encourager la diversité et la multiplicité des expressions en faveur de la paix et rendre visibles les différents et multiples processus de résistance de notre pays.
Rassemblé-e-s et inspiré-e-s par un profond désir de transformation en Colombie, nous voulons adresser un message fort aux colombiens et colombiennes, aux représentants du gouvernement, à la table des négociations à la Havane, aux françaises et français, à la communauté internationale : Avançons sur les chemins de la paix ! Faisons taire les fusils, la guerre, les conflits ! Nous réclamons un pays avec justice sociale !
Conscients des enjeux qu’implique une paix durable et solide, notre association s’inscrit dans cette nécessité de participation et appropriation sociale du processus afin de créer une réelle alternative populaire.
Le Festival est une invitation à tous ceux qui croient que la paix est un droit et un devoir, et que pour cela l’action, la mobilisation, la création, la poésie, la pensée, le débat, l’échange sont indispensables.
Pour cette édition 2015 du Festival, notre devise sera : Penser, éduquer, Art et Culture pour un nouveau pays. 

 

Du mercredi 11 au dimanche 15 mars 2015

LE BOULEAU, LA VIGNE ET LE CERISIER
T C H E R N O B Y L, L E  B L A Y A I S,   F U K U S H I M A

 

« Si le monde explosait, la dernière voix audible serait celle d’un expert disant que la chose est impossible. » Peter Ustinov

 

Brut de béton production vous propose du 11 au 15 mars 2015 des rencontres autour d’un film, d’une exposition, d’une lecture, d’un spectacle, d’un débat, d’un bal. Moments d’information, de réflexion, d’émotion, d’espoir et de vie aussi. Nous avons choisi de commencer cette manifestation le 11 mars, 4 années exactement après le début de la catastrophe de Fukushima. L’autre ville de référence sera Tchernobyl. Le Blayais entre dans cette série comme lieu imaginaire d’une catastrophe redoutée.

 

mercredi 11 et jeudi 12 de 19h à 23h ouverture au public dès 18h30

19h LE PETIT MUSÉE DE LA CATASTROPHE
19h40 ELENA ou la mémoire du futur
20h30 Pause
21h FUKUSHIMA terre des cerisiers
22h Débat à l’issue du spectacle
Le 11 avec l’auteur Michaël Ferrier et Thomas Hahn de la revue CASSANDRE
Le 12 avec Kolin Kobayashi et le Collectif INDEPENDENT WHO

vendredi 13 de 19h à 23h30 ouverture au public dès 18h30
19h LE PETIT MUSÉE DE LA CATASTROPHE
19h40 ELENA ou la mémoire du futur
20h30 Pause
21h L’IMPOSSIBLE PROCÈS
22h30 Débat  avec Françoise Boman (médecin) et la revue ATOMES CROCHUS

samedi 14 de 18h30 à 24h ouverture au public dès 18h
18h30 et 19h15 LE PETIT MUSÉE DE LA CATASTROPHE
19h30 lecture par le COLLECTIF PARCE QU’ON EST LÀ
20h30 Pause
21h L’IMPOSSIBLE PROCÈS
22h30 BAL avec La FANFORALE du DOUZBEKISTAN

dimanche 15 de 13h30 à 19h ouverture au public dès 13h
13h30 et 14h15 LE PETIT MUSÉE DE LA CATASTROPHE
14h30 LE SACRIFICE film de Wladimir Tchertkoff
15h ELENA ou la mémoire du futur
15h45 Pause
16h15 Grand débat du Monde diplomatique avec ses journalistes Sébastien Gobert et Laurent Geslin
18h30 LA CIGOGNE texte de et lu par Armand Gatti
19h Clôture

 

Informations et réservations : 06 08 46 69 44

Télécharger le programme détaillé

Prix d’entrée par journée :
Tarif de soutien : 25€
Tarif normal : 15€
Tarif réduit : 10€
Tarif autre : 5€
Le petit Musée de La Catastrophe (seul) tarif unique : 8 euros
Innovation: celles et ceux qui peuvent se le permettre achètent anonymement pour 10 € une place à destination de quelqu’un(e) qui ne peut pas la financer.

Durant la manifestation : bar , petite restauration , librairie , table de presse et expositions (l’une didactique de l’association Independent Who, l’autre des photos de Véronique Boutroux).
Vous pourrez réaliser une grue en papier à l’ atelier origami pour l’association « 1000 grues ».
Cette manifestation bénéficie du soutien exceptionnel de la COOPERATIVE EELV
Brut de béton production, metteur en scène Bruno Boussagol
06 08 46 69 44 / brut-de-beton@orange.fr /  Retrouvez l’actualité de la cie sur Théâtre contemporain /www.brut-de-beton.net

Brut de béton production bénéficie du soutien financier du Conseil régional d’Auvergne dans le cadre du programme « Education artistique » et du Ministère de la Culture et de la Communication –  DRAC Auvergne pour l’animation des ateliers d’écriture et de lecture à voix haute du collectif « Parce qu’on est là ».

Café Michèle Firk  –

 

Vendredi 13 mars 2015 – 19H30

Présentation de Rêver l’obscur

aux éditions Cambourakis

Rencontre et discussion avec l’éditrice et responsable de la nouvelle
collection féministe « Sorcières » des éditions Cambourakis.

Fin des années 70, la baie de San Francisco est le creuset d’une contre-culture bouillonnante où se croisent féministes, anciens beatniks et diggers, anarchistes, hippies, gays et lesbiennes… C’est dans ce contexte que naissent de nouvelles formes de contestation et d’action, notamment anti-nucléaires et anti-militaristes. Starhawk est une figure de ces « groupes d’affinité » qui prônent l’action directe non-violente.
La réédition du livre Rêver l’obscur. Femmes, magie et politique, écrit en 1981 avec une nouvelle préface éclairante d’Emilie Hache, sera l’occasion d’évoquer cette histoire méconnue et d’aborder les liens entre féminismes, écologie, mouvements anti-nucléaires et néo-paganisme…

 

 

Mardi 17 et mercredi 18 mars 2015 – 20H30

 

Aux arbres citoyens

spectacle théâtral, musical et chorégraphié

 

www.theatreaujardin.com

 

INFORMATIONS – Cie Mistral Gagnant :  paulinetanon@orange.fr

Textes : Armand Gatti
Adaptation et mise en scène : Pauline Tanon

Avec : Ghyslaine Gau et Patrice Soletti
Musique : Patrice Soletti
Chorégraphie : Ghyslaine Gau

Costumes : Geneviève Dudret et 
Stéphanie Boël
Lumières : Yann Martinez
Régie : Eric Le Gallo

© Photographie : Jennifer Ryan

 

Un dialogue engagé avec les arbres

« Avec vous, arbres, il faut toujours réapprendre à voir et plus encore à dire. »

« Aux arbres, citoyens » évoque le parcours d’Armand Gatti et son dialogue avec les arbres. Engagée dans toutes les luttes pour la liberté, la « Parole errante » du poète est incarnée par Ghyslaine Gau aux côtés du musicien Patrice Soletti. Traversant l’expérience traumatique de la guerre, elle incite les spectateurs à retrouver ce lien éternel avec les arbres qui n’offrent pas seulement un refuge à l’homme traqué mais l’appellent aussi à se tenir debout dans l’adversité.
La forêt, célébrée en 2011 au niveau mondial, n’est pas ici le lieu romantique des rêves ou des terreurs, ni celui d’une observation scientifique des espèces, ni même la possibilité d’une retraite d’ermite. La forêt, c’est le maquis, le lieu du combat pour la liberté par les armes qu’offrent les mots, où prendre appui dans son engagement parmi les hommes.

Avec le soutien de :

la SPEDIDAM, la SACD Fondation Beaumarchais, la Cie Orphéon Théâtre Intérieur, le Conseil général du Gard et le Conseil régional du Languedoc-Roussillon

 

 

Lundi 23 mars 2015 – 19H

 

« Tentative d’épuisement d’un lieu montreuillois »
Un projet de Klaus Fruchtnis et Ndoho Ange.

 

 

Dans le cadre de leur programme de résidences croisées, Les Pépinières européennes font se rencontrer les artistes Klaus Fruchtnis et Ndoho Ange accompagnée par six jeunes danseuses.

Ce temps de collaboration aboutit sur cette présentation de leur travail à La Maison de l’Arbre – La Parole errante ce lundi 23 mars à 19 heures.

Leur projet de résidence « Tentative d’épuisement d’un lieu montreuillois » questionne l’influence des nouvelles technologies sur notre sensibilité, notre perception, notre interprétation et la représentation de l’espace urbain qui nous entoure.

Par l’observation, la participation et l’échange, les spectateurs seront amenés à prendre conscience du processus créatif d’une telle collaboration. Si le spectateur est confronté à ses limites physiques, le virtuel abolit toutes formes de frontières, permettant de fusionner les univers et les cultures des artistes invités ; le numérique pour Klaus Fruchtnis et la danse pour Ndoho Ange. Cette rencontre offrira au public une immersion sensible dans l’espace de la Maison de l’Arbre.

 

19h précises

Durée : 25 minutes

Entrée libre

Le spectacle sera suivi d’une projection de vidéo-danses.

Artistes en résidence : Klaus Fruchtnis et Ndoho Ange.

Avec la participation des danseuses de La Noue : Célia AlexisDariana TréborLolita SarponGabriella Mitsotso, Lena Kalhor et Ludivine Tunga Mbala 

Klaus Fruchtnis (Colombie – France)

Chercheur et artiste transdisciplinaire franco-colombien, Klaus Fruchtnis est diplômé des Beaux-Arts de Paris en spécialité art numérique et de la Sorbonne où il a étudié le design technologique et les nouveaux médias. Il s’appuie sur les nouvelles technologies pour développer des projets aux dimensions sociales et politiques, partagés dans la diversité culturelle. Artiste de la relation à l’autre, il n’hésite pas à s’éloigner des lieux habituels de la culture et se confronte à tous les domaines artistiques : photographie, multimédia, dessin numérique, expérimentation médiatique, dans un désir de recherche toujours plus profonde de proximité avec le public. Klaus Fruchtnis implique le public dans chacune de ses pièces créant une relation, un événement participatif où le spectateur devient acteur.

Ndoho Ange (France)

Artiste performeuse, Ndoho Ange raconte des histoires en dansant. Dans les années 2000, elle se perfectionne en hip-hop et expérimente l’improvisation. Ndoho Ange se forme à la technique de mouvement Dunham qui emprunte à des influences antillaises, subsahariennes, sud-américaines et afro-américaines au centre Free Dance Song. Elle part étudier les danses traditionnelles aux Antilles, où elle rencontre la chorégraphe Léna Blou qui lui enseigne la Technique Ka. Ndoho Ange développe actuellement une recherche chorégraphique sur les mouvements du corps en état de transe.
Ndoho Ange a initié en 2014, un projet chorégraphique en binôme avec une éducatrice Katia Baudry et une dizaine de jeunes filles montreuilloises.
Lors de cette résidence croisée avec Klaus Fruchtnis, les jeunes filles et Ndoho ange collaboreront avec l’artiste numérique pour élargir leur travail au travers de nouveaux médiums.

 

Avec le soutien de : la Commission européenne, du Ministère de la Culture et de la communication, du Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, du conseil régional d’Ile-de-France – programme Fabriques de la Culture, la Mairie de Paris – programme de résidence à la Cité internationale des Arts, le conseil général de Seine-Saint-Denis.

 

Avec le concours de : L’Association Rues et Cités, La Parole Errante à la Maison de l’Arbre, NOVA et Arte Créative.

Café Michèle Firk  –

 

Jeudi 26 mars 2015 – 19H30

Ateliers de réflexion/déconstruction autour de la psychiatrie et son monde 

 

Nous accueillerons Tolten, psychologue et slameur. Il viendra discuter avec nous de son ouvrage « Etre Ange Monde« , réalisé notamment au travers d’une expérience d’ateliers d’écritures auprès de personnes anciennement en errance à Marseille.

On pourrait penser que l’étrangeté met les hommes et les femmes qui en sont habités en exil de la société. Mais de fait, c’est la société elle-même, dans sa composante la plus obscène parce que uniquement marchande, qui s’est mise en orbite de l’humanité de l’homme. Tolten parvient, avec sa pertinence impertinente, à saisir ce qui se glisse entre les mots, entre les phrases, et qui circule sans qu’on s’y arrête. Il se penche sur ce qui lui apparait comme une petite musique vivante, et nous la restitue avec humour parfois, et gravité aussi.
 (Simone Molina).

L’Etre Ange Monde est un triptyque. Il contient :
On sans toi(t) : Ensemble de textes écrits lors d’une résidence au Hameau, un lieu d’accueil pour anciens SDF à Marseille. De courts textes, comme des portraits.
On sans fous : Ensemble de textes militants écrits autours de la folie et du soin. Différentes situations, différents points de vues.
On s’envole : Ensemble de textes écrits lors de voyages (Myanmar, Bolivie, Pérou, Chine, Etats Unis, Chili, etc.). Tentative pour retranscrire des ambiances, d’infimes moments en suspend… 

 

Vendredi  27 mars 2015 – 20H-Minuit

 

AVRIL 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan
 / Suivre     et

 

Programme du café Michèle Firk à La Parole errante / maison de l’arbre

Du samedi 11 au dimanche 19 avril 2015

Du lundi au samedi à 20H30 – Les Dimanches à 17H

Dehors devant la porte 

Avec

Lorène Menguelti

Pierre Mignard

Nathalie Nell

Jan Peters

Richard Pinto

Valentine Vittoz

C’est l’histoire d’un homme, Beckmann, qui rentre chez lui, en Allemagne. Des portes grincent et claquent derrière lui. A l’intérieur des maisons, des hommes et des femmes vivent, parlent, lui parlent. Réalité ou hallucination ? Il ne le sait pas lui-même. A la fin il se retrouve toujours dehors devant la porte, comme tant d’autres, dans une Allemagne dévastée par la guerre.
La langue de Borchert est vive, rythmée, musicale. L’humour ne cesse d’y déjouer le tragique et la dimension fantastique s’amuse du réalisme, ce qui donne légèreté au désespoir et puissance poétique à cette errance hallucinée.
Wolfgang Borchert n’a pas assisté à la première de sa pièce, le 21 Novembre 1947 à Hambourg. Il est mort la veille, à 26 ans, d’une tuberculose aggravée par les conditions terribles qui sévissaient sur le front russe où les nazis l’avaient envoyé pour s’être moqué de Goebbels dans un spectacle de cabaret. La pièce, d’abord destinée à la radio, eut un succès considérable. Elle fut traduite en plusieurs langues et le jeune poète quasi inconnu devint, au sortir de la guerre,  l’écrivain le plus célèbre d’Allemagne. Lou Wenzel

LIRE => Lou Wenzel touche juste l’écriture fiévreuse de l’unique pièce du méconnu Wolfgang Borchert de Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart, 13 avril 2015.

 

Réservations : 06 27 83 80 89  –  Durée du spectacle : 1h40

Tarif unique : 12 € / Tarif pour les Montreuillois : 10 € 

Relations avec le public : Victoire Berger-Perrin – victoirebp@hotmail.com

Nathalie Nell, Pierre Mignard, Richard Pinto, Valentine Vittoz

 

Le spectacle a été créé en Juillet 2013 en décor naturel au Festival à Villeréal (47).

Télécharger la présentation du spectacle (PDF)

Production : Compagnie La Louve

Production déléguée : Dorénavant Cie, conventionnée par la DRAC et la Région Ile-de-France

Contact : Lou Wenzel : louwenzel@free.fr  

Jeudi 23 avril 2015 – 20H

 

INVITATION : RÉSIDENCE CROISÉE #2 :

THE DOG’S DOORS
STÉPHANE BROC, AUDREY LOUWET & MAURO PACCAGNELLA

 

Le spectacle sera suivi d’une vidéo projection de leurs travaux respectifs.

 

Rejoindre l’évènement sur 

    

Stéphane Broc, Audrey Louwet et Mauro Paccagnella, artistes lauréats de plusieurs Park in progress, se sont rencontrés lors de la dernière édition à Montreuil en décembre 2014. Dans le cadre du programme La Fabrique des Pépinières, le mois de mars leur est dédié afin qu’ils développent leur travail initié.

« The dogs’ doors » est la rencontre de deux pépiniéristes de la première heure, Stéphane Broc et Mauro Paccagnella (lauréats à Montréal et à Lisbonne en 2000) avec Audrey Louwet et son chien Eran. Un vidéaste guitariste parisien, un danseur chorégraphe italo-bruxellois et une trapéziste-sans-trapèze aixoise avec chien présentent à la Maison de l’Arbre la construction d’une horloge murale. « Ils cherchent une porte pour sonner l’heure, mais ils n’ont que trois portes pour la trouver, dont une est virtuelle. Et peut être que chaque porte n’est qu’une sortie de secours, ou une nouvelles voie d’entrée vers une nouvelle halle, plus grande ou plus petite que la précédente, de quoi perdre la boussole mais jamais son temps ».

Avec Stéphane Broc (performance, guitare, vidéo), Mauro Paccagnella (chorégraphie, danse), Audrey Louwet (performance), Eran (performance).

www.art4eu.net

Du vendredi 24 au dimanche 26 avril 2015

 

Les 20 ans de la revue Cassandre/Horschamp

 De 1995 à 2015…

Plus d’informations : www.horschamp.org

PROGRAMME

Réservation indispensable à resa2@horschamp.org

Contact : evenements@horschamp.org

 

Expositions d’arts plastiques présentes durant les 3 jours

 Olivier Perrot (photogrammes), Donietta (photographie), Thierry Cauwet (peinture), Alexandra Fontaine (dessin et sculptures).

 

VENDREDI 24

16h30 : Ouverture des portes, visite des expositions avec les artistes.

Démarrage et présentation de ces trois jours par Nicolas Roméas (Directeur de la revue Cassandre/Horschamp), Jean-Jacques Hocquard (Directeur de la Maison de l’Arbre), Armand Gatti (Poète, auteur, écrivain de théâtre, co-directeur de la Maison de l’Arbre), en présence de Patrice Bessac (Maire de Montreuil), Denis Vemclefs (Directeur du développement culturel de la Ville de Montreuil).

19h00 : Pause repas (possibilité de se restaurer tout au long de la soirée).

19h30-23h30 : Scène ouverte animée par Rouda, Lior et Neobled de 129h (slam), avec de nombreux artistes passant de la salle à la scène (apportez vos textes et petits instruments), parmi lesquels :

Hédi Maaroufi (Slam), Pepito Mateo (conteur), Angélique Ionatos (chant), Joelle Léandre (contrebasse), Sylvestre Leservoisier (rhapsode), Anna Andreotti et Margherita Trefoloni (chants populaires et révolutionnaires italiens), Olivier Brunhes (théâtre), Michel Thion (poésie), Rodrigo Ramis (chant, poésie), Philippe Guinet (chant), Laurent Grisel (poésie), Julien Blaine (poésie), Laurent Schuh (théâtre), Malika Kadri (conteuse, poétesse), Dido Lykoudis (théâtre), Jacques Livchine (poésie, théâtre et accordéon).

SAMEDI 25

10h : Café artistique avec Melt in Motherland, poésie et chanson des Caraïbes et d’ailleurs…

10h30 : Interventions d’artistes

Avec :
Julien Blaine (poète, activiste, vociférateur), Laurent Grisel (poète) et Élodie Barthélémy (plasticienne-performeuse), Anne Quesemand et Laurent Berman (Théâtre à bretelles), Violaine Roméas et Tamara Schmidt (marionnettes et théâtre), Laurence Vielle (conteuse).

12h30 : Pause déjeuner

13h : Projection de films courts et rares de René Vautier, présentés par sa fille Moïra Chappedelaine Vautier, issus du coffret hommage édité par Les Mutins de Pangée.

14h : Projection d’extraits du triptyque Ouverture pour Inventaire, films de Samuel Wahl : Le milieu du mondeLe théâtre, cet autre politique, et Fous de théâtreBrut de béton Production.

Parallèlement, deuxième volet de l’atelier « Faites crier vos écrits » :
faites vos « propositions poïélitiques pour désormais »… Nous créerons ensemble des affiches avec les messages que vous voulez adresser à la société. Quelle vision urgente pour bousculer la ville ? Quel désir artistique ? Slogans, graphismes, illustrations seront collés ensuite partout en ville !

15h30 => 19h30 : Débat public autour de 3 thématiques :

15h30 : Art et urbanisme, espace public : Patrick Le Bellec et Anne Rivollet (qui présenteront le Projet Opener Dunkerque le lendemain), Julien BellerPaul Blanquart (sociologue, historien et philosophe) avec et animé par Valérie de Saint-Do.

Échange avec la salle

16h30 : Art et Psychiatrie : Bruno BoussagolAlain VasseurOlivier Brunhes, animé par Madeleine Abassade.

Échange avec la salle

17h30 : Art politique et société : Jean-Jacques Hocquard (codirecteur de la parole errante), Robert Abirached (ancien directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la Culture), Marie-José Mondzain (philosophe – sous réserve), Jean-Claude Amara (cofondateur de Droits devant !! de Droit au logement et des « Tréteaux de la colère »), Olivier Neveux (auteur, historien du théâtre), Jack Ralite (ancien ministre, militant de l’art et de la culture), Julien Blaine (poète), Roland Gori (psychanalyste, fondateur de l’Appel des appels), Pierre Debauche (metteur en scène, homme de théâtre), Régis Meyran (anthropologue, chercheur et écrivain), avec et animé par Nicolas Roméas.

Échange avec la salle

19h30 : Pause repas

20h30-00h : Concert
Nielo Gaglione du groupe NaïasSam Karpienia et Malik Ziad, (musique, chants de la Méditerranée).

DIMANCHE 26

10h : Brunch artistique suivi d’intervention d’artistes :

Michel Thion (poète), Claire Richez (plasticienne, inventeuse), Lazare (théâtre et paroles, accompagné du musicien Franck Williams et de la chanteuse Bianca Iannuzi).

12h30 : Patrick Le Bellec et Anne Rivollet présentent le Projet Opener avec une projection d’images et un débat.

13h30 : Rodrigo Ramis lit un texte de Nicolas Roméas.

14h : Débat « Le combat de l’art dans la société marchande », avec :

Claire RichezBruno BoussagolHédi MaaroufiJacques LivchineRodrigo RamisJeanne PoitevinMaxime CarassoJulien BlaineSam KarpieniaNielo GaglioneBrigitte MounierLes Mutins de PangéeMichel ThionThierry CauwetStéphane GattiAnne QuesemandLaurent BermanLazareSylvestre Leservoisier, animé par et avec Valérie de Saint-Do et Nicolas Roméas.

Échange avec la salle

16h00 : Interventions d’artistes

Brigitte Mounier (Democratia participativa), Emmanuelle Rigaud (danseuse et chorégraphe, danses romani et autres), Hédi Maaroufi (slam, poésie), Jeanne Poitevin et Maxime Carasso (Théâtre Alzhar), Jacques Livchine (théâtre inattendu, accordéon et autres amusements imprévus), Rodrigo Ramis (théâtre intime et subtil), Angélique Ionatos (chant).

19h00 : Delia Romanès (chants Rom).

20h-23h : BANQUET, avec prises de paroles (toasts-interventions).

Mardi 28 et mercredi 29 avril 2015 – 20H30

De tant d’horreurs mon cœur devint immense

 

D’après le témoignage de Gisèle Giraudeau

Compagnie du Saut de l’Ange – Mise en scène et écriture : Isabelle Lauriou – Scénographie : Lucas Thébault – Fabrication et conception : Bernard Aubert – Régie et création lumière : James Groguelin & Monica Romanisio – Costumes : Boutique Mamie Blue Abesses – Visuel : Maroussia Valin
Avec : Marie Hélène Aubert (Marcelle), Eve Herszfeld (Gisèle), Amandine Thiriet (Musicienne accordéoniste)

Avec cette pièce, Isabelle Lauriou adapte le témoignage de Gisèle Giraudeau, La Déportation et la résistance à 20 ans, qui fut arrêtée pour faits de résistance en 1944 et déportée à Ravensbrück puis à Zwodau. L’auteur met en scène les conditions d’enfermement de la jeune femme dans ces camps de concentration, mais aussi sa rencontre avec une autre figure de la résistance, Marcelle Baron. De tant d’horreurs mon coeur devint immense raconte alors l’histoire de ces femmes qui ont marqué une page de notre histoire par leur courage : leur enfance, leur jeunesse, ce qui les a amenées à entrer en résistance. Puis leur arrestation, leur emprisonnement, leur déportation et la vie aux camps, les humiliations et les coups. Après la libération, les deux amies ont dû attendre cinq ans avant de se revoir mais ne se sont plus jamais quittées, jusqu’à la mort de Marcelle Baron à l’âge de 101 ans, en 2010.

Que pouvons-nous encore dire de cette terrible guerre qui n’a pas déjà été traité ? Que pouvons-nous encore faire aujourd’hui, pour ne pas oublier « que cela fut » ? Afin de perpétuer le devoir de mémoire, pour que la jeunesse d’aujourd’hui et celle de demain ne vivent pas ce qu’elle-même a vécu, Gisèle Giraudeau a accepté que son témoignage soit porté au théâtre.
Une création bouleversante qui rend un hommage poignant aux femmes, aux Résistantes, qui ont par leur courage et leur détermination surmonté la pire des épreuves : la guerre et ses atrocités.

Réservations : ciedusautdelange@gmail.com ou 06 10 99 77 72

Tarifs : chômeurs/moins de 16 ans : 12 euros / normal : 14 euros

 

Télécharger la présentation du spectacle (PDF)

Télécharger le dossier de présentation

Plus d’infos et de dates sur la page Facebook de l’événement :
Tournée spectacle «De tant d’horreurs mon coeur devint immense»
ou sur le site : http://ciedusautdelange.wix.com/site

MAI 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

Localiser sur un plan / Suivre     et   

Au Café Michèle Firk

Lundi 4 mai 2015 – 19H

Atelier de déconstruction de la psychiatrie : le temps du bilan

Il y a quelques mois naissait l’idée d’un groupe de discussion censé incarner un espace pour confronter, partager et débattre de nos connaissances et expériences autour de la psychiatrie, et de ses alternatives. Parfois nous avons fait le choix d’inviter à discuter des personnes ayant travaillé sur des thèmes spécifiques (prise en charge actuelle de la « maladie mentale », sorcellerie, transsexualisme, les « grands exclus » à Marseille…).

Parfois la discussion s’est simplement construite au travers des témoignages, expériences et opinions de chacun-e d’entre nous, et elle n’en était pas moins riche et intéressante. Le mois de mai arrivant à grands pas, il ne reste que quelques dates avant l’été : nous proposons donc que la rencontre du lundi 4 mai soit l’occasion pour réfléchir ensemble à la manière dont peut continuer à exister cet espace de discussion, au plus près des attentes et idées de chacun-e. Nous vous attendons à partir de 19H, venez nombreux-ses avec vos propositions et questionnements pour la suite !

L’atelier de déconstruction de la psychiatrie : qu’est-ce que c’est ?

Alors qu’en 2016, la métropole du Grand Paris regroupera la capitale et les trois départements adjacents, Alain Rustenholz visite l’histoire de 24 communes encerclant Paris, 24 qui avaient voté Front populaire aux élections de 1936, et qui formaient par leurs usines, leurs centrales électriques, leurs incinérateurs, et leurs Habitation à Bon Marché (HBM) pour les ouvriers la ceinture rouge du communisme municipal autour de la capitale.

Mardi 5 mai 2015 – 20H

 

 

 

Avant les gens mourraient
(La) Horde (Montréal/Canada)

 

 

Dans le cadre du programme de mobilité Map des Pépinières européennes pour jeunes artistes, le collectif (La) Horde a mis en œuvre une création de Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel et Céline Signoret avec quinze danseurs de l’École de danse contemporaine de Montréal, partenaire des Pépinières. Le spectacle « Avant les gens mourraient » a été présenté à Montréal.
À l’occasion de la venue de ce spectacle et des danseurs de l’École de danse contemporaine de Montréal à Paris, les Pépinières, dans le cadre du programme « La Fabrique des Pépinières », accueillent (La) Horde en résidence à la Maison de l’Arbre à Montreuil, pour présenter leur démarche partagée dans une forme qui témoignera du travail engagé à Montréal.

Création in situ pour la Maison de l’Arbre c/o La Parole errante :
Pièce chorégraphique pour les 15 danseurs de L’École Contemporaine de Danse de Montréal développée autour du mouvement Mainstream Hardcore en réinterprétant les gestes du Jump Style, du Hard Jump et du Hakken.

Mise en scène, dramaturgie et chorégraphie: (LA)HORDE
Marine Brutti / Jonathan Debrouwer / Arthur Harel / Céline Signoret

Interprètes : Guillaume Archambault-Lelièvre, Catherine Dagenais-Savard, Salina Lena Demnati, Camille Dubé Bouchard, Camille Gachot, Sofia Olivia Garon Orellena, Naomi Hilaire, Audray Julien, German Martinez, Justine Parisien-Dumais, Julie Robert, Sovann Rochon-Prom Tep, Samantha Savard-Lamothe, Stefania Skoryna, Heidi Trudeau.

INFORMATIONS SUR LE COLLECTIF

Lien du teaser « Avant les gens mouraient »
Actualités du collectif: www.collectiflahorde.com

Les 8 et 9 mai 2015  Représentations à la MPAA/Saint Germain, Paris
Dans le cadre du Festival Les Denses Journées de la Danse 2015
MPAA/Saint Germain
4 rue Félibien
75006 Paris

Avec le soutien : du conseil régional d’Ile-de-France – programme Fabriques de la Culture,  la Commission européenne, du Ministère de la Culture et de la communication, du Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports, la Mairie de Paris – programme de résidence à la Cité internationale des Arts et le conseil général de Seine-Saint-Denis.

Avec le concours du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, des Pépinières Européennes pour jeunes artistes, des Offices Jeunesse Internationaux du Québec, de la MPAA/Saint-Germain, de la Mairie de Paris, de La Parole Errante à la Maison de l’Arbre, des partenaires media NOVA, Slash/Paris et Arte Créative.

www.art4eu.net

 

Mercredi 6 mai 2015 – 20H

Rencontre-débat et projection de « Frankenstein Junior » en soutien au cinéma Le Méliès

L’association de spectateurs Renc’Art au Melies présente « Frankenstein Junior » de Mel Brooks, au tarif de 4 euros. L’ultime séance (festive) du Melies éphémère pour célébrer la victoire de l’équipe et collecter des fonds pour produire le documentaire d’Abraham Cohen sur cette belle lutte qui a permis d’obtenir la reformation de l’équipe qui avait fait le succès du Melies er porté son projet de développement.

 

 

Au Café Michèle Firk

Jeudi 7 mai 2015 – 19H

« Nucléaire, la fabrique de l’oubli »

écoute collective des épisodes 9 & 10.

Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima , d¹Arkadi Filine et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse , de Svetlana Alexeievitch. À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après « quelque chose » se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d¹une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi. Au travers d¹autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique. »
Épisode 9 : Néocolonialisme Épisode
Épisode 10 : Douce France

Issus du blog : lafabriquedeloubli.noblogs.org où vous pouvez écouter les épisode précedents.

Du vendredi 8 au dimanche 10 mai 2015

Festival de la CNT

www.cnt-f.org/festival-cnt – suivre sur 

 

 

Comme depuis plusieurs années, les syndicats CNT de la région parisienne organisent leur festival au mois de mai à la Parole errante à Montreuil. Cette année, il se déroulera les 8, 9 et 10 mai.

En plus de trois soirées de concerts pour tous les goûts (Cumbia, punk, cabaret), nous aurons le plaisir d’accueillir de nombreux intervenants.

Sorj Chalandon viendra nous parler du lien entre journalisme et fiction. Penny Allen, primée au Festival du film de Sundance, viendra nous présenter Property. Ce sera l’occasion de parler de la situation des Vignoles. L’économie ne sera pas en reste avec Bernard Friot et Alain Bihr. La science-fiction sera à l’honneur avec la présence d’Ayerdhal et d’Alain Damasio.

À l’occasion des 70 ans du massacre de Sétif, nous projetterons Sétif, un certain 8 mai 1945. Nous reviendrons aussi sur la déportation à Mauthausen avec Armand Gatti et son film, L’Enclos suivi de la lecture de son poème écrit en hommage aux 27 résistants fusillés à Châteaubriant par les allemands en 1941. Robert Guédiguian nous présentera son film, Les Neiges du Kilimandjaro et nous reviendrons sur les 40 ans de la loi Veil autour de la BD Le Choix.

Ce sera aussi l’occasion pour les éditions CNT-RP de présenter ses deux prochains ouvrages (à paraître au mois de mai), Antifascisme radical ? sur la nature industrielle du fascisme, une réflexion sur ce qu’est l’antifascisme radical et la réédition du livre sur Joe Hill.

De nombreux auteurs viendront aussi débattre autour de leur ouvrage : Éric Fournier, Sébastien Fontenelle, Olivier Cyran, Jean-Christophe Angaut, Guillaume Davranche, Charlotte Nordmann et bien d’autres.

Mardi 12 et mercredi 13 mai 2015 – 20H

 

Dissocier les fonds  

Compagnie Station Miao

&

Io  

Compagnie Ozho Naayé

 

Réservations : stationmiao@free.fr – Tarif unique : 5€

Lundi 18 et mardi 19 mai 2015

19H30 et 21H

Rencontres chorégraphiques internationales

de Seine-Saint-Denis

Festival du 5 mai au 13 juin 2015

www.rencontreschoregraphiques.com

Réservations : 01 55 82 08 01

 

19H30  Rita Cioffi Je m’efforcerai de te suivre (titre provisoire) 

[création] Pièce pour une danseuse, une comédienne et un artiste multimédia • 60 minutes

Configuration du dernier rivage, recueil de poésie de Michel Houellebecq édité en 2013, est le socle, la matière textuelle et inspirante de ce spectacle. Il rassemble deux femmes, l’une est danseuse et chorégraphe, l’autre est comédienne. Nouées par une relation amicale et professionnelle, l’envie de travailler ensemble trouve ici sa réalisation. Michel Houellebecq les rassemble autour de quelques uns de ses vers et poèmes.
C’est une poésie ambivalente, entre lyrisme et cynisme, toute à la fois douloureuse et drôle, qui navigue entre le désuet (poésie en vers et rimes) et le « trash » (impudeur provocante), entre romantisme et désespérance. C’est cet entre-deux, cette faille où s’immiscer, qui présente aux protagonistes un intérêt créateur, comme un endroit des possibles. « Je m’efforcerai de te suivre, dans ta proposition, dans ton imaginaire, dans ton approche et ta technique… » L’une tentant d’entraîner l’autre dans son monde (artistique), pour frôler aussi ses propres limites et les dépasser. Ainsi, tant la poésie de  Houellebecq que l’approche envisagée veut se confronter à la question du dépassement, se mettre à nu, partir de zéro pour après, peut-être, pouvoir dire « je t’ai mieux compris. »

Rita Cioffi Après une solide formation de danseuse classique dans sa Rome natale, quelques expériences de théâtre et de cinéma qui lui ont permis de toucher à tout (chant, danse jazz, claquettes) et un séjour aux Etats-Unis, elle arrive en France et s’installe à Paris dans les années 80. Attirée par la danse contemporaine elle suit surtout les cours de Peter Goss et travaille avec la compagnie de danse baroque Ris et Danceries (Francine Lancelot et François Raffinot), mais aussi avec Paco Decina, tout en gardant des liens avec l’Italie et notamment le chorégraphe Enzo Cosimi. Elle rencontre Dominique Bagouet en 1989 et intègre la compagnie au Centre National Chorégraphique de Montpellier. Après la disparition du chorégraphe, elle préfère prendre un temps de réflexion qui la mène à la pédagogie ; elle travaille alors comme professeure invitée dans différentes structures et compagnies (CCN de Montpellier sous la direction de Mathilde Monnier, CDC de Toulouse, les Carnets Bagouets, les compagnies Découflé, Yvann Alexandre, Galili Dance aux Pays-Bas…). Elle anime également des ateliers pour l’association Via Voltaire destinée aux personnes en souffrance psychologique et sociale et intervient régulièrement dans la transmission du travail de Dominique Bagouet. En 1995, elle fonde la compagnie Aurelia et entreprend son propre travail chorégraphique avec la création de deux courtes pièces : Le temps à peine d’une rose et Temps multitudes. Depuis elle se partage entre les activités de chorégraphe, d’interprète et d’enseignante et multiplie les rencontres et les partenariats avec d’autres artistes : Christian Trouillas, Julien Hamilton, David Le Polard, Claude Bardouil, Rinôçérôse, Maguelone Vidal, Franck Vigroux… En 2013, aux côtés d’une quinzaine de chorégraphes travaillant dans la Région Languedoc-Roussillon, elle est interprète dans Mauvais Genre, d’Alain Buffard , où ce dernier « démultiplie les lignes de tensions de (son solo) Good Boy (1998). »
 

Chorégraphie, interprétation : Rita Cioffi, Stéphanie Marc. 
Artiste multimédia : David Lepolard. Scénographie : Abdelamid Belahlou. Production : Compagnie Aurelia

 

La compagnie Aurelia Rita Cioffi reçoit le soutien de la DRAC Languedoc-Rousillon – Ministère de la Culture et de la Communication (aide à la compagnie), de la Région Languedoc-Rousillon (aide au projet), du Conseil général de l’Hérault (aide au projet), Mairie de Montpellier (aide au fonctionnement).

Avec le soutien de Réseau en scène Languedoc-Roussillon.

Photo : © Pierre Neuvéglise

 

21H  Mark Tompkins – Le Printemps 
[création] Pièce pour trois danseuses et une musicienne • 60 minutes

Quatre solos qui s’enchevêtrent, quatre voix qui se mêlent. Le Printemps est une pièce chorale évoquant le destin croisé de quatre femmes, danseuses, chanteuses et musiciennes, aux origines et parcours différents, qui interrogent les thèmes de l’émancipation, l’errance et l’exil. S’affranchissant des contraintes sociales ou morales, elles se confrontent, se dépassent, et font entendre leur voix dans un contexte singulier, qui secoue leurs repères et fait chanceler leurs certitudes. La pièce est construite à partir de solos qui dévoilent le cheminement de chacune. La musique originale live de Kamilya Jubran, chanteuse et joueuse d’oud, ainsi que les partitions d’actes et d’états des trois autres interprètes, Silvia Di Rienzo, Anna Gaïotti et Ananda Montange, se répondent et s’interpénètrent. A travers leurs propositions dansées, jouées et chantées, la pièce fait entrer en friction les réalités du monde avec leur imaginaire et celui du public.
Comment se défaire des facteurs, innés ou acquis, qui forgent l’identité ? Comment se libérer de ses passions, de ses préjugés ? Et si l’émancipation est réalisable, sera-t-elle à la hauteur de nos attentes et de nos espérances ?

Mark Tompkins Après une série de solos et spectacles collectifs, il fonde la compagnie I.D.A. en 1983. Au fil du temps, sa manière unique de fabriquer des objets performatifs non identifiés est devenue sa signature. Solos et pièces de groupe, concerts et performances mêlant la danse, la musique, le chant, le texte et la vidéo sont les étapes de ce parcours initié au début des années 70 et poursuivi avec la complicité du scénographe Jean-Louis Badet depuis 1988. Parallèlement, il mène une recherche sur l’improvisation et la composition instantanée par le biais de son enseignement et de ses performances avec de nombreux danseurs, musiciens, éclairagistes et vidéastes. Ses spectacles récents évoluent vers le théâtre musical, s’inspirant du music-hall, du cabaret, du vaudeville et de la comédie musicale. En 2008, il reçoit le Prix SACD de la Chorégraphie pour l’ensemble de son oeuvre. En 2007, les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis présente LOST AND FOUND, produit de sa collaboration avec Nuno Rebelo.

Conception : Jean-Louis Badet, Mark Tompkins. Direction artistique : Mark Tompkins. 
Interprétation : Kamilya Jubran, Silvia Di Rienzo, Anna Gaïotti, Ananda Montange. 
Création musicale, chant, oud : Kamilya Jubran
. Danse, chant, textes : Silvia Di Rienzo, Anna Gaïotti, Ananda Montange. 
Scénographie, costumes : Jean-Louis Badet
. Création lumières : Séverine Rième.

Coproduction : Compagnie I.D.A. Mark Tompkins, Centre de développement chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées (accueil studio) 
Soutiens : La Villette – résidence d’artistes 2015 (Paris), La Briqueterie – centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne (Vitry-sur-Seine), Ménagerie de Verre – Studio Lab (Paris), Centre national de la danse (Pantin), micadanses (Paris), Arcadi Île-de-France.

La Compagnie I.D.A. Mark Tompkins reçoit le soutien de la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication (aide à la compagnie).

Photo : © Gilles Toutevoix

Tarif plein 16 €, tarif réduit 13 € – Forfaits 6 places : 12 € / place  – Forfait 10 places : 9 € / place

Télécharger la programmation du 18 et 19 mai à La Parole errante (PDF)

Au Café Michèle Firk

Mercredi 20 mai 2015 – 19H30

Discussion avec Ali Kebir autour de son livre
Sortir de la démocratie

Editions L’Harmattan

Cet essai conduit une critique de la démocratie mais entend rompre avec les trop habituelles tentatives de démocratisation de la démocratie. Le constat de départ n’est pas celui d’une démocratie qui serait trahie, une démocratie qui s’évanouirait peu à peu devant nos yeux. C’est l’inverse qui constitue son point de départ : le caractère hégémonique de la démocratie, le fait qu’elle se soit imposée comme l’unique horizon de toute expérience politique. Et ce n’est rien d’autre que cette hégémonie, non interrogée jusqu’à présent, qui conditionne et limite par avance la critique politique à la question de savoir si on est plus ou moins en démocratie. Ici il s’agit plutôt de savoir comment nous en sommes venu(e)s à faire de cette norme l’alpha et l’oméga de nos pratiques politiques. C’est donc à une histoire critique de la démocratie, de notre être politique, que cet ouvrage se livre, mais non pas de celles qui se pratiquent sur le mode de l’hagiographie : nul récit de la liberté du peuple en lutte ici, mais le tableau clinique d’un mode de gouvernement de la dimension politique de notre existence, de la police de nos conduite politiques. En effet, ce livre entend montrer que nous avons été faits démocrates à travers des dispositifs de pouvoir et de contrôle des masses bien définis dont l’objectif global a été de neutraliser les politiques insurrectionnelles ou révolutionnaires encore très vivantes il y a peu (mais qui refont surface aujourd’hui). Si bien que notre problème ne devrait plus être celui de réaffirmer la démocratie, mais celui d’en sortir. Car y rester c’est rejouer le scénario même qui organise l’impuissance contemporaine. ” (Ali Kebir)

 

Au Café Michèle Firk

Vendredi 22 mai 2015 – 20H30

Pour fêter les 3 ans d’existence du café-librairie Michèle Firk, Yves Pagès vient y présenter sa conférence-performance :
Emploi fictif et sommeil paradoxal (expérience en cours)

Sleep in progress or work in regress ? (conférence) À première vue, ça ressemble au cours magistral d’un ponte de médecine face à un amphi d’étudiants en première année. Le docteur X. Y*** éclaire quelques notions de psychophysiologie du travail à l’aide de « diapos » illustratives projetées sur écran. En moins d’une heure, il va tenter d’épuiser son sujet : l’évolution ergonomique du rapport au labeur depuis l’homme préhistorique (l’âge de pierre) jusqu’au télé-vigile (l’âge du drone). Exercice de synthèse surhumaine qui, entre raccourcis abscons et obscures digressions, le conduira à dévoiler le ressort méconnu de toute activité humaine : le sommeil paradoxal. Sleep in progress ou work in regress ? Tant qu’à croire ce singe savant sur paroles, autant passer à l’acte. Ce sera l’objet d’une ultime « expérience en cours », au moyen d’une série de QCM (Questionnaire à cobayes multiples).

Du samedi 23 au lundi 25 juin 2015 – 14H à 17H

 

Les Pépinières européennes pour jeunes artistes présentent
GIUSEPPE L.BONIFATI

DIVANO OCCIDENTALE ORIENTALE PERFORMING ARTS GROUP

Gratuit sur réservation :  info@divanoccidentaleorientale.com

Une restitution publique aura lieu le Mercredi 24 Juin à 20h30 à La Maison de l’Arbre. Entrée libre.

Artiste de la relation à l’autre, lauréat d’une résidence à la Cité internationale des Arts de Paris dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, Giuseppe L.Bonifati interroge notre société qui uniformise, standardise, efface les singularités, tandis que des communautés tentent de s’affirmer avec leurs vêtements, leurs uniformes, leurs coutumes et leurs croyances.

Artiste de la relation à l’autre, lauréat d’une résidence à la Cité internationale des Arts de Paris dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, Giuseppe L.Bonifati interroge notre société qui uniformise, standardise, efface les singularités, tandis que des communautés tentent de s’affirmer avec leurs vêtements, leurs uniformes, leurs coutumes et leurs croyances.

Entre la Cité internationale des Arts au cœur de Paris et la Fabrique des Pépinières à Montreuil, Giuseppe L.Bonifati découvre des hommes et des femmes qui viennent du monde entier. Ils se croisent, se côtoient, mais ne semblent pas communiquer entre eux.

Pour susciter de possibles rencontres, Giuseppe L.Bonifati va développer, une démarche paradoxale, en empruntant, à son tour, « un costume » : un Zentai, combinaison qui recouvre le corps dans sa totalité. Une sorte de peau synthétique aux couleurs criardes et ordinaires qui ne laisse paraître aucun signe capable d’identifier celui qui la porte.

Dans cette tenue qui l’isole et le plonge dans une situation de solitude, Giuseppe L.Bonifati va se mettre en observation et en position d’attente dans différents lieux de la ville.

Comment Giuseppe L.Bonifati pourra-t-il, au gré du parcours qu’il dessine à la Cité internationale, mener sa quête, qui résonne avec cette formulation du philosophe de l’altérité Emmanuelle Lévinas “autrui est visage”.

   

Au Café Michèle Firk

Mardi 26 mai 2015 – 18H30

Présentation du N°2 de la revue Jef Klak (Bout d’ficelle)
projection de Appunti – notes sur le film Dodici dicembre de
Jean-Baptiste Leroux

 

À l’occasion de la parution du numéro 2 de la revue Jef Klak : “Bout d’ficelle”, dédié au tissu, à l’industrie textile et aux cultures de la sape : projection du film “Appunti, notes à propos du film Dodici Dicembre”, de Jean-Baptiste Leroux (45′) et discussion autour du reportage de Ferdinand Cazalis “Milano Guide Rouge – Mode, précarité et biosyndicats”.

À partir de ce documentaire qui parcourt Milan sur les traces du film “12 dicembre” – tourné suite à l’attentat de la Piazza Fontana (12 décembre 1969) par les militants de Lotta continua et Pier Paolo Pasolini – ainsi que de la visite guidée de Milan réalisée pour Bout d’ficelle, nous reviendrons sur la géographie et l’histoire agitée de cette ville. Notamment sur l’opéraisme et la grande vague autonome des années 70, et ses héritages à l’heure de l’exposition universelle 2015 qui vient de débuter à Milan: quelles pistes d’organisation autour du travail précaire sont dessinées par l’expérience italienne d’hier et d’aujourd’hui ?

 

Appunti, notes à propos du film Dodici Dicembre
France, 2012, Couleur et N&B, Super 8, DV, 48’

Version originale : Français et italien. Sous-titres : Français. Image : Joachim Gatti, Baptiste Bessette. Son : Pierre-Vincent Cresceri, Anne Sabatelli. Montage : Gilda Fine.

D’abord : un dialogue avec les images d’archive du film tourné par Lotta Continua et Pasolini. Puis : tentative d’actualiser ce matériau historique en prolongeant le geste initial. Au final : enquête sur les liens possibles, viables, entre les urgences et les nécessités d’une lutte et les exigences par ailleurs d’une cinématographie digne de ce nom. Entre divorce ou promesse de conciliation, voilà une exploration pratique mise en oeuvre.

Jean-Pierre Rehm

Au Café Michèle Firk

Mercredi 27 mai 2015 – 16H

Goûter-présentation de

Brins d’Herbe et Graffitis,
revue aléatoire régulière pour enfants de 2 à 7 ans

 

D’abord une maman pour se dire qu’elle voudrait lire d’autres idées à ses enfants,
Puis deux copains pour se dire de quoi on aurait envie,
Et une dizaine pour se dire qu’on en est capables et qu’on le fait.
Et voilà deux tissus colorés, des dessins qui font des histoires, des dessins qui sont juste là, d’autres encore qui font des coloriages, des broderies fleuries, des collages et des jeux et puis deux chansons et six livres lus qu’on prendra le temps d’écouter ensemble assis sur des coussins autour d’un chocolat, s’il pleut encore, d’un grand verre de jus, avec une paille !, si le soleil est venu aussi.

 

Mercredi 27 mai 2015 – 19H à 22H

Les Pépinières européennes pour jeunes artistes
accueillent et présentent
WORKSHOPS, PERFORMANCES ET CONCERTS AVEC TRADE SCHOOL PARIS

 

 

Les Pépinières européennes pour jeunes artistes, organisation culturelle et solidaire, soutiennent l’émergence des économies participatives, fondées sur l’échange.

Dans cet état d’esprit, elles accueillent pour la seconde fois Trade School à la Maison de l’Arbre à Montreuil et contribuent à faire se rencontrer les artistes et les acteurs de la société civile.

Trade School est une école participative fonctionnant grâce au troc d’objets ou de services. Fondée en 2009 à New York par Caroline Woolard (artiste plasticienne et performeuse), Louise Ma (artiste, illustratrice et designer), Or Zublasky (musicien et développeur web), et Rich Watt (artiste, ingénieur, designer et éditeur), Trade School a pour défi de permettre au plus grand nombre de transmettre ses idées et ses talents dans tous les domaines, sans filtre académique ni obstacle financier. La pratique du troc en elle-même est envisagée comme une proposition ouverte pour de nouveaux modes de vie plus directs et humains.

 

La pratique de Trade School séduit de nombreux créatifs et entrepreneurs à travers le monde et en 2014 ce sont à présent plus de quarante Trade School qui ont été développé. Grâce à un logiciel open source le site internet de base permettant les inscriptions et les propositions de cours en ligne chacun peut facilement initier une Trade School dans sa ville. Ce système viral correspond à la philosophie initiale qui souhaite une ouverture maximum dans la transmission des connaissances et permettre au maximum un véritable boum créatif ! Dans la continuité de ce questionnement, à Paris, la première édition de Trade School a eu lieu de juin à juillet 2012 dans le centre d’art contemporain du Palais de Tokyo.

Depuis lors, Trade School Paris organise de nombreux ateliers dans différents endroits.

 

Venez découvrir le concept de Trade School, rencontrer les bénévoles et les participants, découvrir les artistes et profiter d’une programmation de concerts et de performances lors de la soirée de lancement du partenariat, le mercredi 27 mai à partir de 19h.

L’entrée est libre, mais n’hésitez pas à apporter quelque chose à boire ou à grignoter pour agrémenter le buffet !

 

Informations : http://art4eu.net

 

Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/628902363876713/

 

Pour participer ou animer un atelier : Infos et inscriptions: tradeschoolparis@gmail.com

 

Lieu et accès :

La Fabrique des Pépinières à la Maison de l’Arbre / La Parole errante

 

ET A 20H30 

 

JUIN 2015

 Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

Localiser sur un plan / Suivre     et   

 

Vendredi 5 et samedi 6 juin 2015 

20H vendredi –  15H samedi

Spectacle « Le Chantier» 

 Compagnie Naje – Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir 

 

Parce que nous avons toutes et tous une histoire avec le travail. Celui qu’on a, celui qu’on n’a pas. Celui qui nous rend heureux, nous fait souffrir, nous fait violence, nous opprime… « Le Chantier », c’est un spectacle de théâtre-forum qui questionne le travail, le non-travail, le travail bien fait, le travail mal fait, l’aliénation, l’engagement, la fragilité, la santé, le management… Nous vous invitons à découvrir « Le chantier », la nouvelle création de la Cie NAJE (Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir). 60 citoyen-ne-s, comédien-ne-s et amateur-e-s, seront là pour vous accueillir, jouer le spectacle et faire forum avec vous !

Le spectacle est gratuit, mais les réservations obligatoires !

Deux possibilités pour réserver vos places :

1/ Faites votre réservation par mail resanaje@gmail.com. Précisez le nombre de places que vous souhaitez, la date (5 ou 6 juin) et à quel nom vous réservez vos places. Nous vous enverrons un mail de confirmation en vous précisant la « procédure » à suivre.

2/ Ou participez à notre campagne de financement via le site Ulule ! Cette collecte doit servir à financer une partie des frais de ce spectacle, pour que ces grands chantiers d’éducation populaire et de création collective, qui sont l’âme de la compagnie, perdurent ! Pour chaque don, petit ou grand, une place vous est réservée d’office pour le spectacle.

LE CHANTIER Compagnie NAJE- Juin 2015 par COMPAGNIENAJE

Au Café Michèle Firk

Samedi 6 juin  2015 – de 13H à 15H

 

Groupe public de lecture

Séances suivantes les samedis 13, 20, 27 juin (même horaire)

« L’heure est venue pour nous de demander ce que c’est que la philosophie. Et nous n’avions pas cessé de le faire précédemment, et nous avions déjà la réponse qui n’a pas variée : la philosophie est l’art de former, d’inventer, de fabriquer des concepts. Mais il ne fallait pas seulement que la réponse recueille la question, il fallait aussi qu’elle détermine une heure, une occasion, des circonstances, des paysages et des personnages, des conditions et des inconnues de la question. Il fallait pouvoir la poser « entre amis », comme une confidence et une confiance, ou bien face à l’ennemi comme un défi, et toute à la fois atteindre à cette heure, entre chien et loup, où l’on se méfie même de l’ami. »

Nous avions nous aussi envie de nous poser cette question, ensemble, entre amis, en se passant des rôles confortables et figés de l’enseignement, hors du carcan universitaire où la philosophie s’enferme, comme coupée de tout enjeu réel. Expérimenter une pratique libre et collective d’un texte, sans tous les garde-fous habituels qui restreignent la pensée, en assumant les risques et les incertitudes qui en découlent, avec pour seul chemin ce livre et cette question : qu’est-ce que la philosophie ?

 

Au Café Michèle Firk

Jeudi 11 juin  2015 – 19H

 

Présentation d’Hacène Belmessous de son livre :  

Le Grand Paris du séparatisme social

 

Comment les luttes de la Zad de Notre-Dame-des-Landes et les jardins collectifs de la Ferme du bonheur, à Nanterre, peuvent-elles aider à inventer et imposer un droit à la ville ? À produire de l’égalité et non des formes urbaines de la séparation sociale, comme le quartier de la Défense par exemple ? La ville de Paris ne manque pas de contestations ni de résistances contre les managers de l’urbain. L’enquête sociologique de Hacène Belmessous dessine ainsi à partir d’expérimentations et de batailles locales ce que pourrait être une autre ville. Il dresse un état des lieux du monopole des expertises qui essayent de produire la ville sans ceux qui l’habitent. Son livre essaie aussi de penser ce qui relie les résistances de NDDL à celles de Nanterre ou d’autres banlieues. Que pourraient être ces liens, au-delà de toute séparation entre luttes sociales et batailles pour l’autonomie de territoires, puisqu’il s’agit de ne pas reproduire le séparatisme social du Grand Paris ? Et si ces résistances tirent leur force de leur ancrage local, comment de telles expérimentations locales peuvent-elles inspirer, être partagées, et surtout indiquer ce que peut être, dans la France d’aujourd’hui, le droit à la ville ?

Post-éditions. Mars 2015.

 

 

Du vendredi 12 au dimanche 14 juin 2015 

 

Festival Ta Parole

 

BILLETERIE EN LIGNE  www.festivaltaparole.org

 

Vendredi 12 juin. Ouverture des portes à 18H

 

Apéro concert avec les cotons tiges

Fredo des Ogres chante Renaud

Garance

Tout le programme détaillé de la soirée

Samedi 13  juin. Ouverture des portes à 16H

Apéro concert avec les cotons tiges

Loïc Lantoine

Les Yeux d’la Tête

Radio Elvis

Johnny Montreuil

Danny Buckton Trio

Tout le programme détaillé de la soirée

Dimanche 14  juin. Ouverture des portes à 13H30

13h30 :  brunch en famille. Début des concerts à 14h00

 

Apero-concert avec les cotons tiges

Merlot 

Debout sur le Zinc

Romain Didier

Horla

Tout le programme détaillé de la journée

Programmation du Festival Hors Les murs du 5 au 11 juin

 

www.festivaltaparole.org/hors-les-murs-2015

 

Au Café Michèle Firk

Jeudi 18 juin 2015 – 19H30

Présentation /discussion autour de

Lire la première phrase du Capital de John Holloway

Pour John Holloway, auteur de Changer le monde sans prendre le pouvoir (2002, 2007 chez Lux/Syllepse) ainsi que de Crack Capitalism (2010, 2012 chez Libertalia), il convient « d’ouvrir » et de « casser » les concepts classiques de l’économie politique qui se présentent comme neutres et homogènes. C’est derrière cette façade qu’apparaît un monde d’insoumissions et d’antagonismes. Quand la théorie se fait critique, elle propose les pistes d’un changement radical du monde : elle est théorie de la crise. Dans son dernier petit livre, Lire la première phrase du Capital, Holloway revient sur cette « richesse » par laquelle commence Le Capital de Marx pour s’attacher à déceler dans quelle rapport elle se situe vis-à-vis de la « marchandise ». À travers cette analyse, on saisit le pari de cet auteur proche de l’expérience zapatiste : c’est en renouant avec une lecture des textes et des événements où l’on prend en compte les cris que la pensée de Marx peut redevenir une ressource vivante pour étoffer nos ruptures et nos révoltes.
Avec Julien Bordier et José Chatroussat, l’éditeur et le traducteur du livre, nous évoquerons la singularité de cet auteur du « marxisme ouvert » et nous discuterons de ce qu’il veut nous faire entendre, en échos avec ce qui se joue dans le Mexique d’aujourd’hui, et au-delà.

Libertaria. Février 2015.

 

Jeudi 18 juin 2015 – 20H

 

Les Pépinières européennes pour jeunes artistes présentent

NDOHO ANGE 

ARTISTE INVITEE EN RESIDENCE A LA MAISON DE L’ARBRE

AVEC LA VIDÉASTE MAYA O’MAYA ET LES JEUNES DANSEUSES DE MONTREUIL


Dans le cadre du programme des Fabriques de la culture, les Pépinières développent des programmes de création, de production et de diffusion dédiés aux artistes de la relation à l’autre pour rendre lisibles leurs actions à un large public.

À l’occasion d’une préfiguration de résidence longue avec artiste invité, Ndoho Ange travaille avec les danseuses de la Noue (Association Rues et Cités) à la Maison de l’arbre en collaboration avec la vidéaste Maya O’Maya.
Une restitution de leur travail sera donnée le jeudi 18 juin 2015 à 20h.


NDOHO ANGE (FRANCE)

Artiste performeuse, Ndoho Ange raconte des histoires en dansant. Dans les années 2000, elle se perfectionne en hip-hop et expérimente l’improvisation. Ndoho Ange se forme à la technique de mouvement Dunham qui emprunte à des influences antillaises, subsahariennes, sud-américaines et afro-américaines au centre Free Dance Song. Elle part étudier les danses traditionnelles aux Antilles, où elle rencontre la chorégraphe Léna Blou qui lui enseigne la Technique Ka. Ndoho Ange développe actuellement une recherche chorégraphique sur les mouvements du corps en état de transe. Ndoho Ange a initié en 2014, un projet chorégraphique en binôme avec l’éducatrice Katia Baudry et une dizaine de jeunes filles montreuilloises.
Ce projet sera développé dans le cadre de cette résidence avec artiste invité, en relation avec la vidéaste Maya O’Maya.

MAYA O’MAYA (CONGO)

Artiste visuelle pluridisciplinaire, née en 1981 à Brazzaville (Congo), Maya O’Maya accumule et détourne les éléments de similitudes et de différences entre les cultures.
Dans ses combinaisons une multitude de références se confrontent.
Sa production transversale prend des formes multiples. Ses installations présentent différents médiums (dessins [traditionnels ou digitaux], peintures, photographies, assemblages etc.)
Pour Maya les icônes détournées sont les composants visibles d’une culture. Dans ses productions elle questionne les origines des images, et donne à voir un itinéraire, un processus, celui de leurs propres réalisations. Diplômée en 2007, avec mention très bien d’un Master de recherche en Arts plastiques, Design et Medias numérique de l’université Panthéon Sorbonne, Maya O’Maya vit et travaille à Paris.

La Fabrique des Pépinières à la Maison de l’Arbre. Entrée libre.

Avec le soutien: du conseil régional d’Ile-de-France – programme Fabriques de la Culture, la Mairie de Paris – programme de résidence à la Cité internationale des Arts, la Commission européenne, le Ministère de la Culture et de la communication, le Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports et le conseil général de Seine-Saint-Denis.
Avec le concours de : L’Association Rues et Cités et Katia Baudry, La Parole Errante à la Maison de l’Arbre, NOVA et Arte Créative.

Du vendredi 19 au dimanche 21 juin 2015 

Ouverture le vendredi à 18H

 Conférences gesticulées

 

C’est quoi une conférence gesticulée ?
« A l’origine c’est une blague ; un acte impertinent d’homme remonté contre un système. Aujourd’hui c’est devenu un concept, un outil militant dont tout un chacun peut se saisir. »
Le Lien social, no 1113, 11 juillet 2013

Objet hybride entre le spectacle et la conférence, la conférence gesticulée mélange des savoirs « chauds » — vécu personnel du conférencier gesticulant, expériences professionnelles, anecdotes — et des « savoirs froids », plus théoriques et se termine par un atterrissage politique (ce qu’on peut faire pour agir sur ce sujet).
Cette approche par le récit (un conférencier explique, un gesticulant raconte), ce mélange de « chaud » et de « froid »  donne une force au sujet inégalée par une conférence, un film, une exposition ou un livre.

www.lecontrepied.org

 

 

Télécharger le programme complet 

 

Vendredi 19 juin

18H  Le mystère du journalisme jaune par Philippe Merlant 

Sur les traces de Joseph Rouletabille, Philippe Merlant part élucider ce très grand et très curieux mystère : « Pourquoi les médias sont-ils si souvent du côté du manche, du côté du pouvoir, du côté des puissants ? » Une enquête de l’intérieur, nourrie par quarante ans d’exercice du métier de journaliste. Et une invitation à trouver des pistes pour réconcilier information et démocratie.

20H30  L’Economie Sociale et SoliTaire par Irena Havlicek

Margaret Thatcher a menti : il y a une alternative : c’est l’économie sociale et solidaire. En tout cas moi, j’y ai cru. A mort. Et puis, chemin faisant, j’ai vu que ce n’était pas gagné… Car le capitalisme est déjà sur le coup. Et sous-couvert de social et de solidarité, on veut nous faire gober de drôles de trucs.
 Une conférence gesticulée sur l’ESS, massacrée sur scène par Irena Havlicek. 
AMES SENSIBLES S’ABSTENIR ! 
Il y est question de misère et de nécessité, d’associations qui crèvent, de coopératives qui s’égarent, de management, de syntaxe et encore de cette saleté qu’est l’investissement à impact social. Sans oublier la loi sur l’ESS, les bénévoleurs, la conquête de nouveaux marchés, l’intérêt général, la langue de bois, des histoires de pauvres, d’étrangers et de fous… et de femmes aussi.

Samedi 20 juin

18H30  Je vais tout CAF’ter : Le RSA, un droit qui fonctionne à l’envers !  par Leïla

La CAF ça vous donne le CAF’ard? Vous voulez comprendre comment fonctionne cette machinerie administrative et pourquoi on ne cesse d’entendre parler de fraude aux prestations sociales alors que le RSA passe à côté de 50% de son public? Cette conférence gesticulée est faite pour vous! Venez explorer les dessous des CAF’fouillages CAF’Kaiens, des heurts et malheurs du « nouveau management public », de la protection sociale et du RSA. Expression d’éducation populaire, incarnée et engagée, cette représentation articule des connaissances universitaires et des expériences vécues. Elle explore, avec ironie et critique, ce qui se joue des deux côtés du guichet, dans les relations administratives de gestion de la précarité. Elle décortique le rôle des politiques de la CAF dans l’évolution des droits femmes et certaines belles avancées sociales qui nous changent la vie !  

21H30  L’être humain dans la tourmente de l’idéologie dominante libérale par Stéphane Yves

Depuis son enfance, Stéphane n’arrive pas à s’intégrer dans un système qu’il trouve illogique, saugrenu, inhumain, alors il s’interroge. Qu’est ce que l’éducation, le travail, l’emploi ? Pourquoi avons nous « choisi » de vivre ainsi, dans un monde  capitaliste, où la propriété, la finance, le commerce des multinationales conditionnent notre mode de vie ? En proposant son modèle de société, il essaie, accompagné de ses amis Max le ver de terre, Myrtille l’abeille et Toufou l’écureuil, de comprendre comment l’espèce humaine s’est engagée dans un système non coopératif, un système qui massacre les richesses naturelles et qui nous dépossède de nous-même.  

Dimanche 21 juin

11H  Alors on danse par Claire Caron

Ou « comment j’ai retrouvé le sens de l’orientation scolaire et professionnelle/”
Dans un monde professionnel complexe et mouvant, nous sommes tous un jour confronté aux choix d’orientation. Au lieu de déchanter, Venez écouter la petite musique intérieure d’une conseillère qui s’emmêle les pieds dans le système !
Une conférence qui fait gesticuler le décrochage scolaire, la réforme de la formation professionnelle, la prospective et son proche compagnon l’adéquationnisme.

14H Tu sais les savoirs, c’est pas pour moi  par Sid et Hugo 

C’est notre histoire. On s’est battu et on a perdu. Aujourd’hui la loi LRU de réforme de l’université est là, et tout ce qu’on avait redouté est en train d’arriver : augmentation de la dépendance financière envers les entreprises privées, sélection déguisée, manque de moyens, concurrence entre les facs… On a perdu mais il était impensable de ne rien faire. De retourner apprendre gentiment nos leçons.
Du coup on a créé une université populaire. L’université populaire c’est l’université idéale, non ? Le savoir pour tous et gratuit. De la philosophie, de l’histoire, de la sociologie, le tout accessible à tous et en débattant.
Sauf qu’on n’avait pas tout le monde et surtout pas les classes populaires dans notre université. Et puis la diffusion des savoirs d’accord mais pourquoi faire ?
Nous on a arrêté de croire que le savoir était émancipateur par nature. Des fois il sert précisément à l’inverse. Il sert à faire taire, à déposséder, à dominer. C’est pas par hasard que certains pensent qu’ils ne savent rien, que réfléchir c’est pas pour eux. Ceux qui se pensent crétins, idiots ou cancres. Ceux qu’on écoute jamais, ceux qui sont invisibles, ceux qui sont racontés, ceux qui sont expliqués. Les illégitimes.
Depuis on fait autrement tout en continuant à se poser plein de questions. Avec l’Université populaire on a fait un sacré bout de chemin et on a appris beaucoup de choses. Les premiers qu’elle a transformé, c’est nous. Grâce à elle on monte sur scène aujourd’hui pour vous raconter tout ça.

16H30 La recherche scientifique au service de l’humanité (la plus aisée) par Benjamin Cailllard 

Nous avons un comportement légèrement schizophrène face à la science… D’un côté elle se cache derrière l’essentiel des innovations technologiques qui polluent la planète et créent une société de contrôle absolu, seule voie d’échappatoire pour nos soi-disant démocraties; d’un autre côté, 3 personnes sur 4 croient que c’est de la recherche scientifique que viendront les solutions aux grandes maladies, à la pollution, à la  famine…

Maître de conférences en cours de démission à l’université de Bordeaux, ayant travaillé dans le domaine des micro et nanosystèmes, Benjamin Caillard est par ailleurs militant multi-récidiviste.

Sillonnons l’univers de la recherche, de la place que la politique y occupe – ou pas – et découvrons l’itinéraire d’un gars en colère qui a longtemps cherché à concilier sa profession et sa volonté d’enfant d’améliorer le bien-être de l’humanité en faisant du service public, le con.

18H30 Des lendemains qui chantent de et par Jacques Esnault du collectif 1984 de Bruxelles 

Nous n’avons pas toujours vécu à genoux. En fait, notre classe sociale n’a jamais cessé de lutter.  Jamais complètement.  Des chants innombrables, parfois anonymes, ont accompagné ces combats. Retrouvons-les, redressons-nous de nouveau… et qu’adviennent, enfin, des lendemains qui chantent !

20H30 Dernier tango pour les services publics par Thierry  Rouquet

Il m’avait dit « écrire une conférence gesticulée, c’est pas sorcier ! Il te faut un thème, politique bien sûr, de gauche cela va de soi et puis un fil rouge, juste de quoi construire ton « scoubidou » !! ». Les copains eux disaient « le tango, ouah, en fil rouge, c’est génial !! » Y’avait juste qu’entre privatisation des services publics et tango, je ne voyais pas bien le rapport. A vrai dire, j’étais même convaincu qu’il n’en existait aucun. Et puis c’est venu ! Ce lien, évidemment, c’était l’Argentine. Une Argentine, qui à la fin d’une dictature militaire va confier le pouvoir au libéral Carlos Menem qui fera advenir les thèses de Friedrich Hayek et Milton Friedman, plongeant son pays dans le chaos social tout en le ruinant. Les « services publics » furent les premiers visés par cet article du « décalogue menemiste » qui servait de viatique à ses ministres: « rien de ce qui appartient à l’État ne doit rester à l’État ! ». Dans le même temps, dans cette autre patrie du tango qu’est l’Uruguay, Ronald Reagan lançait des négociations qui allaient aboutir à la naissance de l’organisation mondiale du commerce. Là encore les « services publics » devaient prendre le chemin de la « libéralisation », la bien mal nommée, puisqu’il s’agit en fait de les privatiser, éducation et santé faisant partie des plus alléchantes perspectives de rendements financiers. Mais, à Buenos Aires, le tango a toujours été un catalyseur de résistance, à la junte militaire d’abord puis à la junte économique en costume trois pièces ensuite. Alors, un « dernier tango » pour résister, amis aussi pour entrevoir une alternative à partir des « services publics » et du modèle, subversif du capitalisme, que constitue la « fonction publique » qui les sert et qu’analyse le chercheur Bernard Friot.

Au Café Michèle Firk

Vendredi 19 juin 2015 – 19H

 

Discussion croisée

entre l’historienne Fanny Bugnon

(Les Amazones de la terreur. Sur la violence politique des femmes, Ed. Payot)

et l’écrivain Alain Lacroix

(Ulrike Meinhof 68-76 RFA, Ed. Pontcerq)

En croisant deux approches différentes, une recherche historique d’un côté, et un travail littéraire de l’autre, nous poserons cette question : la violence politique a-t-elle un sexe ?
 Ulrike Meinhof, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, puisqu’on parlera beaucoup d’elles, ont-elles
quelque chose de particulier ou de commun ? « Amazones de la terreur », « femmes terroristes »… Venues contester le monopole historique de la violence et de ses outils par les hommes, elles ont brisé un tabou anthropologique. En focalisant ses recherches sur la mise en récit de cette violence politique, Fanny Bugnon montre à quel point leur démarche, bousculant l’ordre des sexes, a suscité panique morale et minimisation de leur parole politique. 
Dans un tout autre exercice, Alain Lacroix fait la tentative de restituer dans le souffle de cette époque, l’une de ces voix perdues, celle d’Ulrike Meinhof.

Samedi 20 juin 2015 – 9H30 à 19H

Télécharger le programme détaillé (PDF)

Du lundi 22 au mercredi 24 juin 2015 – 14H à 17H

 

Les Pépinières européennes pour jeunes artistes présentent
GIUSEPPE L.BONIFATI

DIVANO OCCIDENTALE ORIENTALE PERFORMING ARTS GROUP

Une restitution publique aura lieu le Mercredi 24 Juin à 20h30. Entrée libre.

Gratuit sur réservation :  info@divanoccidentaleorientale.com

 

Artiste de la relation à l’autre, lauréat d’une résidence à la Cité internationale des Arts de Paris dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, Giuseppe L.Bonifati interroge notre société qui uniformise, standardise, efface les singularités, tandis que des communautés tentent de s’affirmer avec leurs vêtements, leurs uniformes, leurs coutumes et leurs croyances.

Artiste de la relation à l’autre, lauréat d’une résidence à la Cité internationale des Arts de Paris dans le cadre d’un partenariat avec la Ville de Paris, Giuseppe L.Bonifati interroge notre société qui uniformise, standardise, efface les singularités, tandis que des communautés tentent de s’affirmer avec leurs vêtements, leurs uniformes, leurs coutumes et leurs croyances.

Entre la Cité internationale des Arts au cœur de Paris et la Fabrique des Pépinières à Montreuil, Giuseppe L.Bonifati découvre des hommes et des femmes qui viennent du monde entier. Ils se croisent, se côtoient, mais ne semblent pas communiquer entre eux.

Pour susciter de possibles rencontres, Giuseppe L.Bonifati va développer, une démarche paradoxale, en empruntant, à son tour, « un costume » : un Zentai, combinaison qui recouvre le corps dans sa totalité. Une sorte de peau synthétique aux couleurs criardes et ordinaires qui ne laisse paraître aucun signe capable d’identifier celui qui la porte.

Dans cette tenue qui l’isole et le plonge dans une situation de solitude, Giuseppe L.Bonifati va se mettre en observation et en position d’attente dans différents lieux de la ville.

Comment Giuseppe L.Bonifati pourra-t-il, au gré du parcours qu’il dessine à la Cité internationale, mener sa quête, qui résonne avec cette formulation du philosophe de l’altérité Emmanuelle Lévinas “autrui est visage”.  

 

Au Café Michèle Firk

Vendredi 26 juin 2015 – 19H30

Présentation-discussion de Micrurus

 

Nous sommes le Collectif Médecine Libertaire. Ce collectif est composé d’individu·e·s qui souhaitent penser et agir autour de la santé, de la médecine et du corps, dans une perspective anarchiste. Pour nous le système médical est l’un des relais des dominations de classe, de « race » et de genre ; la question de la santé pose la question du rapport à la norme et à la normalité que nous voulons subvertir. Dans ce cadre, nous tentons aussi de définir des bases théoriques communes pour à la fois penser et lutter contre les travers sinistres du système médical actuel. Ceci passe aussi par la mise en œuvre de pratiques collectives, libératrices et autonomes, afin de se réapproprier nos corps et nos vies.

À travers Micrurus nous avons simplement souhaité penser et faire penser la médecine d’un point de vue libertaire. Autant parce que la médecine et le rapport que nous pouvons avoir à nos corps est une porte d’entrée dans le politique des plus conséquentes, que parce que ce thème a peu été exploré dans le courant de pensée « anti-autoritaire » de ces dernières années.
Que l’on fasse une analyse structurale de l’organisation politique de la médecine occidentale ou que l’on se penche sur le biopouvoir et les rapports intimes que chacun·e d’entre nous a pu expérimenter à son contact (ou plutôt au contact de ses institutions ou de ses représentant·e·s), il y a un exercice rupturiste important à mettre en œuvre. Cette exercice, nous le faisons nôtre dans le but d’arracher aux dominant·e·s ou à leurs systèmes une autonomie des corps dans une perspective émancipatrice plus large.
La cohérence de ce premier Micrurus est aussi complexe que son sujet.
Certains des textes choisis ici proposent des visions globales, d’autres adoptent des axes de réflexions plus particuliers. Nous avons également choisi de mettre en avant la place du ressenti dans l’activisme politique. Notre but ici n’est pas de construire une nouvelle doctrine, mais de rassembler des textes qui peuvent nourrir la réflexion et amener à des actions.

Revue Micrurus. Contre le médecine et son monde : www.sous-la-cendre.info/2562/sortie-revue-micrurus

 

Samedi 27 juin 2015 – 15 H
 

Samedi 27 juin et dimanche 28 juin 2015
19H30 samedi –  17H dimanche


CAP* – Coopérative Artistique de Production présente

 Ceux qui sont à la guerre et ceux qui n’y sont pas
1914-2018 Triptyque

 

Hortense a dit je m’en fous de Georges Feydeau (1916)
La sortie au théâtre de Karl Valentin (1918)
Dans le vif de Marc Dugowson (2004)

Durée : 2h15 avec entracte

Réservation souhaitée : adm.capetoile@gmail.com

P.A.F : 5 euros

Depuis le début de l’année avec une vingtaine d’habitants de Montreuil et ses environs nous explorons, à travers des textes, des photographies, des films, les échos que la Première Guerre mondiale peut encore faire résonner en nous.

Au cours d’un atelier qui a lieu tous les lundis soir à CAP*- La Fabrique, nous avons travaillé sur trois textes de théâtre écrits pendant ou sur cette période, matériaux que nous avons coupés, démontés à la manière des dadaïstes, puis remontés avec des images, de la danse et des textes écrits par les participants.

CAP* est une Coopérative Artistique de Production, qui rassemble des artistes de différentes disciplines : Dominique Aru (Cinéaste), Bernard Bloch (Le Réseau Théâtre), Evelyne Pelletier (Comédienne), Philippe Lanton (Metteur en scène/le Cartel), Olivier Renouf (danseur Chorégraphe), Isabelle Rèbre (Auteure dramatique et cinéaste).

CAP *- La Fabrique – 10 rue Edouard Vaillant 93100 Montreuil

capetoile.over-blog.com

JUILLET 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

Localiser sur un plan / Suivre     et   

 

Au Café Michèle Firk

Jeudi 2 juilllet 2015 – 19H

Nucléaire, la fabrique de l’oubli  

écoute collective des épisodes 11 & 12

 

« Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima , d’Arkadi Filine et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse , de Svetlana Alexeievitch.
À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après “quelque chose” se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours
en cours, celle de Tchernobyl aussi.
Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique. »
Episode 11 : Déchets éternels
Episode 12 : Domestiquer les contestation

 

Au Café Michèle Firk

Vendredi 3 juilllet 2015 – 18H

Discussion entre Didier Fassin et le collectif 8-juillet

 

« A côté de la police en uniforme, dont l’équipement et le mode d’action s’apparentent de plus en plus à ceux de l’armée régulière, notamment pour ce qui est des opérations de maintien de l’ordre ; les unités spéciales qui agissent dans les quartiers populaires, composées d’agents en civils, jouissant d’une grande autonomie par rapport à l’institution, autorisées à user de la force et à s’affranchir de la légalité, bien plus que leurs collègues, ressemblent aux groupes paramilitaires déployés en divers endroits de la planète. »

(Didier Fassin, La force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers, Seuil, 2011).

Didier Fassin est sociologue et anthropologue, il enseigne actuellement à l’université de Princeton dans le New Jersey et à l’EHESS à Paris. Pour l’écriture de La force de l’ordre, il a partagé le quotidien de brigades anti-criminalité (BAC) dans l’exercice de leur fonction en Seine-St-Denis pendant 14 mois de 2005 à 2007.
Les conclusions sont affligeantes de réalisme. Elles approfondissent et analysent ce que l’on peut observer à notre manière dans nos relations avec la police (et plus spécifiquement avec
la BAC), dans les geôles de garde à vue, dans nos quartiers ou dans des manifestations : contrôles au faciès, insultes racistes, violences en tout genre, impunité…
Le collectif huit-juillet s’est formé après que plusieurs personnes se soient faites blessées et une éborgnée par des tirs de flash-ball un soir de 2009 à Montreuil. S’organiser face à la répression nous a conduit à rencontrer d’autres blessés et mutilés par la police. Dans les quartiers populaires, lors de rassemblements et manifestations publiques, politiques ou sportives, c’est souvent la BAC qui vient brutalement exercer son pouvoir terrorisant.
En croisant des expériences de confrontations avec la police et des analyses issues de terrains ethnographiques, la discussion cheminera vers des sentiers que l’on espère improbables.
https://collectif8juillet.wordpress.com/

 

Samedi 4 et dimanche 5 juillet 2015

4ème Foire à l’autogestion

www.foire-autogestion.org

 

Au Café Michèle Firk

Lundi 6 juilllet 2015 – 19H

Projection de Pénélope, film de Claire Doyon pour la dernière de l’atelier anti-psy

Mère d’une petite fille atteinte d’autisme, Claire Doyon, la réalisatrice, décide de tenter de soulager son enfant en se risquant à un lointain périple. Toutes deux vont se retrouver aux confins de la Sibérie mongole, en quête d’un chamane et de ses talents de guérisseur. De Paris aux steppes, le décor, on s’en doute, change. Ce qui soulignait le sentiment d’étouffement auquel l’enfant est soumise dans la capitale devient, dans un cadre de western épique, l’espace immense où ses gestes, certes toujours signaux de douleur, d’apnée, prennent soudain une autre dimension. Bras et tête levés au ciel, sa silhouette fragile semble peu à peu se fondre dans la vastitude de ce paysage si dégagé.
De ces rites archaïques auxquels, impressionnée, Pénélope est livrée, aucune garantie d’efficacité ne saurait être donnée bien sûr, et les parents en sont conscients. Mais ce voyage est entrepris surtout pour tâcher de déplacer la souffrance, physiquement, géographiquement, de la devancer ou de la noyer au milieu d’une culture inconnue. Du coup, les images tournées par Claire Doyon dans ce portrait de sa fille ne s’installent nulle part, jamais elles ne se contentent d’observer ; elles se révèlent plutôt, entières, faites d’amour, d’abandon, habitées de ce léger déséquilibre qui laisse y souffler par bourrasques le vent de la foi.
 (Jean-Pierre Rehm, FID, 2012)

Pour en savoir plus, un lien vers des émissions autour du travail de Fernand Deligny et l’accueil des personnes dites « autistes » :
http://www.intempestive.net/hors-du-langage-un-territoire 

Samedi 11 juillet 2015 à partir de 14 H

 

Plus d’informations sur la page   de l’évènement  

 

 

Du dimanche 26 juillet au dimanche 2 août 2015

TANGO ROOTS FESTIVAL  

Vème édition

Programme / inscriptions cours / réservations : www.tangorootsfestival.com 

Suivre sur  

 

 

Profondément enraciné dans une collaboration France / Amérique du Sud, ce festival souhaite réaffirmer et développer les relations privilégiées entre la France, l’Argentine et l’Uruguay. Associant le « Patrimoine matériel et immatériel » (UNESCO) de ces trois pays à la création contemporaine, il met en avant une tradition, tout en proposant la création d’un évènement personnel et original.
La créatrice, Sylvia Gerbi, souhaite valoriser et développer la relation étroite entre la France, l’Argentine et l’Uruguay au travers de leur histoire commune, mais aussi de leurs liens actuels.

En faisant interagir des artistes français, argentins et uruguayens autant dans la production que dans sa réalisation, le TANGO ROOTS est désormais un  évènement annuel international qui, durant une semaine, invite le public à découvrir ou approfondir, sous une forme pluridisciplinaire, le tango, et également les folklores.

En donnant naissance à une matière artistique qui lie création et questionnement scientifique (histoire, science du mouvement, sociologie, musicologie…) le festival développe la pratique du tango tout en générant des échanges interculturels.

L’intitulé ROOTS (racines) symbolise la forme du festival dans sa volonté de faire le lien entre héritage du passé et innovation.

À l’age d’or du tango, chaque quartier de Buenos Aires avait son propre orchestre. Les musiciens donnaient au bal un style bien particulier et la musique orchestrait la danse tout en lui conférant sa forme. Le Tango Roots Festival s’inspire de toute cette période pour donner lieu à ce type de rencontre  interactives, mettant ainsi en lumière une symbiose entre la musique vivante et la danse. Le festival souhaite également faire vivre les cultures populaires et particulièrement inclure à son programme les danses et musiques originaires du Rio de la Plata et du nord de l’Argentine. 

 

AOUT 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

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Du dimanche 26 juillet au dimanche 2 août 2015

TANGO ROOTS FESTIVAL  

Vème édition

Programme / inscriptions cours / réservations : www.tangorootsfestival.com 

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Profondément enraciné dans une collaboration France / Amérique du Sud, ce festival souhaite réaffirmer et développer les relations privilégiées entre la France, l’Argentine et l’Uruguay. Associant le « Patrimoine matériel et immatériel » (UNESCO) de ces trois pays à la création contemporaine, il met en avant une tradition, tout en proposant la création d’un évènement personnel et original.
La créatrice, Sylvia Gerbi, souhaite valoriser et développer la relation étroite entre la France, l’Argentine et l’Uruguay au travers de leur histoire commune, mais aussi de leurs liens actuels.

En faisant interagir des artistes français, argentins et uruguayens autant dans la production que dans sa réalisation, le TANGO ROOTS est désormais un  évènement annuel international qui, durant une semaine, invite le public à découvrir ou approfondir, sous une forme pluridisciplinaire, le tango, et également les folklores.

En donnant naissance à une matière artistique qui lie création et questionnement scientifique (histoire, science du mouvement, sociologie, musicologie…) le festival développe la pratique du tango tout en générant des échanges interculturels.

L’intitulé ROOTS (racines) symbolise la forme du festival dans sa volonté de faire le lien entre héritage du passé et innovation.

À l’age d’or du tango, chaque quartier de Buenos Aires avait son propre orchestre. Les musiciens donnaient au bal un style bien particulier et la musique orchestrait la danse tout en lui conférant sa forme. Le Tango Roots Festival s’inspire de toute cette période pour donner lieu à ce type de rencontre  interactives, mettant ainsi en lumière une symbiose entre la musique vivante et la danse. Le festival souhaite également faire vivre les cultures populaires et particulièrement inclure à son programme les danses et musiques originaires du Rio de la Plata et du nord de l’Argentine. 

 

Samedi 29 et dimanche 30 août 2015 – 13H

 

Le Cheval qui se suicide par le feu d’Armand Gatti
Hommage à Leonid Pliouchtch

 

Une pièce de 5h en 5 épisodes.

Une nouvelle création du collectif des metteurs en scène d’Armand Gatti (Mohammed Melhaa, Eric Salama,  Matthieu Aubert, Jean-Marc Luneau).

Avec le concours de 32 comédiens amateurs, professionnels, étudiants, de l’association Ideokilogramme* de Montpellier, du département théâtre de l’université de Strasbourg, du Groupe Topo de Montreuil, des amis de Neuchâtel (compagnie le Jardin qui rêve) et de Genève.

Réservations, uniquement par mail, à courrier@laparole-errante.fr
Entrée libre.

13H Ouverture de l’exposition
Hommage à Leonid Pliouchtch, dissident soviétique, décédé en France cette année.

14H Durée : 1h.
I. Selmaire du constructeur Chevalet
Strasbourg.
Mise en scène : Mohammed Melhaa.
Chef de chœur : Delphine Didier.
Avec le département théâtre de l’université de Strasbourg : Delphine Didier (Chevalet + guitare), Alexandre Faller (Outsider), Anne Groh (Demi-Centaure), Maxime Knepsler (Cheval d’arçons + piano), Alexandru Pamfile (Cheval de frise), Gabrielle Sumet (Licorne), Maria Luisa Ugaz Merino (Poney de Troie), Valentin Ventosa (Grands Chevaux + violoncelle).

15H20 Durée 1h20.
II. Selmaire d’Outsider, le cheval du Batko qui voulait refaire l’Histoire
suivi du Selmaire de Poney de Troie, l’avion détourné vers la Terre promise
Montpellier.
Mise en scène : Matthieu Aubert.
Musique : Héloïse Valézy, Michel Arbatz.
Assistante mise en scène : Sarah Lazarus.
Avec l’association Idéokilogramme de Montpellier : Hugo Botter (Martchenko, Liu Shaoqi), Pierre Descamps (Lénine, Pompidou), Sophie Légeret (Bondarenko, un travailleur), Laurie Perissutti (Nina, Pilote), Sophie Poma (Galina, Poney de Troie + piano), Juliette Riondet (Pétia Archinov, Svetlana Staline + violon), Joël Zoumana (Outsider, Dr Young + guitare).

17H Durée : 1h.
III. Selmaire du Cheval d’arçons qui se croyait être la ville de Berlin
Montreuil.
Mise en scène : Jean-Marc Luneau.
Avec le Groupe Topo de Montreuil : Lucas Arnoldi (Klaus, Werner), Noémie Beauvallet (Chevalet), Jean-Marie Clairambault (Klaus, Mickael), Lucie Guesnier (Inga), Maëlle Leduc-Corbet (Cheval d’arçons), Audrey Olivetti (Cheval d’arçons), Pauline Rumen (Liesel Trakl), Adrien Tournier (Rafael Las Fuentes), Sébastien Turner (Annibal) et Stéphane Gatti.

18H Durée : 1h20.
IV. Selmaire du Cheval de frise qui ne voulait pas mourir de bonheur
Neuchâtel (Suisse).
Mise en scène : Eric Salama.
Musique : Lucien Dubuis.
Avec l’association La Roulotte des mots : Alexey Blajenov (Cheval de frise), Isabelle Pauchard (Doctoresse Ellochka Cannibale), Catherine Rohner (Fou privilégié), Lolita Frank Huguenin et Ludovic Payet (Docteur Karakhanov), David Lutolf (Elsakoch), Lucien Dubuis (Karpovsky), Olivier Guibert (Infirmier).

19H20 Durée : 20 min.
V. Selmaire général autour d’un repas ambigu
Strasbourg.
Mise en scène : Mohammed Melhaa.
Chef de chœur : Delphine Didier.
Avec le département théâtre de l’université de Strasbourg : Delphine Didier (Chevalet + guitare), Alexandre Faller (Feux cellule n°23 + hippodrome), Anne Groh (Feu éteint), Maxime Knepsler (Langues de feu + piano), Alexandru Pamfile (Feux de l’été), Gabrielle Sumet (Feux de balisage), Maria Luisa Ugaz Merino (Feu follet), Valentin Ventosa (Feux d’artifice + violoncelle).

 

Ce Cheval qui se suicide par le feu, c’est une métaphore du socialisme en marche vers la terre promise, mais qui, en cours de route, se détourne de son but et détruit lui-même ses propres fondements. A travers une écriture qui évoque le cirque et la foire, qui flirte souvent avec le numéro de clown, Le Cheval qui se suicide par le feu est une critique drôle et acerbe d’un socialisme qui rêvait de changer le monde, mais qui après avoir abouti à la dictature stalinienne, avec ses goulags et ses internements abusifs, s’est aujourd’hui résigné chez nous, à ne plus parler que de pouvoir d’achat, de compétitivité, de croissance économique. Tournant le dos à la pièce historique et chronologique, Gatti se saisit du matériau de l’histoire, le pétrit, en exhume des figures, des spectres qui nous invitent à une plongée vertigineuse dans les abîmes du siècle.

Par-delà le pamphlet, la pièce est aussi un hommage passionné aux idées libertaires et à ceux qui, comme Nestor Makhno, Buenaventura Durruti, Kropotkine, Malatesta, Nicolas Sacco, Bartolomeo Vanzetti, les ont portées. Bien qu’amer et lucide quant au langage révolutionnaire et à ses avatars, Gatti ne renie à aucun moment son engagement ; sa « terre promise », il continue à la chercher, arpentant les mots, la langue et l’histoire des idées, refusant ce que d’autres ont admis comme une fatalité. Et si son rire remue vigoureusement les braises d’un socialisme que certains ont trop vite enterré, c’est bien pour en attiser la flamme, et non pour l’achever. C’est ainsi que le théâtre devient avec Gatti, le lieu de tous les possibles et de toutes les transcendances.

Le Cheval qui se suicide par le feu a été lu du 12 au 30 juillet 1977 au XXXIe Festival d’Avignon à la chapelle des Cordeliers. Production : Théâtre ouvert. Lecteurs: Armand Gatti, Hélène Châtelain, Marc Kravetz, Joseph B. Long, Daniel Dubois, André Wilms. Musiciens : Kirjuhel et Michel Arbatz. En présence de Tania et Leonid Pliouchtch et d’Alexandre Galitch.

SUIVRE LE BLOG DE TRAVAIL : ideokilogramme.blogspot.fr

 

La Parole errante – La maison de l’arbre

9 rue François Debergue

93100 Montreuil. M° croix de Chavaux ( ligne 9)

www.armand-gatti.org

La Parole errante est soutenue par :  Le Ministère de la Culture  (DRAC Île de France), Le Conseil régional d’Île-de-France, Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, La Mairie de Montreuil-sous-bois.

* Idéokilogramme est soutenue par la Ville de Montpellier, le Groupement d’intérêt public de Montpellier, le Conseil Général de l’Herault, et la DRAC Languedoc-Roussillon.

 

 

 

 

SEPTEMBRE 2015

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

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Du jeudi 10 au samedi 12 septembre 2015

Jeudi et vendredi à 19H30 – Samedi 18H

 

TITRE PROVISOIRE

Représentations et débats

 

http://ciesenrevient.wix.com/ciesenrevient

 

Du mardi 15 au vendredi 18 septembre 2015 – 20H30

 

BOUCHERIE DE L’ESPÉRANCE

de KACEB YACINE

 

DENDANA en concert acoustique le 18 à l’issue de la représentation !

 

Israël, quelque part entre 1947 et 1967. Mohamed et Moïse sont voisins. Le premier est chômeur, parfois boucher, le second balayeur de la synagogue. Parfois, ils se disputent pour savoir à qui appartient le désert, et à qui il convient de le balayer. Attika et Esther, leurs femmes, participent à leur tumultueuse association. Les rejoignent parfois des ânes, un coq, un serpent, un chameau, un chien.

 

Expérience interactive!

 
La représentation est enrichie d’un contenu interactif pour smartphones. Pour en profiter, nous vous conseillons d’avoir rechargé votre batterie. Télécharger un lecteur de QR code est un plus. Les instructions d’accès et d’utilisation seront données sur place. Le fait de ne pas pouvoir profiter de ce dispositif n’aura évidemment aucun impact sur le spectacle.

 

 

 

 

Compagnie L’Idiot collectif Texte de Kateb Yacine Texte établi et traduit Zebeïda Chergui Adaptation Marion Tecquert Mise en scène Marion Tecquert  Assistée d’Arthur Mosca Avec Charlotte GressierEdouard Liotard Khouri-HaddadBastien LombardoArthur MoscaCharline Granger, Flore Tricon.

 

Tarifs : 10 euros /8 euros (chômeurs, étudiants, – de 18 ans)
Réservation : idiot.collectif@gmail.com / 06.24.71.25.63

Plus d’infos sur  et sur notre site internet: idiot-collectif.fr

Afficher et télécharger le flyer

Samedi 19 septembre 2015 – à partir de 17H

LE BAL DANS LE NOIR  : SOIREE DE SOUTIEN

www.renardurbain.fr

 

Le Bal dans le Noir c’est avant tout l’occasion de soutenir www.renardurbain.fr C’est le site collaboratif qui vous permet de partager, trouver et commenter des bons plans culturels gratuits qui ont lieu en plein air dans toute l’Île-de-France.

En ligne depuis mai dernier, vous pouvez en profiter toute l’année ! Afin de

financer le développement du site, nous devons récolter 5000 euros, les renards urbains vous invitent donc à faire la fête et à venir illuminer ce beau projet.

Voir la Programmation /  

 

 

Au Café Michèle Firk

Mercredi 23 septembre 2015 – 18H30

 

Présentation

du 9ème numéro de la Revue Z : Toulouse

Quelle grande ville aujourd’hui ne mise pas son avenir sur la recherche de pointe et l’ « innovation » ? Qui n’a pas son pôle de compétitivité, son innopôle, son campus high tech, sa petite Silicon Valley ? Toute métropole ne devient- elle pas technopole ? Pour ce numéro 9, la rédaction de Z s’est installée à Toulouse, haut-lieu de l’informatique et de l’aérospatiale, pour interroger les ressorts et
les conséquences sociales de la course à l’innovation. Faut-il fabriquer des robots pour s’occuper des vieillards ? Des drones pour l’agriculture ? Faut-il continuer à informatiser la société ? Que pensent les chercheurs, les ingénieurs, les informaticiens, de la société qu’ils construisent – et qu’y peuvent-ils ?
Malgré ses promesses de réconcilier nature et technique, de remplacer la ville industrielle polluée par de verts campus, la technopole galope, incontrôlable – Toulouse « gagne » 19 000 habitants chaque année ! De parcs technologiques en entrepôts logistiques, elle engloutit ses campagnes. Les deux déserts du béton et de l’agriculture
intensive se font face. Mais l’arrière-pays toulousain abrite aussi ceux qui cherchent à construire une autre vie, collective, paysanne ou d’artisanat, et défendent un tout autre rapport à la technique. La lutte contre le barrage de Sivens – où un jeune Toulousain a été tué par la police – marque-t-elle le début d’une révolte contre le pouvoir tentaculaire de l’agro-industrie dans la région ? L’exploration toulousaine nous amène également dans la communauté des sourds, qui luttent contre les implants auditifs pour défendre la langue des signes, leur monde sensible et leur culture, particulièrement féconde à Toulouse – c’est une tradition. Elle ne pouvait pas ne pas nous ramener sur le site d’AZF où, quatorze après l’explosion de l’usine de chimie agricole, on vient d’inaugurer un cancéropôle, dans une perspective aussi rédemptrice que lucrative.
Cette itinérance technopolitaine est éclairée par un dossier autour de San Francisco, où l’on rencontre tour à tour les *techies* insouciants qui travaillent pour les géants du numérique de la Silicon Valley, et les pauvres d’Oakland ; un reportage à Bangalore, technopole indienne en plein essor avec sa concentration d’ingénieurs et son nouveau métro. Riche de témoignages, dessins, entretiens, récits, bandes dessinées, cartes, ce numéro se veut une réflexion sur notre rapport aux machines et à la terre.

Télécharger l’edito et le sommaire : www.zite.fr

 

Les 23, 24, 28, 29 septembre 2015
Les 1 et 2 octobre 2015

20H30

Représentations de Elisabeth Bam de Daniil Harms

 

 

Texte Français et mise en scène : Claude Merlin

Distribution : Camille Thomas, Basile Bernard de Bodt, Marc Buard, Jacques Allwright, Bielka, Guy Cambreleng

Création musicale :  Jacques Allwright, Bielka, la Signora Bambini

Lumière : Jean Grison

 

Daniil Harms (1905-1942) fut l’un des plus remarquables parmi les ultimes représentants de l’avant-garde russe (« Front gauche de l’art »), et d’une génération décimée par la répression stalinienne. Cofondateur du groupe Oberiou (Association pour un art réel) vite interdit. D’abord poète, puis prosateur. Son oeuvre, restée longtemps inconnue, est découverte à partir des années soixante.

 

Tarifs : 12 € – 8€ (réduit) – Réservation par mail : merlune@gmail.com

 

 Du vendredi 25 au dimanche 27 septembre 2015

Rencontres, « Face aux violences d’état »

Centre de rétention, prison, hôpital psychiatrique, police…

Rencontres autour de la question de l’enfermement dans et hors les murs.
La réalité de l’enfermement se manifeste à travers une diversité d’institutions et de pratiques : la prison, la prise en charge psychiatrique, les centre de rétention administrative, la police…
Bien que la gestion de l’enfermement ne se réduise pas à ses structures, elles illustrent néanmoins de quelle manière l’ensemble de la société évalue les individus selon des normes qui servent un projet politique national dans une perspective capitaliste, libérale et productiviste. La violence physique et morale qui en sort touche clairement des catégories sociales déjà définit comme marginales et problématiques : les « délinquants », les « fous », les « étrangers », les « pauvres » … La production de ces cases permet de tracer les frontières de la normalité, de sanctionner et de soigner toute personne considérée comme « inapte », « improductive ». Et lorsqu’on se retrouve, soi ou un proche, face à l’une ou à l’autre de ces situations, s’y ajoute la solitude, l’isolement et un sentiment d’impuissance ! A travers ce week end, nous voudrions ouvrir un espace de rencontre et de discussion qui permettrait à la fois d’aborder les différentes spécificités de la prison, de la psychiatrie, de la police et des centre de rétention administrative mais aussi de parler de leur source commune : « la violence d’état ». Il nous semble important de faire des liens entre ces différentes formes d’enfermement et les luttes qui s’y opposent. Selon comment le week-end prendra corps, nous espérons qu’il sera l’occasion d’aborder ces questions dans une perspective de résistances et de luttes afin de rompre avec un sentiment d’impuissance permament. Il s’articulera autour d’une diversité d’ateliers de discussions et de moment de partage plus informels (repas, concerts, projections) qui permettront, en multipliant les prises et les modes de parole de favoriser l’échange. Il nous semble nécessaire que ce week-end prenne une forme où chaque personne ou collectif ait la place de prendre part aux propositions d’atelier, de discussion, sans experts ni spécialistes. Nous vous invitons donc vivement à venir participer et nourrir les débats de vos pratiques, expériences, histoires vécues, pour refuser l’isolement qu’on nous impose, dedans comme dehors.

Plus d’informations : Page

Au Café Michèle Firk

Mercredi 30 septembre 2015 – 18H30

 

Présentation de Cactus Calamité

Fanzine poétique, itinérant et gratuit. Lectures, musique, exposition.

Réalisé entre juin 2014 et mai 2015 dans le Berry

Frapper aux portes,ce que l’on entend, bifurquer, suivre les fils, courir,
écrire, se baigner, des on-dit, couler – vomir le miel.
Hauts faits de sorcellerie,
près du moulin se trouve un champ,
lettres retrouvées d’un fugitif de la fin du 19ème, Bernard Dubois :
sourcier,
les abeilles amnésiques et le glyphosate,
des maraîchers fraîchement installés,
un sommeil de truite,
histoire d’un commis charcutier,
Lévi-Strauss sorti de nulle part,
lectures entremêlées,
la magie de l’oeuf,
sorts,
Ophélia,
etc.

 

OCTOBRE 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

Localiser sur un plan / Suivre     et   

Jeudi 1 et vendredi 2 octobre 2015 – 20H30

Représentations de Elisabeth Bam de Daniil Harms

 

 

Texte Français et mise en scène : Claude Merlin

Distribution : Camille Thomas, Basile Bernard de Bodt, Marc Buard, Jacques Allwright, Bielka, Guy Cambreleng

Création musicale :  Jacques Allwright, Bielka, la Signora Bambini

Lumière : Jean Grison

 

Daniil Harms (1905-1942) fut l’un des plus remarquables parmi les ultimes représentants de l’avant-garde russe (« Front gauche de l’art »), et d’une génération décimée par la répression stalinienne. Cofondateur du groupe Oberiou (Association pour un art réel) vite interdit. D’abord poète, puis prosateur. Son oeuvre, restée longtemps inconnue, est découverte à partir des années soixante.

Tarifs : 12 € – 8€ (réduit) – Réservation par mail : merlune@gmail.com

 

Samedi 3 octobre 2015 – 14H

 

Une société sans argent ?

 

 

14H Projections

16H Intervention et débat  Critique théorique vers une utopie collective

19H30 Théâtre

La femme incomplète

de David Plana

 

Par la Compagnie L’écharpe de Colombine  

 

Un collectionneur d’histoires borderline, d’événements inhabituels et sinistres, dont des objets fétiches sont les seuls témoins muets. Et une menace de mort, un ultimatum qui nous convoie dans une autre histoire âpre : celle d’un homme qui invente des histoires pour payer une dette, et d’une femme qui veut lui barrer la route sans s’apercevoir que, ce faisant, elle l’aide au contraire à s’en sortir. Comment ? Par le détour d’une nouvelle histoire onirique et cruelle.

L’ÉCHARPE DE COLOMBlNE veut faire des spectacles qui soient engagés politiquement ; se bat pour un théâtre populaire ; s’appuie sur une formation solide de l’acteur pour parvenir à une bonne qualité artistique ; choisit la troupe comme moyen de s’inscrire dans le territoire et la durée, et garantir ainsi une véritable efficacité théâtrale ; s’engage dans un  front théâtral qui partage ses idées.

 

www.lecharpedecolombine.free.fr

 

 

21H Chorale / Dîner 

 

 

Au Café Michèle Firk

 

Lundi 5 octobre 2015 – 19H30

Dans les cadre de l’atelier de réflexion/déconstruction de la psychiatrie et son monde

Projection du film

  Sainte-Anne, hôpital psychiatrique d’Ivan Klipper 

(90′, France, 2010)

Selon les intentions de son auteur, ce reportage n’était pas censé être un film de dénonciation : en n’ayant aucune connaissance du sujet ni regard critique ou politique, il s’est dit simplement satisfait de son travail. Pourtant, les images filmées sont d’une violence extrême, et ont provoqué maintes polémiques et de vives réactions (voire l’extrait plus bas).

Nous en discuterons ensemble, et prendrons également le temps de vous présenter le programme de cette première saison de nos ateliers. Au plaisir de vous retrouver lundi prochain !

“Le 7 mai 2010, la chaîne documentaire Arte diffuse un reportage sur l’unité fermée du plus grand, du plus réputé, de l’un des mieux dotés des hôpitaux psychiatriques de France : l’hôpital Saint-Anne à Paris. Le 13 janvier 2012, les Dr Gérard Massé et François Petitjean, chefs des services dans lesquels a été fait ce reportage (et qu’ils ont donc autorisé), sont condamnés par l’Ordre des Médecins, pour manquements à la déontologie à, respectivement, un an d’interdiction d’exercice dont neuf mois avec sursis, et trois mois d’interdiction d’exercice dont deux avec sursis. Motif : la mention du nom de certains patients, voire de leurs médicaments, traitements, le non-respect de leur dignité, la déconsidération de la profession, toutes choses interdites par la déontologie.
Avec le temps, nous savons et voyons qu’hélas, ce film n’a pas provoqué de remise en question profonde du système psychiatrique hospitalier. Quelques réflexions et questions s’imposent…”

(extrait du site Neptune, association d’Information, recherche, action et entraide sur les “maladies” psychiques)

Du mardi 6 au samedi 31 octobre 2015

Vernissage le mardi 6 octobre à 19H

 

LA CALLE (la rue)

PAOLO GASPARINI

Exposition
&
Les figures mythiques du soulèvement

Festival, cycle films-débats, spectacles

 

Nous accueillons à La Parole errante, Paolo Gasparini, photographe latino-américain dont l’œuvre a croisé celle d’Armand Gatti.

 

 

 

L’exposition La Calle (la rue) est composée d’une sélection de photos de Paolo Gasparini réalisées de 1960 à nos jours. Le fil conducteur de l’exposition, c’est la rue comme chaîne de mémoire. Un espace fait de sédiments et de strates où se trament histoires collectives et individuelles. L’exposition nous conduit au Mexique à Tijuana, au Chiapas, à São Paulo, à Caracas et dans les villes européennes, Paris, Berlin et aux États-Unis à Los Angeles ou à New York.

L’univers thématique de Paolo Gasparini est lié au genre de l’essai structuré par des photos prises en direct. Dans un second temps, le photographe juxtapose et associe les images dans une dialectique qui pointe une lecture a posteriori. L’Artiste structure des propositions photographiques à travers des séries d’images articulées en grands réseaux de photographies. Dans le même temps , il organise des systèmes visuels basés sur des thèmes opposés dans le même espace, de sorte que les images sont articulées l’une de l’autre, et réciproquement permet de saisir des sens au-delà de ce qui est reproduit dans chacune d’elles.

Dans l’exposition  La Calle (la rue) , Paolo Gasparini fait dialoguer deux mondes :
Un pris dans la perspective du dupliqué et de la copie dans les métropoles européennes.
L’autre sans les filtres du reflet dans les villes et villages d’Amérique latine.
En combinant les rues des deux mondes, le discours visuel de Paolo Gasparini souligne et systématise une vision d’auteur sur des espaces différents liés par les signes et les codes de la modernités.
Espaces architecturaux qui, dans quelques cas, sont identifiés par les signaux graphiques et pictographiques produisant des aires et créant des zones urbaines.

Dans le cas des rues de l’Amérique latine, Gasparini montre où vit, dort, mange, travaille et meurt la grande majorité des latino-américains (« Ceux d’en haut et ceux d’en bas »), sur le seuil de la modernité.
Ici, les rues sont couronnées par des annonces ou des affiches ; se constituent l’espace privé des marginaux, mais aussi l’espace de la fête ou de la protestation.
Des villes européennes, l’artiste expose des routes viables, avec des images publicitaires et des slogans, où les piétons flous ou en  mouvement sont réfractés et multipliés dans les surfaces translucides de vitrines. Ici, la rue est métaphore du voyage ou des routes : un espace multiculturel, multiethnique et liminaire.
L’ensemble des images constituant l’exposition La Calle (la rue) représente un important corpus de travail qui rend visible les préoccupations éthiques et morales de l’auteur, qui, en un demi-siècle, a documenté, enregistré et témoigné comment « mal vivent » les dépossédés dans les centres urbains et les banlieues du continent américain. Dans cette exposition, on suit aussi  le photographe, flâneur européen aliéné par signes iconiques dans des espaces où s’entassent les fétiches de la marchandise.
Paolo Gasparini, dans l’exposition La Calle
 (la rue), propose un discours sui generis loin des schémas classiques de la présentation et l’interprétation de la  tendance documentaire du langage photographique.

L’exposition La Calle (la rue) sera composée de 100 images.
Des audiovisuels seront présentés en parallèle de rencontres et discussions sur le travail de (et avec) Paolo Gasparini et la pratique photographique en Amérique latine.

SAGRARIO BERTI

Paolo Gasparini découvre la photographie en 1953 en Italie. En 1955, il rejoint son frère à Caracas où il travaille comme photographe d’architecture. Figure de la photographie documentaire en Amérique latine, Paolo Gasparini s’attache à mettre en scène la conflictualité dans les métropoles. Le langage photographique est pour lui un outil permettant de questionner les disparités sociales et les conflits culturels et économiques qui touchent les habitants d’Amérique latine. On pourrait parler d’essai photographique, car Paolo Gasparini invente de nouvelles propositions photographiques. Son refus de l’image iconique le pousse à sans cesse trouver de nouveaux modes d’assemblage et d’exposition.
Paolo Gasparini a publié de nombreux ouvrages photographiques qui comptent dans l’histoire de la photographie latino-américaine dont le livre culte Para verte Mejor America latina (Ed. Siglo XXI, 2002). Avec Armand Gatti, il publie Le Ciel est dans la rue : Cuba 1962-1965 (Ed. Toucan, 2007) . Récemment il a été exposé à la fondation Cartier à Paris.

Les figures mythiques du soulèvement

Parallèlement, sera interrogé le rapport extrêmement fort qui s’est tissé entre l’Amérique latine et l’Europe  autour d’un thème : Les figures mythiques du soulèvement.
Accueillir les photos de Paolo Gasparini à La Parole errante à la Maison de l’arbre d’Armand Gatti, c’est  aussi essayer de saisir comment les hommes et les femmes engagé(e)s dans des luttes d’émancipation de l’Amérique latine sont devenues en Europe les figures mythiques du soulèvement. Emiliano Zapata, Che Guevara, Rigoberta Menchu, Yon Sosa, Camilo Torres et le sous-commandant Marcos. Comme si les pays, dont ils étaient les ressortissants, portaient la responsabilité de l’avènement d’un autre ordre social et économique après la disparition du message bolchevik. Etaient-ils aussi une autre manière de penser le politique comme en témoigne les écrits de Marcos ou les rencontres de Porto Alegre.

Dans ce cadre, trois ensembles majeurs de Gasparini seront présentés : un consacré à Che Guevara, l’autre à la photographe Tina Modotti et le dernier intitulé la route de Zacapa.
Des textes d’Armand Gatti rythmeront l’exposition en commençant par des articles écrits en 1954 au Guatemala (Histoire d’une guerre civile, Le Parisien libéré, 25 juin-21 juillet  1954,  jusqu’à la pièce de théâtre jouée à Genève au théâtre Saint-Gervais  Premier voyage en langue maya avec surréaliste à bord, janvier 1999)

Le poète et le photographe ont traversé toutes ces époques et leurs questions.
L’exposition rendra compte, en images et en textes, de cette longue marche.

Site consacré à Paolo Gasparini : gasparinipaolo.jimdo.com

 

Au Café Michèle Firk

 

Mercredi 14 octobre 2015 – 18H30

Discussion autour du prochain n° de CQFD

consacré à la Syrie

Le prochain numéro d’octobre de CQFD – le mensuel marseillais préféré de votre librairie – sera consacré à la Syrie. Nous leur avons proposé de venir le présenter ce jour.

À l’heure où Bachar al-Assad, le principal responsable de la tragédie syrienne, est remis en selle par l’ensemble de la communauté internationale sur fond de réal-politique, CQFD a souhaité donner la parole aux révolutionnaires civils syriens, qui ont vu leurs espoirs de changement confisqués par des jeux géostratégiques et la militarisation du conflit. Ils nous rappellent que leur lutte continue à travers l’auto-organisation des zones « libérées » et le soutien aux populations civiles qui subissent toujours les attaques du régime – comme le 16 août à Douma, où 96 personnes ont trouvé la mort suite à un bombardements sur un marché populaire.

 

CQFD est également partis à Istanbul à la rencontre d’une diaspora syrienne hétérogène, entre exploitation économique  et reconstruction culturelle. Tandis que l’on apprend que l’Union européenne débloque plus d’un milliard d’euros pour « fixer » les réfugiés dans les pays voisins de la Syrie (Turquie, Jordanie, Liban) et ainsi endiguer l’afflux vers la forteresse Europe…

Au Café Michèle Firk

 

Jeudi 15 octobre 2015 – 19H30

 

Capitalocène et Crimes climatiques: un autre regard sur la COP21. 

Discussion avec Christophe Bonneuil, autour du recueil Crimes climatiques stop !

Dans une de ses pièces, Armand Gatti cite un slogan du Berlin des années 70 « il y en a qui s’occupent de la pluie et du beau temps, pas nous ! ». Aujourd’hui, face à l’ampleur des changements climatiques, la multiplication des catastrophes naturelles et face à la menace qui pèse sur nos conditions d’existence, on ne peut reprendre sans hésiter un tel slogan. On pourrait même l’inverser et souhaiter que l’on ne se préoccupe plus que de l’urgence du climat et de l’écologie en général, au risque d’y perdre la partition nature/culture, socle de la pensée occidentale.

Le sommet de la COP21 sur les changements climatiques, fin novembre à Paris, se présente comme un moment international et historique de décision sur ces enjeux, la révolution en moins, et peut-être même la discussion tout court. On ne peut toutefois que se méfier quand un mot d’ordre est repris par tous les gouvernements, y compris quand ils ne sont pas sans responsabilités dans les causes même de la crise. Et sur la nature de cette crise ou de ce point de non retour, il y a de nombreux débats que nous discuterons.

On serait entré avec la révolution industrielle dans l’anthropocène, terme qui nomme le soudain poids de l’espèce humaine comme acteur géologique. Christophe Bonneuil parle plutôt dans « L’événement anthropocène » de capitalocène, de thanatocène, d’occidentalocène ou de phagocène, etc., pour multiplier ainsi les questions et sortir du récit de la prise de conscience par l’humanité de sa responsabilité une et indivisible, peu importe toutes les autres divisions et causes de la situation. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels infinis nous restent-ils dans un monde fini ?

Au Café Michèle Firk

 

Vendredi 23 octobre 2015 – 19H

Discussion/débat autour de l’ouvrage

Charles Martel et la bataille de Poitiers (Ed. Libertalia)

en présence de ses auteurs : William Blanc et Christophe Naudin

De l’histoire au mythe identitaire

La bataille de Poitiers, en 732 (ou 733), opposant les troupes arabo-berbères d’Abd al-Rahmân aux Francs de Charles Martel, est un événement de l’histoire de France peu à peu devenu mythe historiographie et enjeu de mémoire. Alors que le dernier livre véritablement consacré à la question date de 1966, les années 2000 ont vu l’apparition d’un nombre croissant de publications souvent écrites sans distance ni mesure. Au même moment, la commémoration de l’événement est devenue l’objet d’utilisations politiques par l’extrême droite occidentale, phénomène qui a culminé en France avec l’occupation, en octobre 2012, du chantier de la mosquée de Poitiers par le groupe Génération identitaire, puis par la propagation, en janvier 2015, du slogan « Je suis Charlie Martel », à la suite du massacre de Charlie Hebdo.

Alors que les mémoires s’enflamment, cet ouvrage inédit propose de revenir tout d’abord à l’histoire mal connue de la bataille en la restituant dans le contexte large des relations entre le monde franc et l’empire islamique. Puis d’analyser, en deuxième partie, les échos
successifs rencontrés par le souvenir de la bataille au Moyen Âge, à l’époque moderne, auprès des philosophes des Lumières et des romantiques, dans les écoles de la IIIe et de la IVe République et au sein de la culture populaire. Une attention particulière est portée à l’actualité récente du mythe de Poitiers, notamment au sein des extrêmes droites française et européenne.

 

Au Café Michèle Firk

 

Dimanche 25 octobre 2015 – à partir de 13H

Nous, la forêt qui brûle
Rencontre publique autour de

La Parole Errante demain !

Invitation à discuter de l’avenir du lieu.

Ceux qui invitent sont de ceux qui y sont aujourd’hui au quotidien et qui, depuis un an maintenant, cherchent une réponse concrète au problème
posé par le Conseil Général fin mai 2016 : la fin du bail tel qu’il a existé pour Armand Gatti et son équipe toutes ces années. Nous, usagers, metteurs en scène, comédiens, libraires, écrivains, réalisateurs, chômeurs, musiciens, avons créé un collectif pour imaginer la suite.
Nous avons écrit un projet de reprise qui se trouve aujourd’hui entre les mains des élus du Conseil Général.

Ce jour se veut un moment fédérateur depuis lequel nous poursuivrons la construction d’un lieu commun, ouvert, dont les expressions les plus concrètes continueront de s’élaborer ensemble.

 

Au Café Michèle Firk

 

Mercredi 28 octobre 2015 – à partir de 19H30

Présentation de l’archéologie des médias

avec Yves Citton 

« L’archéologie des media considère les cultures médiatiques comme sédimentées en différentes couches, selon des plis du temps et de la matérialité au sein desquels le passé peut soudain être redécouvert d’une façon nouvelle, alors même que les nouvelles technologies deviennent obsolètes à un rythme de plus en plus rapide. » Jussi Parikka

 Médias et archéologies, les deux termes semblent s’opposer, entre l’immédiateté toute virtuelle des outils numériques actuels et la poussière dont il faut extraire les vestiges des chantiers archéologiques. Pourtant, des études sur les médias multiplient une perspective archéologie et géologique et cherchent dans des curiosités du 18ème siècle des intuitions, des inventions, des possibles étouffés qui ont servi de support au développement des mass-médias et de l’internet. Ils trouvent du nouveau dans l’ancien et réciproquement, ouvrent une conception du temps historique hors de tout schéma d’un progrès linéaire des outils techniques. Jussi Parikka étudie par exemple les insectes, l’internet et les médias, un autre ouvrage porte sur les câbles de communications disposés au fond des océans, ou encore sur le logiciel, les déchets numériques et l’exploitation minière nécessaire à l’informatique.

Par l’archéologie, les dispositifs techniques qui médiatisent nos manières de voir peuvent être perçus comme des milieux, voire une écologie, dans tous les sens du terme tant l’informatique actuel a des besoins obscènes et apparemment infinis de ressources et de Data Center. Sur le temps long, nous en discuterons, il apparaît que « toute dématérialisation est une décontextualisation », et qu’il s’agit moins de parler du virtuel que de tenir comme inséparables immatérialité apparente des processus et infrastructures des outils techniques.

 

Au Café Michèle Firk

 

Dimanche 30 octobre 2015 – 18H30

Cactus Calamité #2
Présentation du fanzine poétique, itinérant et gratuit. Lectures, musique, expo.

 

Frapper aux portes, ce que l’on entend, bifurquer, suivre les fils, courir, écrire, se baigner, des on-dit, couler – vomir le miel.

Bégonia, cabaret transformiste//Betteraves à perte de vie//Cercle d’arbres//Castor Amadeus Rimbaud, chien planteur d’arbres//Jean Anguera, sculpteur//Anonyme, tu prends un cutter et tu le reposes//Manèges Pesty, de père en fils//André-Ève, obtenteur de roses.

NOVEMBRE 2015

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

 

 

 


Au Café Michèle Firk

 

Lundi 2 novembre 2015 – 19H

 

Atelier de réflexion/déconstruction de la psychiatrie et son monde
Rencontre avec l’association Humapsy

 

Créée en 2011 à Reims par des patients suivis dans un dispositif inspiré de la psychothérapie institutionnelle.

 

La psychiatrie dite moderne, qui se réclame d’avancées scientifiques dans le domaine des neurosciences, donne de l’humain une définition très réductrice et développe une conception de la maladie mentale qui se désintéresse de l’être humain qui la traverse.
L’idée même qu’un soin relationnel existe, lui est étrangère. Comment s’étonner alors que le recours à la contention, ou aux chambres d’isolement soient loin de disparaître ? L’hôpital psychiatrique qui devrait être rassurant (savoir qu’on peut trouver ou demander une protection si on ne va pas bien) incarne de plus en plus la sanction pour les « mauvais » malades.
Notre association veut donner la parole aux fous, ou ceux qui sont considérés comme tels, en soutenant leur expression sous toutes ses formes, afin qu’elle soit prise en considération.
La première déstigmatisation dont nous avons besoin c’est que l’on reconnaisse nos droits fondamentaux, et nos capacités à évaluer les
prises en charges et les politiques qui nous concernent !
(HumaPsy)

 


 

Mardi 3 novembre 2015 – 20H

CUBA LIBRE

 

Quatre partisans italo-cubains : Alba De Céspedes, Italo Calvino, Arnaldo Cambiaghi, Gino Doné.

Interprétation et mise en scène : Salvatore Panu, accordéon et voix

Textes : Katia Sassoni

Cuba Libre naît d’une idée de Gianfranco Ginestri, qui a aussi proposé le choix des chansons politiques. Cuba Libre narre la rencontre évocatrice de quatre partisans qui se racontent leur vie entre l’Italie et Cuba. L’initiative se déroule en collaboration avec l’ANPI (Association National des Partisans Italiens) et pour la valorisation de l’Archivio Storico del Canzoniere delle Lame di Bologna (le groupe homonyme joua à Cuba en 1976). C’est une oeuvre dédiée aux partisans à l’occasion du 70ème anniversaire de la Résistance et de la Libération italienne du nazisme et du fascisme.

 

 


Au Café Michèle Firk

 Jeudi 5 novembre 2015 – 19H

 

Rencontre « Haut les cœurs !

Lettres d’amoureux au ban public »

 

Les Amoureux au ban public vous recevront pour discuter avec vous de
l’ouvrage « Haut les cœurs ! Lettres d’Amoureux au ban public » présentant le quotidien des couples franco-étrangers qui s’apparente de plus en plus à un véritable parcours du combattant. Vous pourrez également découvrir la forme que prend l’action du mouvement des « Amoureux au ban public » depuis 2007.
Les années Sarkozy ont été pour les couples franco-étrangers synonyme d’une mise au ban de la société, qui a pris la forme d’un arsenal légal et médiatique dirigé contre eux et destiné à mettre un terme à ce qui est vu par la grande majorité des politiciens uniquement comme la première source d’immigration légale en France.
Affligés par cette vision réductrice des unions mixtes, les couples franco-étrangers ont créé le mouvement des Amoureux au ban public pour interpeller l’opinion publique française. Depuis 2007, les couples franco-étrangers s’expriment et témoignent de différentes manières (film documentaire, livre…).
L’objectif des Amoureux au ban public est de faire comprendre, que cette première source d’immigration légale aussi connu sous le triste nom d’immigration subie est pour nous bien plus. C’est la vie privée et familiale de milliers d’individus, qui est protégé par l’article 8 de la convention européenne des droits de l’Homme que la France a signé en 1950.

 


Au Café Michèle Firk

 

Samedi 7 novembre 2015 15H-18h

 

15H-18H

Atelier d’écriture mené par Nathalie Dufort

 

« Car je veux écrire le plus jubilatoire des poèmes ! Un poème tout en musique – tout en virilité– tout en féminité, tout en puérilité ! Sortie de ses cages la joie de mon esprit, filant. » Walt Whitman, Chanson des Joies

Si les mots de Walt vous parlent, venez écrire avec nous !
Atelier pour 12 personnes, sur réservation : 0612979798

20H

 

Cahier sauvage
Performance poétique de Nathalie Dufort

Ce spectacle parle de naissance. Tu sais, je m’appelle naissance.
Natalie veut dire naissance. Il parle de secouer le monde. Il parle du ventre – de la puissance d’un langage archaïque retrouvé. Il parle de secouer le monde – parce qu’il parle d’une énergie sexuelle, créatrice de vie.
En 2007, j’ai acheté un nouveau carnet et je l’ai appelé Cahier sauvage.
L’expérience du cahier sauvage est de décrire ce qui est archaïque, originel les sens, les fluides, le corps, et tout ce qui est inavouable, ce qui ne se dit jamais, ce qui est tabou. Il permet la catharsis. On peut ensuite extraire du cahier sauvage ce qui supporte l’épreuve de la mise à jour.
J’en ai tiré un spectacle poétique.

Durée : 40 min.

 


Au Café Michèle Firk

Mercredi 18 novembre 2015

 

Sortie du fanzine poétique itinérant bilingue Cactus Calamité “Catalogne ”.

Lectures, musique, expo.

Frapper aux portes, ce que l’on entend, bifurquer, suivre les fils,
courir, écrire, se baigner, des on-dit, couler – vomir le miel.

A lire dans Cactus Calamité Catalogne :
Free Lucha en Barcelona // Realitat poètica // Cages noires au creux de la ville // Post-porn à Calafou // Cocktails à Sitges // Squat la Synfonica – Cervello // Entre les cheminées et les tremblements des machines // Squat La Bella Vitta // Une feuille secrète au vent


Samedi 14 et dimanche 15 novembre 2015

 

SALON DU LIVRE

DE LANCEUSES ET LANCEURS D’ALERTE

www.deslivresetlalerte.fr

 

 

 

La première rencontre « Des Livres et l’Alerte », en présence de lanceurs d’alerte, de citoyens vigilants, de journalistes et de personnalités, sera l’occasion de présenter ce qui s’écrit et se publie, de permettre la rencontre d’auteurs avec le monde de l’édition, de réfléchir à ce qui entoure le lancement de l’alerte.

Il s’agit d’une rencontre autour « Des Livres et l’Alerte » pour encourager à l’écriture et la promouvoir, réfléchir sur le lancement d’alerte et le rôle de ceux qui la déclenchent. Il s’agit de transmettre et donc de « Délivrer l’Alerte ». La formule prend tout son sens avec les risques encourus par ceux qui lancent l’alerte en déclarant haut et fort « Délivrez l’Alerte ! ».

Qu’il s’agisse d’Alerte environnementale ou sanitaire, politique ou financière, les intérêts s’affrontent. Le monde des affaires souhaite protéger le secret, le monde politique y aspire tout en tenant un discours sur la transparence. Le débat législatif hésite avec des dispositions sur la protection de certains lanceurs d’alerte et des dispositions protégeant le secret des affaires ou autorisant les écoutes massives.

De là où ils se trouvent, les lanceurs d’alerte et les citoyens vigilants révèlent, comme Bradley/Chelsea Manning ou Edward Snowden qui ont été médiatisés. En France, les affaires Cahuzac, UBS, LuxLeaks, Médiator… ont mis en lumière des femmes et des hommes qui rendent publiques des analyses et des affaires
qui remettent en cause des pouvoirs établis et des pratiques douteuses.

Aux États-Unis, après avoir bénéficié de protections constitutionnelles, les lanceurs d’alertes, comme les journalistes, sont désormais soumis à des répressions allant des poursuites judiciaires aux persécutions et à la torture. Dans une période de lutte contre le terrorisme, les pouvoirs s’accommodent de dérives en résonance avec les anticipations de George Orwell, en Europe les poursuites judiciaires se multiplient par le biais de procédures dites «Bâillons».

Malgré les déclarations, les atteintes à l’environnement et à la santé, la gravité des atteintes aux libertés individuelles, la révélation des pratiques douteuses d’un certain monde politique et des affaires n’ont pourtant pas donné lieu à des réformes ou des protections efficaces pour ceux qui nous ont alertés.

De nombreux ouvrages analysent les dysfonctionnements de nos démocraties, leurs auteurs participent à la réflexion sur les orientations de nos sociétés en indisposant et bousculant les pouvoirs en place. Le livre s’impose comme un moyen d’alerte rigoureux donnant une ampleur certaine à ces démarches
« citoyennes ».

Passer de l’ALERTE à LA LETTRE sera le sujet de la première rencontre «DES LIVRES ET L’ALERTE».

   


Au Café Michèle Firk

Vendredi 20 novembre 2015 – 19H

 

Projection de « Comme un village que google map aurait pas englouti » 

Essai documentaire, 2015, couleur, 35 min., Québec

En présence de la réalisatrice Julianne Racine.

Des fragments d’entrevues réelles avec des anonymes, rejoués par des interprètes, creusent les rapports entre affectif et politique au sein d’une communauté d’amis.


 

Jeudi 26 novembre 2015 – 19H

 

Atelier de réflexion/déconstruction de la psychiatrie et son monde :
Rencontre avec Bernard Vandewiele, psychanalyste et ancien infirmier psychiatrique.

 

Il viendra nous parler de son expérience et de sa rencontre, dans les murs de l’hôpital, avec Brigitte, une petite fille qui deviendra peintre.

 

« Voilà une quarantaine d’années que j’accompagne Brigitte. Sa petite enfance n’a été que vie d’hôpital. On l’a d’abord soignée à huit mois pour une tuberculose aiguë, gardée pour “retard psychomoteur”,
conservée pour “autisme de Kanner”.

Jeune infirmier psychiatrique, je la rencontre, âgée de sept ans, dans un “Centre d’arriérés profonds” où elle a abouti trois ans plus tôt. Elle présente alors les signes les plus caricaturaux de l’autisme infantile précoce: automutilations, mutisme, évitement du regard, absence de toute initiative…
Par un volontarisme des plus obstinés, elle m’oblige à m’occuper d’elle. Avec le soutien d’un médecin psychiatre prêt à tenter l’aventure, je la sors de l’hôpital pour l’emmener chez moi, devenant sa “famille
d’accueil”. Elle commence à parler à huit ans, est scolarisée de dix à quinze, traverse à l’adolescence une éprouvante période d’automutilations féroces. À sa majorité, je deviens son tuteur. Je le suis toujours. Au début des années 90, Brigitte qui approche la trentaine commence à peindre, et ce qu’elle produit étonne son entourage. En 1996 a lieu une première exposition. On en compte plus de soixante à la date d’aujourd’hui, sa peinture suscitant un intérêt soutenu. Brigitte n’est pas intellectuellement brillante, comme certains autistes “haut de gamme”, mais on pourrait penser qu’elle est exceptionnelle dans sa sensibilité. Et que c’est cette hyper-sensibilité qui, à travers une technique élémentaire, lui suscite des peintures dont beaucoup impressionnent par leur densité émotionnelle.
Loin d’être stéréotypée, sa peinture a beaucoup évolué formellement au fil des ans. Par quoi il s’avère que son oeuvre relève d’une quête intérieure, quête d’autant plus impérieuse qu’elle s’origine d’une immense souffrance d’abandon. Brigitte se construit dans et par la peinture, y trouvant manifestement l’appui nécessaire à son devenir comme sujet humain parmi d’autres.
Son parcours de vie, son parcours artistique, sont matière à penser pour ceux qui se questionnent tant sur l’autisme que sur l’art. À propos de Vincent Van Gogh, Antonin Artaud disait: “Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de ’enfer.” Brigitte, en tout cas, en témoigne. » Bernard Vandewiele, mai 2014

 


Au Café Michèle Firk

 

Vendredi 27 novembre 2015 – 18H30

 

 

Présentation du n°2 de la revue Incise

 

La REVUE INCISE a été créée en 2014 à l’initiative du Studio-Théâtre de Vitry. Sous le titre, qui occupe une bonne partie de la couverture blanche, une question entre parenthèses : qu’est-ce qu’un lieu ? Cette question résonne d’autant plus chez Michèle Firk que l’heure est à la mobilisation : il nous faut sauver et réinventer La Parole Errante, ce grand-lieu-théatre-et-plus dans lequel se tient et par lequel existe notre café-librairie.

Le N°1 de la revue était un mélange de théâtre et de non-théâtre, de textes théoriques et de choses pratiques, d’écritures hétérogènes, de littérature et de critique sociale. Le N°2 veut poursuivre ce geste de décloisonnement. Il y est question de la Bretagne nationaliste et de la division du travail dans le théâtre, de rêves terrifiants et des marais de la Caroline du Nord, de ce qui se cherche sur nos scènes, de jardin d’enfants, de la manière dont on pense l’art aujourd’hui et de ce qu’a été le lieu « ramdam » près de Lyon.



Samedi 28 novembre – 20H30

Dimanche 29 novembre  – 16H

Les mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 décembre à 20H30

 

PRAXYS

Une comédie du pouvoir d’après Aristophane

 
Comédie du pouvoir, désillusions politiques, lendemains qui déchantent, désirs qui perdurent… !

 Une pièce grinçante écrite par Anne Kawala et Natascha Rudolf

Avec : Laïla Ait Said, Elliot Ayling, Haykanouche Bartikian, Christophe Barbosa, Dominique Bensbaâ, François Bieth,  Patrice Botella, Benjamin Candotti-Besson, Agnès Chapelle,  Laurent Cibien, Jessy Dessaix, Rose Donzenac, Carmen Dreysse, May Dugast, Camille Duprez, Yannick Gouarne, Noëlle Guichard, Olivier Hamel, Valentina Khymiak, Alice Lenesley, Marie-Brigitte Levassor, Fréderic Machado, Val Montagu, Véronique Müller, Baudrick N’Zeza-Selo, Karin Oberndorfer, Laurence Peyre,  Miguel Rudolf Cibien, Sirine Tarhouni, Nisar Tarhouni, Camille Thomas.

Mise en scène Natascha Rudolf

Scénographie Michel Jacquelin

Lumières/régie générale Luc Jenny

Images Laurent Cibien

Sons Yann Richard

Costumes Olga Papp et les femmes des ateliers coutures de La Noue et de la Boissière.

Des projets artistiques et citoyens. la Grèce antique, une inspirante parabole. Praxys s’inspire de deux textes de l’auteur comique grec Aristophane, Lysistrata et L’Assemblée des femmes , qu’il fait résonner avec du Marivaux et des pensées politiques plus récentes. Cette mise en jeu d’un monde hybride, par les textes comme par la diversité des  30 comédiens – amateurs et professionnels – présents sur le plateau,  soulève la question des féminismes et des luttes pour l’Egalité. Grâce à l’humour grotesque et ravageusement intelligent d’Aristophane, c’est finalement la comédie du pouvoir qui est mise à nue.

Ce projet est soutenu par la Ville de Montreuil, la CAEE, L’ACSE la DRAC et la fondation SNCF. Il rassemble 30 habitants de Montreuil et d’ailleurs.

Réservations: 01 49 35 03 02 – Tarifs :  5 € /10 €

Renseignements : ligne9theatre@wanadoo.fr


Lundi 30 novembre 2015 – 20H30

Projection de Iphigénie, le choeur à l’ouvrage

Un film de Claude Clorennec

Renseignements : ligne9theatre@wanadoo.fr 

 

DECEMBRE 2015

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil

 

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Pour suivre les actualités du Café-librairie Michèle Firk : www.michelefirk.noblogs.org et 

  


 

Les mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 décembre à 20H30

 

PRAXYS

Une comédie du pouvoir d’après Aristophane

 
Comédie du pouvoir, désillusions politiques, lendemains qui déchantent, désirs qui perdurent… !

 Une pièce grinçante écrite par Anne Kawala et Natascha Rudolf

Avec : Laïla Ait Said, Elliot Ayling, Haykanouche Bartikian, Christophe Barbosa, Dominique Bensbaâ, François Bieth,  Patrice Botella, Benjamin Candotti-Besson, Agnès Chapelle,  Laurent Cibien, Jessy Dessaix, Rose Donzenac, Carmen Dreysse, May Dugast, Camille Duprez, Yannick Gouarne, Noëlle Guichard, Olivier Hamel, Valentina Khymiak, Alice Lenesley, Marie-Brigitte Levassor, Fréderic Machado, Val Montagu, Véronique Müller, Baudrick N’Zeza-Selo, Karin Oberndorfer, Laurence Peyre,  Miguel Rudolf Cibien, Sirine Tarhouni, Nisar Tarhouni, Camille Thomas.

Mise en scène Natascha Rudolf

Scénographie Michel Jacquelin

Lumières/régie générale Luc Jenny

Images Laurent Cibien

Sons Yann Richard

Costumes Olga Papp et les femmes des ateliers coutures de La Noue et de la Boissière.

Des projets artistiques et citoyens. la Grèce antique, une inspirante parabole. Praxys s’inspire de deux textes de l’auteur comique grec Aristophane, Lysistrata et L’Assemblée des femmes , qu’il fait résonner avec du Marivaux et des pensées politiques plus récentes. Cette mise en jeu d’un monde hybride, par les textes comme par la diversité des  30 comédiens – amateurs et professionnels – présents sur le plateau,  soulève la question des féminismes et des luttes pour l’Egalité. Grâce à l’humour grotesque et ravageusement intelligent d’Aristophane, c’est finalement la comédie du pouvoir qui est mise à nue.

Ce projet est soutenu par la Ville de Montreuil, la CAEE, L’ACSE la DRAC et la fondation SNCF. Il rassemble 30 habitants de Montreuil et d’ailleurs.

Réservations: 01 49 35 03 02 – Tarifs :  5 € /10 €

Renseignements : ligne9theatre@wanadoo.fr


 

Du lundi 7 au jeudi 10 décembre de 19H à 21H

 

Dans le cadre de la Semaine du Bizarre à Montreuil du 5 au 15 décembre 2015

L’artiste Nicolas Barrot présentera

The Wheels Orchestra

Entrée libre sur réservation  resa.berthelot@montreuil.fr / 01 41 72 10 35

Le Wheels-Orchestra est le nouveau projet de Nicolas Barrot (aka M. Spoon ou nikko).

Il s’agira d’un concert-installation de deux heures sans début ni fin. A consommer à volonté.
Une trentaine de magnétophones à bandes en tout genre, avec une place de choix aux légendaires REVOX, mais aussi des Grundig, Telefunken, Nagra, Uher, Schlumberger, et le légendaire micro magnéto à bande de « Mission impossible » . Le tout manipulé et  « joué »  comme de vrais instruments, par des chercheurs fous. Bien entendu en blouses blanches.
Ce qu’auraient pu devenir le sampler si Akaï n’avait posé son S950, et le delay à bande si Elvis, Phil Spector et le Space Echo n’étaient passé par là.

Un gros machin visuel et musical
Du Dub peut-être
Du bruit certainement
Du numérique certainement pas
Du rock un peu
De l’electro pas du tout mais ça y ressemblera probablement
Des discours à l’endroit à l’envers
Du punk et pourquoi pas
De l’improvisation même pas peur

Production : Keine Kunst Only Emotion
(avec l’aide de la Maison de l’Arbre pour résidence de création, des Pépinières Européennes pour Jeunes Artistes, et la Semaine du Bizarre).

La semaine du bizarre à Montreuil

Une initiative du Théâtre Municipal Berthelot
En partenariat avec Le 116, le Cinéma Le Méliès, les Instants chavirésLa Parole errante à La Maison de l’arbre et Les Pépinières européennes pour jeunes artistes.


 Du vendredi 11 au dimanche 13 décembre 2015

 

Un chantier artistique et politique ouvert à tous sur la question

COMMENT REHABITER LE MONDE


 

 Mercredi 16 et jeudi 17 décembre 2015 – 20H30
LES ILES
Comédie musicale
D’ ARMAND GATTI
 
Texte d’ Armand Gatti
Avec Karine Souligoux,Pizzale Lyl, Dominique Rios, Carlos Marulanda, Jemma Saïdi, Rachid Belkaïd
Mise en scène : Rachid Belkaïd
Scénographie et vidéo : Stéphane Gatti
Accompagnement vocal et physique : Estelle Guérot 
Participation libre.

« Nous sommes à Bouzval City. Pourquoi ? Il faut revenir en arrière. »
En 1973, Armand Gatti est invité à Bruxelles pour un projet théâtre avec des étudiants sur le thème du couple et de la famille.
A l’étroit dans la ville, il décide de s’installer avec toute son équipe dans une école de la campagne du Brabant Wallon.
Et là, que voit-il ? Une double disparition.
Celle du couple et celle du petit paysan menacé par le Plan Mansholt*.

De cette rencontre entre la terre et la culture, entre la main à plume et la main à charrue vont naître pièces, journaux, affiches, carnavals, vidéos, et mettre « toute une province en état de créativité » .

Aventure collective, bouillante, joyeuse et fondatrice.
Fondatrice parce qu’elle signe pour Armand Gatti le premier mouvement d’une nouvelle symphonie théâtrale et personnelle.
Ici, l’homme se défait de ses oripeaux d’écrivain poète pour se faire écrivain public.

Ainsi, de paroles en écriture va grandir, au confluent du passé et du présent, une pièce fleuve à sept bras réunis autour d’un panneau de basket et d’un nom : L’Arche d’Adelin.   

Une arche ? Mais pourquoi faire ? Se protéger de quoi ? De qui ?
Dieu, par son silence prophétique, a depuis longtemps tourné le dos  aux agitations humaines. Nous ne devons désormais plus attendre de Lui ni colère, ni miséricorde.
Une arche ? Mais pourquoi faire alors ?
Pour ne pas se laisser noyer, étouffer par  le fatalisme, l’argent, la bêtise. Pour sauvegarder ce qu’il y a  d’éternel en nous : la liberté, l’amour, la joie.
La révolte.

Les îles – comédie musicale,  ultime pièce de L’Arche d’Adelin est une invitation joyeuse à la révolte. Donc, au questionnement.  Mais au questionnement contre soi même – qui je suis ? – et en soi même – à qui je m’adresse ? – pour une vérité à trouver ou à inventer. A vivre, surtout.

La mise en scène, en jeu, en voix et en corps, s’attachera à rendre compte de cette confrontation et également à faire de ce spectacle « un spectacle sans spectateurs ».

*Du nom du commissaire européen aux questions agricoles, Sicco Mansholt,  pour qui il est urgent de mener une politique de réduction du nombre de paysans et la formation d’exploitations agricoles plus grandes et plus rentables.