2014

DECEMBRE 2014

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Du lundi 1er au vendredi 5 décembre 2014 – 20H30

 

Tarif : 15€ – Réduit : 10€. Sans entracte.

Compagnie Les Menades : cielemenades@orange.fr – 06.74.50.64.09
www.cielesmenades.fr

Les Troyennes (35 min) : télécharger la présentation en PDF

Les Bacchantes (1h10) : télécharger la présentation en PDF

Café Michèle Firk –  

Jeudi 4 décembre 2014 – 19H


Écoute collective
Nucléaire, la fabrique de l’oubli
Documentaire radio en 14 épisodes

Ce projet est né après la lecture d’Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine et de La supplication. Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, de Svetlana Alexeievitch.
« À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après « quelque chose » se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima. Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète. La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi.
Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions. Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique (…) ».

lafabriquedeloubli.noblogs.org
Au programme, les deux premiers épisodes de 40 minutes chacun : « La bombe Hiroshima Nagasaki » et « Premiers essais, premiers accidents ».

 

Café Michèle Firk –

Lundi 8 décembre 2014 – 19H


Atelier
Réflexion/déconstruction autour de la psychiatrie et son monde

Certain-e-s ont fait l’expérience de la psychiatrie de la place de patients, de professionnels, ou encore de familles de « psychiatrisé-e-s »… Chacune de ces expériences vécues véhiculent des discours souvent critiques et très hétérogènes, en fonction de la place de celui qui le tient. D’une manière générale, ce champ reste flou et inconnu à une large partie de la population. Or, « le trouble psychique » nous concerne tous et toutes dans la mesure où la souffrance et le mal-être sont aussi les lots de toute vie humaine, et qu’en ce sens il renvoie à des questions fondamentales : qu’est-ce que la folie ? Doit-on la soigner ? Qu’est-ce qu’implique « la réinsertion » dans le monde des normopathes ?
Il nous parait également intéressant de nous interroger sur les origines et les fonctions de cette volonté actuelle de tout « pathologiser » et d’ainsi ériger nos émotions négatives, constituantes de l’être humain, comme des maladies à éradiquer. Plus largement, cela amène à s’interroger sur la tendance actuelle à normaliser les comportements, à lisser les personnalités, par le biais d’institutions comme la psychiatrie, l’école ou la famille, ou plus largement par la doxa néolibérale, afin d’homogénéiser et surveiller la population. Gommer ainsi les hétérogénéités risque d’annihiler la réflexion dans la mesure où c’est de la différence, des divergences de chacun, que va pouvoir naître le débat et le début des questionnements. 

Le but de nos ateliers/discussions est ainsi de pouvoir se rencontrer, avec notre singularité et histoire personnelle, autour de thèmes tels que la psychiatrie, le soin, le mal-être, l’impact de la socialisation et de l’éducation « genrée » sur notre parcours d’adulte, et de faire converger nos idées et représentations, afin de se réapproprier ces questions fondamentales. Cet échange pourra se faire grâce au support d’articles, d’écrits, de films, d’intervenants, mais surtout à travers la richesse et la diversité de nos parcours, et les représentations qui y sont liées.

Nous vous invitons donc nombreux-ses à cette première rencontre, pour échanger sur nos propositions, nos envies, nos questionnements… Ce rendez-vous est ouvert à tous et toutes, et pas que à des professionnel-le-s, ni à des spécialistes en psy : laissez vos bagages à l’entrée, ou apportez-les pour confronter leur contenu ! 

Café Michèle Firk –  

Jeudi 11 décembre 2014 – 19H


Débat
Soulèvement au Burkina Faso et rôle de l’État français

Le peuple du Burkina Faso s’est soulevé fin octobre pour s’opposer à la réforme de la constitution qui aurait permis au président Blaise Compaoré de se présenter une nouvelle fois. Finalement, cette insurrection a chassé le dictateur du pouvoir qu’il occupait depuis 1987, depuis l’assassinat de Thomas Sankara. Le dictateur a toujours été soutenu par l’État français : du silence complice sur les crimes et manipulations qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir pendant 27 ans, à une intense campagne française de réhabilitation de Compaoré pour vendre l’image d’un médiateur et d’un faiseur de paix dans la région. 
Depuis toujours, le régime bénéficie de la coopération militaire et policière tricolore, la France y dispensant son « savoir-faire en maintien de l’ordre ». Lors de ses derniers instants au pouvoir, ce sont les forces spéciales françaises qui ont mené sont exfiltration, mettant le dictateur à l’abri de la justice dans son pays.

Cette soirée permettra de discuter de ce soulèvement et de la coopération française avec les régimes de ses anciennes colonies en présence de Mathieu Lopes de l’association Survie et de Lila Chouli, universitaire spécialiste des mouvements sociaux au Burkina Faso.

Café Michèle Firk –  

Vendredi 12 décembre 2014 – 20H

   

Concert
Musique indienne traditionnelle

 

Deux musiciens du groupe Irshad Ali Qawwali Party enflammeront la librairie au son des tablas, des ragas, du sitar et de l’harmonium. Arrivés récemment à Montreuil, ces musiciens professionnels se produisent dans les plus grandes salles du monde (Londres, Jaipur, Calcutta, Paris) et donc nécessairement au café Michèle Firk de Montreuil ! Ramenez votre pouf ou votre matelas de yoga pour maximiser le décollage ! Petite restauration indienne prévue.

 

Café Michèle Firk –  

Samedi 13 décembre 2014 – 19H

Projection
Mise à nu, un documentaire sur les modèles vivants suivi d’une rencontre avec un collectif de modèles en lutte

Corinne Espagno nous présentera son documentaire sur le métier de modèle vivant. Au travers de témoignages, il aborde un métier mal connu qui, loin d’être uniquement alimentaire, est souvent une activité choisie et revendiquée pour son rapport priviliégié au corps, à l’instant et à l’art.
La soirée sera suivie de la rencontre avec la Coordination des modèles d’art, actuellement en lutte pour défendre le statut de modèle vivant. Elle oeuvre pour la reconnaissance et la valorisation du métier de modèle. Créée sous forme d’un collectif d’une dizaine de modèles professionnels, son réseau regroupe actuellement près de 300 modèles des pays francophones (France, Belgique, Luxembourg, Suisse, Québec). Elle met également à disposition un site internet à propos de la santé et propose de la documentation, des fiches pratiques et des rencontres à propos du métier. 

 

Samedi 13 décembre 2014 – 20H

*ouverture des portes 15minutes avant le spectacle

PARK IN PROGRESS 13

www.art4eu.net

Une vingtaine d’artistes investissent la Maison de l’Arbre à Montreuil pour cette treizième édition Park in progress « indoor ».

De belles rencontres s’annoncent entre des artistes qui rayonnent déjà sur la scène européenne et des plus jeunes, porteurs de généreuses propositions en lien avec les habitants de Seine-Saint-Denis.

Mauro Paccagnella et Stéphane Broc qui ont participé aux toutes premières éditions de Park in progress et qui sillonnent depuis l’Europe et l’Asie, vont rencontrer Audrey Louwet, jeune trapéziste lauréate des éditions 11 à Nicosie et 12 à Huesca et qui sera accompagnée de son chien Eran.

Sebastian Rivas quittera un instant la Villa Médicis pour rejoindre Paolo Vignaroli, magicien de la flûte, et la danseuse Anna Gaïotti. Ensemble ils esquisseront une proposition dansée, accompagnée par les compositions de Sebastian Rivas et le souffle sensible de la flûte.

Spyros Kouvaras et Korina Kotsiri découvriront la Maison de l’Arbre, anciens Studios Méliès, avec une nouvelle version de « Novas Aretas », performance transdisciplinaire intrigante et fascinante. Ils tenteront ensuite une rencontre artistique entre danse et musique avec la compositrice américaine Chelsea Leventhal. Anni Küpper, circassienne allemande, revisitera quant à elle le jonglage avec une élégance toute actuelle.

Le chorégraphe et danseur italien Dario La Stella avec Valentina Solinas, après leur passage à la Briqueterie en juin 2014, exploreront les quartiers de Montreuil à la rencontre des passants pour leur proposer de partager un moment de déambulation dansée.

Dans le vaste espace du hangar, plongée dans le noir, Laurence Moletta, chanteuse et compositrice, entonnera un chant profond qui sera mis en abyme par un programme numérique de traitement sonore créé pour l’évènement. Dans une gestuelle lente et minimale, munie de gants capteurs, Laurence Moletta dirigera sa voix fantomatique pour envahir l’espace et envelopper les spectateurs.

Pour la danseuse Eliane Edou, chaque mouvement, chaque pas, chaque geste est un moment de danse qui se nourrit des mouvements de la quotidienneté. Toujours situé dans un « entre deux » insaisissable, son corps se faufilera avec grâce, pour faire naître une chorégraphie qu’elle offrira et partagera avec le public. Eliane Edou sera accompagnée de trois jeunes filles de Montreuil avec lesquelles elle travaille régulièrement et ensemble, elles proposeront un moment exceptionnel d’énergies dansées et d’émotions. La voix acapella de Pepso Stavinski, rappeur au phrasé poétique, accompagnera cette performance initiée dans le silence.

Sebastian Belmar, artiste transdisciplinaire, s’intéresse aux espaces dans lesquels il évolue, à leur histoire, leur spatialité, leur tension. Il conçoit son projet à la Maison de l’Arbre dans un esprit de collaboration et d’échange avec les artistes et les publics qu’il rencontrera dans ce contexte.

Julien Poidevin donnera à relire l’espace avec une installation lumineuse audio interactive, constituée de fils lumineux se déployant dans le hangar.
Enfin, Belén Paton, attentive aux mouvements de la ville appréhendera ce territoire pour en capter son atmosphère multiculturelle et proposer son regard au travers d’une vidéo.

Une soirée de rencontres, d’échanges et de projets transdisciplinaires, partagés avec un public diversifié, et qui se terminera par un moment convivial autour d’un buffet original.
PARK IN PROGRESS

 

« rencontrer l’autre et produire ensemble »

Park in Progress est un programme de mobilité itinérant qui rassemble des jeunes artistes et professionnels des métiers de la création et de la culture qui interviennent dans les différentes étapes de la production d’une œuvre, autour d’un projet commun qui sollicite l’expérience transdisciplinaire. Park in Progress se déplace au travers de l’Europe.
À chaque étape de l’itinéraire, les jeunes artistes et professionnels des métiers de la création investissent un parc ou un espace urbain boisé pour créer un parcours déambulatoire nocturne, « la Nuit européenne de la jeune création », qui se compose de différentes propositions artistiques à faire partager à un large public. Cette création se nourrit de nouvelles propositions, portées par la rencontre avec les jeunes artistes du pays d’accueil et les contextes environnementaux, humains, économiques et sociaux dans lesquels ils évoluent. Park in progress entend participer à l’émergence d’une jeune génération d’artistes.

Café Michèle Firk –  

Jeudi 18 décembre 2014 – 19H30

Poésie

Lecture par Omar Youssef Souleimane de ses poèmes parus

à L’Oreille du Loup

 

Aujourd’hui, c’est le jour des graines de l’alphabet
Que le vent a apportées de l’Est
C’est le jour du goût des dattes sur tes doigts
Et des larmes de joie qui brillent du vif éclat des civilisations
À l’image de mon coeur qui luit dans le grain de beauté sur ton épaule.


Né en 1987 à Qutayfet en Syrie, Omar Youssef Souleimane est journaliste et poète. Recherché après avoir participé aux manifestations de 2011, il entre en clandestinité avant d’obtenir l’asile politique en France en 2012. Il nous proposera une lecture de quelques pièces de son dernier recueil de poèmes, La mort ne séduit pas les ivrognes. 

 

 

Café Michèle Firk –  

Vendredi 19 décembre 2014 – 19H30

Poésie

Cuisine par Frédéric Danos

 

Parfois, il arrive que Frédéric Danos envoie des emails comme d’autres des bouteilles à la mer, des emails qui disent par exemple :

 

les brins de sarriette cuits vapeur cinq minutes avec le filet de lieu noir pour fondu d’échalote aux pousses de fèves
– attends ! tu vas trop vite –
je les ai posés sur le bord de l’assiette pour ne jamais savoir

Comme ça, sans majuscule ni point final, sans un bonjour, ni un au revoir, ni rien. D’autre fois, ses trouvailles culinaires, il les met dans une revue, Le Tigre. D’autre fois encore, il en fait un livre. L’année dernière, par exemple. Le livre s’appelle Cuisine domestique ; il est publié au Tigre qui n’est pas qu’une revue. Vendredi 19 décembre, il viendra nous le présenter. Il cuisinera quelque chose pour l’occasion et Sarah Chaumette lira une sélection de ses recettes-poèmes. 

 

Café Michèle Firk –  

Samedi 20 décembre 2014 – 18H

THEÂTRE

1920, Grève ou crève par la Compagnie Catamavra

 

La pièce est un « témoignage théâtral » concernant une famille ouvrière de Périgueux qui participa à la « grande grève » des cheminots du Paris-Orléans (P.O.) en 1920.
Le contexte social et politique est évoqué en permanence et les propos reposent sur des souvenirs familiaux ainsi que sur les publications historiques et archives dont les deux actrices ont eu connaissance. 1920, grève ou crève se veut aussi un hommage au prolétariat, à tous les cheminots qui luttèrent, aux révolutionnaires dans leurs rangs et à une famille ordinaire mais particulière cependant…

 

Dimanche 21 décembre 2014 – 18H

M.A.M.A.E
Meurtre Artistique Munitions Action Explosion
Aperçu des attaques suicides perpétrées par des artistes de Nadège Prugnard

 

Mise en scène
Nadège Prugnard

&

Marie-Do Fréval

Avec
Véronika Faure

Marie-Do Fréval

Lembe Lokk

Sophie Millon

Juliette Uebersfeld

Tessa Volkine 

Six actrices « s’explosent » face au public. Une mort publique et théâtrale. Elles en ont gros sur le cœur et ça déborde dur. 6 demandes d’amour urgentes violentes. Parole en arme… Et ça fait méchamment mal, même si l’humour est là ! Un texte provocateur et jouissif. Rapide et violent. Parole rythmique. Techno langagière. Une performance « Parlante ». Éclats. Fulgurances. Un texte boomerang, de la vitesse du message sans accusé de réception. M.A.M.A.E nous arrive en pleine face comme une claque esthétique verbale engagée et désespérée.

Tarif : Participation libre

MAMAE par Hipka_Prod

« Six femmes nous font face, six bouches à décorner les bœufs et rudoyer les nœuds. (…) et c’est foudroyant, haletant, magnifiquement rythmé. (…) Il est dommage qu’aucun éditeur n’ait songé à publier ce morceau choisi d’écriture incendiaire. « M.A.M.A.E » sera repris cet hiver sur une scène parisienne. Il serait ignoble d’évoquer ce moment de théâtre inqualifiable sans en citer les six impressionnantes femmes protagonistes : Lembe Lokk, Veronika Faure, Marie-Do Fréval, Sophie Millon, Juliette Uebersfeld et Tessa Volkine. » RUE 89, Jean-Pierre Thibaudat

« Si M.A.M.A.E était un morceau de jazz, il pourrait être signé Charles Mingus » Guy Degeorges, Un soir ou un autre

« De la haute voltige imprécatoire et déclamatoire réglée comme une inquiétante bombe à retardement. Six anges exterminateurs qui livrent une performance hors norme, monstrueusement convulsive : l’invention d’un grand opéra de la contagion ! » Roland Duclos, La Montagne

« J’ai découvert l’écriture de Nadège Prugnard, au Lavoir Moderne, il y a deux ans avec « M.A.M.A.E. « , et ensuite dans le même lieu « Women 68 », depuis j’en redemande. Une écriture où, entre fusion et effusion, les mots brulent et jaillissent. A son contact les vérités tièdes du raisonnable et des bons sentiments s’évaporent …Une écriture à découvrir de toute urgence » France Inter – Les coups de cœur de Monsieur Guy.

Création Magma Performing Théâtre Partenaires Drac Auvergne / Conseil Régional d’Auvergne / Conseil Général du Puy de Dôme / Ville de Clermont-Ferrand / La Comédie Scène Nationale de Clermont-Ferrand dans le cadre de « À suivre » / Théâtre de l’Éphéméride à Val de Reuil / Théâtre du Chaudron à Paris / La Générale et le Lavoir Moderne Parisien à Paris /Avec le soutien de Sémaphore à Cébazat et du Théâtre du Corbeau Blanc. La compagnie Magma Performing Théâtre est en convention triennale avec la Drac Auvergne et le Conseil Régional d’Auvergne.

MAGMA PERFORMING THEATRE – DIRECTION NADÈGE PRUGNARD NADEGE.PRUGNARD@GMAIL.COM ADMINISTRATION NICOLAS GROSLIER  06 23 83 29 69 MAGMAPERFORMINGTHEATRE@ORANGE.FR / MAGMAPERFORMINGTHEATRE.OVER-BLOG.FR

 

Mercredi 31 décembre 2014

 

REVEILLON 2014

de l’Association CARAMBAL

Informations et Réservations :

www.carambal.fr/2014-2015/2014-12-31/

 

Carambal vous propose pour sa 2eme édition un réveillon haut en couleurs avec une programmation pleine de chaleur et de fête !

Rendez-vous le 31 décembre 2014 dès 21h pour le réveillon.

Un stage d’initiation vous sera proposé en fin d’après-midi, n’hésitez pas à y inviter vos amis curieux de ces festivals où vous partez l’été… Adapté aux débutants, c’est une parfaite entrée en matière pour prendre son pied le bal venu !

 

NOVEMBRE 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Samedi 1 novembre 2014 – à partir de 9H

 

Meeting du Collectif des 39

Fédérer les résistances pour une hospitalité

suffisamment bonne pour la folie

Programme : www.collectifpsychiatrie.fr

Café Michèle Firk

Vendredi 5 novembre 2014 – 18H

Présentation de 2 parutions pour enfants

Le Vilain Petit Canard, nouveau journal pour tous et toutes de 10 à 14 ans et demi jusqu’à l’infini.

Le Vilain petit canard (journal pour tous et toutes de dix à quatorze ans et demi jusqu’à l’infini), a éclos en septembre avec des bandes dessinées absurdes, un dossier antisexiste, une blague juive à la sauce corse, une enquête écologique sur les « algues qui puent »… et, ô allegresse, le n°2 vient de sortir! Gastronomie cannibale (dans le feuilleton mythologique «histoires grecques») et recette du gaspacho de betterave, bandes dessinées à lire à l’envers, Hokusaï, Fred, Leonard de Vinci, la reine d’Angleterre, un moule à gaufres, un poster sens dessus dessous … On trouve tout, dans ce canard! Sans oublier un serpent géant qui nous parle d’espace public, la lutte contre Veolia racontée par deux jeunes groisillonnes, tout ou presque sur la vie sur Terre, un étonnant conte dans lequel une belle princesse est enlevée par un beau cavalier, et un poème pour donner un baiser.

Passerelle, un imagier trilingue dessiné par des enfants des bidonvilles de l’Essonne.

Le projet a été lancé à l’été 2013, durant une colonie de vacances pour une trentaine d’enfant du bidonville. Depuis, les enfants ont connu deux expulsions et des semaines d’errance. Aujourd’hui certains se sont réinstallés dans un bidonville à Ris-Orangis, d’autres habitent des hôtels sociaux. Dans ce contexte, l’imagier a été pensé comme un acte de transmission de ce qui est indestructible : le temps passé ensemble et les précieux savoirs récoltés pendant ce temps-là. Passerelle n’est pas une méthode linguistique mais une invitation à jouer avec les mots, à investir un espace et un temps ensemble.

Café Michèle Firk

Vendredi 7 novembre 2014 – 19H30

Présentation du premier numéro de la revue

 Jef Klak : Marabout

Tout droit sorti du Ravin Bleu, la revue politique la plus magique !  Collectif puissant, prose redoutable, dons héréditaires surprenants. Sachez que tout problème politique a une solution littéraire. Alors lisez JEF KLAK dès le premier article tout sera résolu si vous aimez la presse indépendante c’est son domaine vous serez convaincu de ses révélations dans tous les domaines.

Le numéro 1, intitulé Marabout est disponible en librairies dès le 18 septembre 2014 (304 pages en couleur, 16 euros). Le numéro 2, Bout d’ficelle, sortira en avril 2015.

Café Michèle Firk

Mercredi 12 novembre 2014 – 19H

Présentation de « La santé mentale. Vers un bonheur sous contrôle », paru à La Fabrique. En présence de l’auteur Mathieu Bellahsen.

Comment la santé mentale, idée progressiste de la psychiatrie d’après-guerre, s’est-elle transformée en outil de normalisation et de contrôle ? Dans les années 1980, une neuropsychiatrie « scientifique » a ouvert la voie au discours gestionnaire : il s’agissait désormais de classer, de gérer, d’évaluer. Pour cela, la notion de santé mentale est devenue un opérateur essentiel, car, selon un rapport officiel, « la mauvaise santé mentale coûte à l’Union européenne de 3 à 4 % du produit intérieur brut, à la suite d’une perte de productivité ». La pression de l’industrie pharmaceutique, le rôle dominant des neurosciences dans la recherche, la dévalorisation systématique de la psychanalyse, toute cette dérive fait de « la santé mentale pour tous » une nouvelle norme, un outil dans la gestion néolibérale des populations. Le « complet bien-être », le bonheur sous contrôle, telles sont les visées que sous-tend le terme faussement rassurant de santé mentale.

Samedi 15 novembre 2014 – à partir de 14H

 

Samedi 22 novembre 2014 – à partir de 15H

Journée de soutien aux Scotcheuses


collectif variable de cinéma super 8 des super luttes.
Atelier fabrication de masques, théâtre, projection, concert punk : Enfance sauvage et Jenny.
Infos et contact :scotcheuses@riseup.net

Café Michèle Firk

Mercredi 26 novembre 2014 – 18H30

Archives 02, deuxième livre photographique d’Adel Tincelin sur la rénovation urbaine en Ile-de-France.

 

Le projet des Archives est né,suite aux émeutes de 2005 et 2007, du constat de l’invisibilité sans cesse reconduite des quartiers de grands ensembles, de l’absence de travail photographique systématique sur la rénovation urbaine engagée depuis 2004 et d’un désir personnel de comprendre les enjeux de cette invisibilité. La présentation du livre sera l’occasion de discuter plus généralement de notre rapport à l’espace. Rénovation subie, quartiers défigurés, personnes déplacées, la photo nous montre ce que nous voyons tous les jours. Les deux livres sont librement consultables sur www.habitees.fr

 

Mercredi 26 novembre 2014 – 20H30

   Et nous nous envolons
Textes de Bella et Marc Chagall*
par la Cie Mistral Gagnant – www.theatreaujardin.com

 

Adaptation, mise en scène et jeu : Pauline Tanon
Création des costumes :  Stéphanie Boël
Création numérique : Frédéric Durieu
Direction du jeu : Ghyslaine Gau
Régie : Eric Le Gallo
Création sonore, voix off : Daniel Martin-Borret

Participation libre.

Informations – Cie Mistral Gagnant :  paulinetanon@orange.fr

 

Si Marc Chagall était citoyen du monde, heureux, dès qu’il pouvait peindre, à Moscou, comme à Paris ou à New York, sa femme biélorusse Bella n’a pas résisté au déracinement et à l’extinction de son monde juif originel. Elle est morte de chagrin à New York en 1944, laissant des écrits que Marc Chagall a illustrés et fait publier dès 1946. Réédités en 1973 par Gallimard, ils sont aujourd’hui épuisés et méconnus. Ce spectacle les remet au jour, entremêlés à ceux de Marc (en voix off) dont elle était non seulement la compagne, mais aussi, écrit-il, « ses yeux », « son âme », « son oeuvre ». Les mots de Bella, d’un authentique écrivain, font surgir le monde archaïque et inspiré de la communauté hassidique de la ville de Vitebsk. La rencontre avec Marc y est fondatrice d’un amour et d’un art singuliers, où la couleur, l’envol, la piété, la joie et la fantaisie sont créateurs d’une poésie qui résiste à l’usure du temps et de l’Histoire.
Bella donne à entendre et à voir non seulement la peinture de Marc Chagall, mais aussi son contrepoint, plus enfantin, plus onirique, dans un dialogue tantôt proche, tantôt distant, mis en relief par la dualité entre le plateau et l’écran numérique, la voix in et la voix off, les images produites par Marc et celles de Bella. Chacun à sa façon, tantôt côte à côte, tantôt éloignés, ils résistent ensemble à l’effacement en sauvant des traces du monde qui leur est cher.
*Textes : Bella Chagall (« Lumières allumées » et « Première rencontre ») et Marc Chagall (« Ma Vie » et préface des œuvres de Bella)

Samedi 29 novembre 2014 – de 10H à 18H30 – 20H30 à 23H

Dimanche 30 novembre 2014 – de 14H à 19H

LES CREATEURS DE MASQUES

Masque / tradition(s) : regards croisés

 

www.lescreateursdemasques.fr

Réservation recommandée : lescreateursdemasques@yahoo.fr – 06.20.52.32.71

Cliquer pour agrandir l’image

OCTOBRE 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Mercredi 1 octobre 2014 – 20H30
Samedi 4 octobre 2014 – 18H

  Informations et réservations : 06 62 06 29 01 www.atelierhorschamp.fr

Lundi 6 octobre 2014 – 20H30
 

Première de Et nous nous envolons
Textes de Bella et Marc Chagall
par la Cie Mistral Gagnant – www.theatreaujardin.com

 

Adaptation, mise en scène et jeu : Pauline Tanon
Création des costumes :  Stéphanie Boël
Création numérique : Frédéric Durieu
Direction du jeu : Ghyslaine Gau
Régie : Eric Le Gallo
Création sonore, voix off : Daniel Martin-Borret

 

 

Informations et réservations  – Cie Mistral Gagnant, Pauline Tanon : 06 98 19 03 30 et paulinetanon@orange.fr

 

 

 

Si Marc Chagall était citoyen du monde, heureux, dès qu’il pouvait peindre, à Moscou, comme à Paris ou à New York, sa femme biélorusse Bella n’a pas résisté au déracinement et à l’extinction de son monde juif originel. Elle est morte de chagrin à New York en 1944, laissant des écrits que Marc Chagall a illustrés et fait publier dès 1946. Réédités en 1973 par Gallimard, ils sont aujourd’hui épuisés et méconnus. Ce spectacle les remet au jour, entremêlés à ceux de Marc (en voix off) dont elle était non seulement la compagne, mais aussi, écrit-il, « ses yeux », « son âme », « son oeuvre ». Les mots de Bella, d’un authentique écrivain, font surgir le monde archaïque et inspiré de la communauté hassidique de la ville de Vitebsk. La rencontre avec Marc y est fondatrice d’un amour et d’un art singuliers, où la couleur, l’envol, la piété, la joie et la fantaisie sont créateurs d’une poésie qui résiste à l’usure du temps et de l’Histoire.
Bella donne à entendre et à voir non seulement la peinture de Marc Chagall, mais aussi son contrepoint, plus enfantin, plus onirique, dans un dialogue tantôt proche, tantôt distant, mis en relief par la dualité entre le plateau et l’écran numérique, la voix in et la voix off, les images produites par Marc et celles de Bella. Chacun à sa façon, tantôt côte à côte, tantôt
éloignés, ils résistent ensemble à l’effacement en sauvant des traces du monde qui leur est cher.

Du mardi 7 au dimanche 12 octobre 2014
du mardi au vendredi à 20H30 – samedi à 16H30 – dimanche à 15H
 

De Dunkerque à Tamanrasset

Par la compagnie caillou ailé

 

1830 : La France envahit l’Algérie.
1954 : L’Algérie rentre en guerre…
1962 : et gagne son indépendance.

Que connaît-on de ces 132 ans de colonisation ?
L’Histoire, la grande, celle enseignée à l’école, demeure silencieuse.
L’Histoire, nous a aussi longtemps habitué à un regard masculin sur son déroulement.
Ce spectacle, relaie les trajectoires et les positionnements des femmes dans cette histoire commune.
Des personnages féminins lumineux, françaises ou algériennes qui ont su défendre un humanisme universel.

Ceux qui oublient le passé,

se condamnent à le revivre…
Danser notre mémoire pour panser

notre histoire.

Nous aurons le plaisir d’accueillir Olivier Lecour-Grandmaison, le jeudi 9,  pour animer un temps d’échange avec le public à la suite de la représentation.

Spectacle tout public à partir de 12 ans

Durée : 1h20

Informations – Réservations / Compagnie « Caillou Ailé »

Loubna Chebouti – 06 64 50 64 43 ou Maloue Eon – 06 66 25 98 26
caillou.aile@yahoo.fr

Co-mise en scène : Maloue Eon, Loubna Chebouti
Musique : Mathieu Bérenger
Lumière : Vincent Maneyrol
Interprétation : Eléna Josse, Chrystel Moreau, Loubna Chebouti
Scénographie : Mathieu Bérenger, Vincent Maneyrol

Crédit photo : Valérie Delemarre

Avec le soutien du conseil général de la Dordogne, l’Agence culturelle de la Dordogne, la mairie de Saint Barthélémy de Bussière, la communauté de communes de Champagnac de Bélair, la mairie d’Abjat sur Bandiat et de la Cie Rouletabille.

 

Café Michèle Firk

Samedi 11 octobre 2014 – 18H

 

Présentation et lecture par Alain Lacroix auteur de Ulrike Meinhof 68-76 RFA

Editions Pontcerq. Septembre 2014

 

Entre 1968 et 1976, la République fédérale d’Allemagne, sa reconstruction achevée, redevenue la première puissance économique du continent, est secouée par une vague d’attentats terroristes. Le 3 avril 1968, deux grands magasins sont incendiés dans Francfort : l’action marque le début d’une série, bientôt revendiquée par la Rote Armee Fraktion, RAF, Fraction armée rouge. Parmi les têtes pensantes du mouvement : Baader, Meinhof, Ensslin. Pendant plusieurs années, la bande fait trembler la République fédérale ; elle se sert en argent dans les banques ; elle frappe la présence militaire américaine à Heidelberg, à Francfort ; elle fait sauter des locaux de la presse toute puissante, tabloïd et conservatrice. En juillet 1971, une activiste force un barrage et est abattue par la police. Quelques semaines plus tard, un policier est tué au cours d’une fusillade avec des membres de la RAF dans Hambourg…

Ce livre est porté par une voix (celle d’une femme, Ulrike Meinhof, 34 ans en 1968). Il embarque son lecteur dans ces années RAF, dont il donne un récit à bâtons rompus. Si l’auteur prend çà et là quelques libertés d’invention, tout est basé sur des faits réels. Ulrike Meinhof. 68-76 RFA n’est pas à lire comme un simple récit supplémentaire sur la RAF. Par un travail sur la voix, sur le fond atmosphérique et chaotique d’une époque, Alain Lacroix fait la tentative d’une reconstitution d’Ulrike M.

 

Café Michèle Firk

Lundi 13 octobre 2014 – 18H

Débat sur la situation des réfugiés en Syrie

En Syrie, la révolution pacifique brutalement réprimée par le régime de Bachar al Assad s’est changée en un conflit qui dure depuis plus de trois ans.

170.000 morts, dix millions de réfugiés et de déplacés, la proclamation d’un califat islamique… quelle est la réalité humaine qui se cache derrière ces chiffres et ces faits militaires ? Que vivent les Syriens, quels sont leurs souffrances et leurs espoirs ? Comment faire pour les soutenir, ou du moins, pour ne pas les oublier ?

Les collectifs ChamS et Focus on Syria s’associent pour vous proposer Une soirée pour la Syrie. Ils vous parleront de la situation syrienne et de la crise humanitaire, en s’appuyant sur des témoignages et notamment celui de Joumana Maarouf, auteure des Lettres de Syrie. Un débat avec l’assistance tentera de répondre aux questions que soulèvent ce conflit et de donner quelques pistes pour s’engager auprès des Syriennes et des Syriens.

Vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 – 20H30

 

 

Représentations de

La Vieille Guerre Bataille de Kosovo 1389

 

  Par la Compagnie Liria

 

Entrée libre. Informations: 06 63 94 93 65

 

 

 

Le 28 Juin 1389, l’armée Ottomane du puissant Sultan Mourad 1er envahit le Kosovo. Le Prince Lazare de Serbie mène une coalition Balkano-Chrétienne qui affronte les Turcs. Lazare et Mourad meurent au cours de ces hostilités, le camp balkanique est écrasé. Jusqu’à aujourd’hui les vaincus n’ont cessé de porter le deuil de cette défaite. De chaque côté, les rapsodes chantent les actes de bravoure des protagonistes. Mais que s’est-il réellement passé en cette chaude journée d’été ? Quelles sont les causes de la défaite Balkanique ? Quelle est la réelle identité de l’assassin du Sultan ? Des comédiens sortent de terre et donne la parole aux morts. Amours impossibles et enjeux de pouvoirs sont dévoilés. Ils reviennent sur les derniers instants de leur vie et mettent à jour les intrigues de palais qui ont mené au combat puis à leur chute.

 

Café Michèle Firk

Vendredi 24 octobre 2014 – de 17h à 19h

Violaine Lochu, artiste-performeuse en résidence au 116 à Montreuil vous donne rendez-vous pour récolter des bribes de mémoire.

De septembre 2014 à janvier 2015, Le 116 accueille en résidence la jeune artiste montreuilloise Violaine Lochu. Pendant cinq mois, Violaine développera le projet Mémoire Palace : en s’inspirant de l’ars memoriae – un moyen mnémotechnique qui existe depuis l’Antiquité – elle a pour ambition de donner à voir et à entendre une mémoire orale – subjective et personnelle, hétéroclite et protéiforme – de la ville de Montreuil. Des rencontres avec tous les Montreuillois intéressés donneront lieu à des interventions radiophoniques, une édition limitée d’artiste et une performance sonore présentées au 116 dès octobre 2014.

 Samedi 25 octobre 2014 – de 11H à 0H30

 

Café Michèle Firk

Samedi 25 octobre 2014 – 18H

Alexis Escudero présente son dernier livre  

La reproduction artificielle de l’humain

paru au Monde à l’enversJuin 2014

 

 

La procréation médicalement assistée (PMA) n’a rien à voir avec l’égalité des droits ; elle doit être combattue en tant que telle, et non pas pour son extension aux homosexuels ; nous n’avons rien à gagner, et tout à perdre à la reproduction artificielle de l’humain : autant d’évidences que ce livre doit hélas rappeler.”

Voilà ce qu’assène la 4ème couverture du livre d’Alexis Escudero. Cette soirée de présentation sera l’occasion de discuter ses positions.

  

EN OCTOBRE A LA PAROLE ERRANTE

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Vous désabonner de la mailing liste :
répondez à ce message avec en objet NON MERCI

Mercredi 1 octobre 2014 – 20H30
Samedi 4 octobre 2014 – 18H

  Informations et réservations : 06 62 06 29 01 www.atelierhorschamp.fr

Lundi 6 octobre 2014 – 20H30
 

Première de Et nous nous envolons
Textes de Bella et Marc Chagall
par la Cie Mistral Gagnant – www.theatreaujardin.com

 

Adaptation, mise en scène et jeu : Pauline Tanon
Création des costumes :  Stéphanie Boël
Création numérique : Frédéric Durieu
Direction du jeu : Ghyslaine Gau
Régie : Eric Le Gallo
Création sonore, voix off : Daniel Martin-Borret

 

 

Informations et réservations  – Cie Mistral Gagnant, Pauline Tanon : 06 98 19 03 30 et paulinetanon@orange.fr

 

 

 

Si Marc Chagall était citoyen du monde, heureux, dès qu’il pouvait peindre, à Moscou, comme à Paris ou à New York, sa femme biélorusse Bella n’a pas résisté au déracinement et à l’extinction de son monde juif originel. Elle est morte de chagrin à New York en 1944, laissant des écrits que Marc Chagall a illustrés et fait publier dès 1946. Réédités en 1973 par Gallimard, ils sont aujourd’hui épuisés et méconnus. Ce spectacle les remet au jour, entremêlés à ceux de Marc (en voix off) dont elle était non seulement la compagne, mais aussi, écrit-il, « ses yeux », « son âme », « son oeuvre ». Les mots de Bella, d’un authentique écrivain, font surgir le monde archaïque et inspiré de la communauté hassidique de la ville de Vitebsk. La rencontre avec Marc y est fondatrice d’un amour et d’un art singuliers, où la couleur, l’envol, la piété, la joie et la fantaisie sont créateurs d’une poésie qui résiste à l’usure du temps et de l’Histoire.
Bella donne à entendre et à voir non seulement la peinture de Marc Chagall, mais aussi son contrepoint, plus enfantin, plus onirique, dans un dialogue tantôt proche, tantôt distant, mis en relief par la dualité entre le plateau et l’écran numérique, la voix in et la voix off, les images produites par Marc et celles de Bella. Chacun à sa façon, tantôt côte à côte, tantôt
éloignés, ils résistent ensemble à l’effacement en sauvant des traces du monde qui leur est cher.

Du mardi 7 au dimanche 12 octobre 2014
du mardi au vendredi à 20h30 – samedi à 16h30 – dimanche à 15h
 

De Dunkerque à Tamanrasset

Par la compagnie caillou ailé

 

1830 : La France envahit l’Algérie.
1954 : L’Algérie rentre en guerre…
1962 : et gagne son indépendance.

Que connaît-on de ces 132 ans de colonisation ?
L’Histoire, la grande, celle enseignée à l’école, demeure silencieuse.
L’Histoire, nous a aussi longtemps habitué à un regard masculin sur son déroulement.
Ce spectacle, relaie les trajectoires et les positionnements des femmes dans cette histoire commune.
Des personnages féminins lumineux, françaises ou algériennes qui ont su défendre un humanisme universel.

Ceux qui oublient le passé,

se condamnent à le revivre…
Danser notre mémoire pour panser

notre histoire.

Nous aurons le plaisir d’accueillir Olivier Lecour-Grandmaison, le jeudi 9,  pour animer un temps d’échange avec le public à la suite de la représentation.

Spectacle tout public à partir de 12 ans

Durée : 1h20

Information – Réservation / Compagnie « Caillou Ailé »

Loubna Chebouti – 06 64 50 64 43 ou Maloue Eon – 06 66 25 98 26
caillou.aile@yahoo.fr

Co-mise en scène : Maloue Eon, Loubna Chebouti
Musique : Mathieu Bérenger
Lumière : Vincent Maneyrol
Interprétation : Eléna Josse, Chrystel Moreau, Loubna Chebouti
Scénographie : Mathieu Bérenger, Vincent Maneyrol

Crédit photo : Valérie Delemarre

Avec le soutien du conseil général de la Dordogne, l’Agence culturelle de la Dordogne, la mairie de Saint Barthélémy de Bussière, la communauté de communes de Champagnac de Bélair, la mairie d’Abjat sur Bandiat et de la Cie Rouletabille.

 Jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 – 20H30

 

 

Représentations de

La Vieille Guerre Bataille de Kosovo 1389

 

  Par la Compagnie Liria

 

Entrée libre. Informations: 06 63 94 93 65

 

 

 

Le 28 Juin 1389, l’armée Ottomane du puissant Sultan Mourad 1er envahit le Kosovo. Le Prince Lazare de Serbie mène une coalition Balkano-Chrétienne qui affronte les Turcs. Lazare et Mourad meurent au cours de ces hostilités, le camp balkanique est écrasé. Jusqu’à aujourd’hui les vaincus n’ont cessé de porter le deuil de cette défaite. De chaque côté, les rapsodes chantent les actes de bravoure des protagonistes. Mais que s’est-il réellement passé en cette chaude journée d’été ? Quelles sont les causes de la défaite Balkanique ? Quelle est la réelle identité de l’assassin du Sultan ? Des comédiens sortent de terre et donne la parole aux morts. Amours impossibles et enjeux de pouvoirs sont dévoilés. Ils reviennent sur les derniers instants de leur vie et mettent à jour les intrigues de palais qui ont mené au combat puis à leur chute.

 Samedi 25 octobre 2014 – de 11h à 0H30

 

SEPTEMBRE 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
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Café Michèle Firk

Vendredi 5 septembre 2014 – 18h30

 

Projection du film de Stéphane Gatti et Hélène Chatelain

 en leur présence :
« Dix jours dans la ZUP des Minguettes ou l’Amazonie est de l’autre côté de la rue » (1973)

Présentation du dernier numéro de la revue Z :
VÉNISSIEUX, la rouge et la révolte
Numéro 8, 2014 – Vénissieux – 208 pages – 10 euros

À l’hiver 2013, en choisissant comme lieu d’itinérance une ville de la banlieue lyonnaise, nous sommes allés à la rencontre de l’histoire desluttes de l’immigration et des quartiers populaires. Grèves ouvrières, concerts dans les cités, médias autonomes : les années 1980 ne furent pas si atones que ça, quand on écoute celles et ceux qui les ont fait vivre. Nous avons retrouvé les pistes de ce foisonnement oublié – avec des entretiens, des histoires et des archives.Ces luttes se confrontent de mille manières ­ hier comme aujourd’hui ­ à la République française. Avec le mythe d’un « État de droit » garantissant l’ « intérêt général » par l’encadrement du conflit social dans des procédures bien huilées, c’est le mot d’ordre de l’ « intégration » qui tente de s’imposer à toute une partie de la population : les héritiers de l’immigration, les habitants des quartiers populaires . A l’école, dans les tribunaux, ou depuis le quartier, nous avons recueilli des paroles de refus, des expériences d’organisation, autant de pistes qui pourront inspirer ici et là.

Le « hors-dossier » n’est pas en reste, d’un retour à Fukushima dans le quotidien des sinistrés jusqu’au récit de la lutte contre les contrôles de police à New York, en passant par une BD à travers les champs cubains, un portfolio sur les luttes de migrants à Tel Aviv ou encore une traduction inédite de l’activiste centenaire Grace Lee Boggs racontant la « prochaine révolution américaine » depuis les jardins urbains de Détroit. Cinq ans après la visite de Z aux éleveurs du Tarn, la lutte contre le puçage des moutons continue, et nous donnons à brouter à nos lecteurs tout un dossier sur l’élevage.  

 

Samedi 6 septembre 2014 – 17h

Café Michèle Firk

Samedi 13 septembre 2014 – 15h à 20h

Au café-librairie Michèle Firk, on solde, on brade, et on régale !
On vous prépare une sélection de livres à petits prix pour adoucir la rentrée. Avant, pendant et après le concert de la Muerte (voir ci-dessous), venez nous retrouver et discuter avec les filles de la revue Timult et causer transhumanisme, games of thrones, résistances en univers
psychiatrique et de tout ce qu’il vous plaira !

 

Samedi 13 septembre 2014 – 18h

 

Peintres, photographes et maquilleurs, techniciens, musiciens et comédiens, vidéastes, magiciens et contorsionnistes ; Le Collectif des Gueux s’est créé en 2007 autour d’une vingtaine d’artistes rassemblés dans un même univers expressionniste et dégoulinant où l’absurde se mêle au merveilleux. Cette troupe protéiforme met en scène différents types de spectacles : banquets d’ogres affamés ou Cabarets de l’étrange, Opéras rock et performances sulfureuses, déambulations de marionnettes géantes ou encore films muets interdits aux moins de 18 ans. Les Gueux excellent dans l’inversion des codes, la distorsion de la réalité, la révolution des valeurs. Ils prônent avec humour une démesure où le difforme est roi, l’estropiée est belle, le monde un mystère décadent.

 

Du mercredi 17 au vendredi 19 septembre 2014 – 20h30  

www.bielka.org

Tarif : 10 € – Informations et réservations : 06-80-36-98-75

ou par mail bielkabielka@hotmail.com

 

Bielka conte et chante l’histoire d’un petit tailleur juif de Russie contraint de s’exiler vers la France au début du XXe siècle.  Chants russes, yiddishs , ukrainiens, …puis,  les pays traversés par le tailleur sont évoqués à travers un répertoire qui va de la mer Noire au pourtour méditerranéen.
Au delà de l’histoire du tailleur, ce sont tous les émigrés qui sont imagés ici, aussi bien ceux qui quittèrent leurs « chtetls » ( villages juifs d’Europe centrale) que le petit peuple cosmopolite d’Odessa : artisans Grecs, Arméniens , Turcs, Juifs Séfarades et Tsiganes, qui au delà de la nostalgie des pays qu’ils durent quitter, surent mêler leurs voix, leurs instruments de musique, leurs légendes, leurs souvenirs et leurs espoirs…

Samedi 20 septembre 2014 – 21h 

Armand Gatti accueille Gabriel Garran.

Rencontre et lecture autour du roman de Gabriel Garran, Géographie française et de ses poèmes.

 

Armand Gatti, rescapé des camps de travail et Gabriel Garran, survivant, deux amoureux de la parole et des textes. Aujourd’hui comme souvent, ils se retrouvent au milieu de mots poétiques, exilés, et restituent cette parole errante à la grande Histoire.

Avec les chants de Bielka.

 

 

 

 

Géographie française 
de Gabriel Garran  
Editions Flammarion

 

Imaginez qu’un petit juif d’origine polonaise, né ici, mais qui a déjà été exclu de sa classe passe devant l’exposition antisémite du Palais Berlitz, près de l’Opéra, fin 1941 et décide d’entrer…  pour voir et comprendre, peut-être. Personne ne lui interdit l’entrée, personne ne le repère. Il ne ressemble donc pas aux caricatures qui sont exposées aux visiteurs? Alors, qui est-il?

Après que son père a été très vite raflé, il va devoir, les années qui suivent, vivre dissimulé. La France, dont il a depuis longtemps fait sienne l’histoire, il va en découvrir la géographie, la parcourant en tous sens, la pénétrant au plus intime. Avec toujours cette question : pourquoi faut-il se faire passer pour un autre et, dans ces conditions, tenter de rester soi-même… »

Jean Lebrun – La Marche de l’Histoire, FRANCE INTER

 

 

Café Michèle Firk

Mercredi 24 septembre 2014 – 18h30

Discussion avec le collectif

« Angles Morts » autour de leur livre-enquête
Permis de tuerEditions Syllepse, parution septembre 2014.

En France, la peine de mort a été abolie en 1981, mais le permis de tuer existe toujours. Les violences policières et les crimes policiers rythment la vie des bidonvilles et des quartiers populaires depuis des dizaines d’années. Avec plus de dix morts connus par an, leur actualité demeure brûlante. Donner un chiffre exact s’avère difficile, mais nous savons que plusieurs centaines de morts ont été recensées au cours des trente dernières années. Dans cet ouvrage, six histoires de luttes récentes pour établir la vérité et obtenir justice sont rassemblées. Elles sont racontées directement par les proches de personnes mortes entre les mains de la police républicaine. Par ces parents, ces frères et sœurs, ces amis, confrontés au mur de silence étatique et à la souffrance, qui ont la force de s’exprimer et le courage de se mobiliser.

Café Michèle Firk

Samedi 27 septembre 2014 – 18h

Lecture par Sylvain Courtoux et Jérôme Bertin, poètes « al dantesques », suivie d’un concert par Anne-Claire Hello.

Des poètes à Michèle Firk ? Oui, oui. Mais qu’on s’entende bien, lecteur pressé. Ces deux là – difficile d’en parler séparément tant leurs textes  se répondent – sont des indomptables. Bien loin des poètes plein d’emphase, ils développent depuis une  quinzaine d’années un travail de déconstruction de la langue la plus  ordinaire, une puissante poésie punk.
A les lire, on devine la jouissance de l’écriture, on est frappé par la  violence des textes, et on se prend d’envie de rendre les coups à ceux  qui ont blessé ces grands malades (au choix : le gouvernement, leur mère,  la voisine raciste, le pharmacien tatillon, le directeur de start-up, le passant innocent, l’ordre).
Si leurs lectures-performances sont rares, elles sont aussi peu banales que leurs écrits, ce serait vraiment dommage de les rater…

La soirée se clôturera par un concert d’Anne-Claire Hello, qui a participé au collectif « L’Armée noire », revue publiée aussi chez Al Dante.
En prime, un entretien avec Sylvain Courtoux, auteur de « Consume rouge. Post-poèmes de  combat » paru chez Al Dante :
 

JUILLET 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
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Jeudi 3 juillet – 19h

L’atelier « Personne-Acteur-Personnage »

& L’atelier « Théâtre forum »
présentent la suite de leurs travaux autour de la question :
C’EST QUOI… « HABITER LE MONDE  ?

Rassemblant  théâtre et vidéographies, et pour présenter la suite de la saison et le projet de création « Travaux publics »

 

L’équipe Miss Griff Association : www.missgriff.org
Réservation souhaitée : 01 46 64 81 50

 

Samedi 5 juillet – 20h
 & dimanche 6 juillet – 18h

Clown, gestuelles burlesques et musique !

Nous nous réunissons pour vous présenter 3 projets

Prix libre.  Information et réservation :  weekendspecialjuillet@gmail.com

Télécharger les informations en PDF

  • COMMENT TE DIRE. Étape de travail / 20 minutes

Avec : Guillaume Béguinot, Maïa Berling , Carole Fages, Martin Gilloire , Joseph Kempf, Susan Redmond.

 

Comment te dire ! Spectacle en chantier ! Un batteur, trois clowns, un tromboniste et un batteur !

  • LECLERE ET LAFAYETTE. Duo clownesque / 30 minutes

Avec : Sandrine Demoron, Julie Rouillon. Regard bienveillant : Bernie Collins

En duo ou en solo, Leclère et Lafayette vous embarquent dans leur univers poético burlesque, l’une connectée au divin, l’autre au réseau. Mêlant tissu aérien, clown théâtre et musique, ce duo revisite le binôme traditionnel Blanc-Auguste, sans perdre de vue ce qui fait l’essence même du clown : ses émotions, son rapport avec le public, sa fragilité, sa « bêtise » et sa grande humanité.

  • STOÏK / Cie Les GüMs (Création 2014). Spectacle intimiste et minimaliste aux gestuelles burlesques / 50 minutes

Conception et jeu : Brian Henninot Clémence Rouzier. Metteur en scène : Johan Lescop (Cie Toi d’abord,Tu viens ! / Cie Lapsus, Six pieds sur terre)

Ils sont là, monsieur et madame tout le monde, sans rien. Une scénographie épurée, où le moteur est l’ennui et le carburant l’attente.
Il est grand, dégingandé et mollasson, veut bien faire. Elle est petite, énergique, rablette mais tout ça la dépasse.
Un mélange de cirque, de jeu clownesque et de musique pour un spectacle poétique, esthétique et comique.

 

Avec le soutien de L’école de clown du Samovar de Paris, L’école de Cirque de Lyon, Le Lido, Centre des Arts du Cirque de Toulouse, La Grainerie, Fabrique des Arts du Cirque, Le Château de Monthelon, Les Abattoirs de Riom et LéVa, L’EspaceVent d’Autan

Vendredi 11 et samedi 12 juillet

L’AN 01

gestegauche.wordpress.com

Informations : 07 82 82 64 84

Du lundi 28 juillet au dimanche 3 août

Tango roots festival – 4ème édition

Programme – Tarifs –  Inscriptions : www.tangorootsfestival.com

Suivre le festival sur 

 

AOUT 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
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Du lundi 28 juillet au dimanche 3 août

Tango roots festival – 4ème édition

Programme – Tarifs –  Inscriptions : www.tangorootsfestival.com

Suivre le festival sur 

 

 

Samedi 9 août 2014 – 20h30

CROSSING BLOODERS

Projet de performance artistique et sociale pour l’intégration des personnes migrantes

 

Le projet performance Crossing Blooders est un projet qui fait suite au working progress Adaptation 1 mené en collaboration avec Carmen Cruz et Klaus Fruchtnis.
Ayant la volonté d’élargir le cercle des participants à de nouveaux acteurs locaux, mon idée est de créer un atelier sur l’échange et la rencontre au sein d’une communauté d’immigrés en partenariats avec les associations impliquées dans les projets d’intégration.
Du 4 au 8 Août : workshop à La Maison de l’Arbre sur la rencontre et l’échange, basé sur le langage corporel et parlé. Un atelier participatif qui évoluera selon les interventions du groupe des maliens de Montreuil et d’autres participants.
Le samedi 9 Août à 20h30 : Une représentation. Lors de cette présentation, je souhaite, parmi d’autres actions, utiliser la danse et la performance comme un outil d’intégration sociale. Crossing Blooders vise à agir localement afin de créer un effet domino, permettant à ce projet de dépasser les frontières.

Gemma Peramiquel Borjas

AVEC LE CONCOURS DES ASSOCIATIONS : AMeLCeM Montreuil  / AFL Apprendre le Français, Centre social Lounès Matoub / Les Bibliothèques de Montreuil / Maison Fermin.

REMERCIEMENTS : Jean-Jacques Hocquard – LA PAROLE ERRANTE – LA MAISON DE L’ARBRE / Isabelle Bullier – UMPC – SORBONNE UNIVERSITES / Karsten Kruse Pudselykke – DET KONGELIGE TEATER (The Royal Danish Theater) / Emmanuelle Lavaud et Claire Berger – Vachon – MAIRIE DE PARIS / Serge Guez – CRESCENDO FILMS

Samedi 23 août 2014 – 20h

Entrée libre

 

LA NUEVE

MISE EN ESPACE

PAR ARMAND GATTI

 

 

 

 

 

Paroles des hommes de la Nueve

Extraits choisis d’après

La Nueve, 24 août 1944. Ces Républicains espagnols qui ont libéré Paris
Evelyn Mesquida.

éd. Le Cherche Midi, Paris, 2014

 

 

 

Les soldats de la Nueve.

Photographie issue des archives d’Evelyn Mesquida

 

Avec :  Armand Gatti, Juan Chica, Stéphane Gatti, Hugo, Jean-Marc Luneau, Mohamed Melhaa, Frank Mintz, Daniel Pinós, Bernard Prieur et Serge Utgé Royo.

Selon les manuels officiels, la libération de Paris a commencé le 25 août 1944, quand la fameuse 2e DB  du général Leclerc a pénétré dans la capitale par la Porte d’Orléans. En réalité, Leclerc a lancé l’offensive dès le 24 août en donnant l’ordre au capitaine Dronne, chef de la 9e compagnie, d’entrer sans délai dans Paris. L’officier, passant par la Porte d’Italie, a foncé sur le centre de la ville à la tête de cette 9e compagnie appelée la Nueve. Ce sont eux les premiers libérateurs de la capital française.
Ces hommes ne sont pas entrés dans l’Histoire officielle.
Le Capitaine Dronne qui les connaissait bien disait d’eux : « Ils étaient individualistes, idéalistes, vaillants et faisaient preuve d’une bravoure démesurée… S’ils embrassèrent notre cause, c’est parce que c’était la cause de la liberté ». Voici des héros magnifiques, sortis tout droit d’une page d’histoire trop longtemps occultée: les soldats de la Nueve.

Evelyn Mesquida. Auteur du livre 
 La Nueve 24 aout 1944 – Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris.

Editions Le Cherche-Midi, 2011

 

Evénement organisé par L’association 24 août 1944 qui a pour but de faire connaître et de cultiver la mémoire historique de la Libération de Paris en 1944 en liant cette célébration à la participation des antifascistes espagnols de la 2e DB.

Plus d’informations : www.24-aout-1944.org 

 

JUIN 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Lundi 2 juin 2014 – 19h

Dans le cadre du programme régional de résidences en Ile-de-france

Sous le signe de La Parole errante & d’Armand Gatti
Les carnets du reporter Pierre Joffroy.
Atelier dirigé par Marc Kravetz, journaliste.

INSCRIPTION REQUISE CLIQUER ICI

Du 10 mars au 30 juin 2014, La Parole Errante vous invite à un atelier consacré au journalisme et au métier de reporter à travers une série de rencontres thématiques avec pour fil rouge la carrière de Pierre Joffroy, grand-reporter au « Parisien libéré » puis à « Paris-Match » et compagnon d’écritures d’Armand Gatti. Avec lui nous allons parcourir l’itinéraire singulier d’un (grand-) reporter au travail ainsi que l’histoire d’une époque (et de ses journaux) telle que saisie dans le miroir des reportages qui entendent la raconter. Lors de chaque rencontre nous évoquerons un aspect (parfois plusieurs) de cette histoire mais toujours au plus près des reportages qui s’y rapportent avec une attention particulière sur leur production, leur écriture et bien sûr le(s) sujet(s) abordé(s).

Photo : Armand Gatti et Pierre Joffroy. © Ariane WEIL. Mars 1950.

Lundi 2 juin 2014 Le fait divers, comme son nom l’indique
Le fait divers est à la fois une  matière première de la « grande presse » et le parent pauvre du traitement journalistique, généralement décrié sous l’appellation peu glorieuse de « chiens écrasés ». De quoi s’agit-il ? Difficile à définir, sinon par la négative, tout ce qui ne peut entrer dans les rubriques nobles du journal, la politique, l’économie, le social, la diplomatie, la culture, le sport, etc. Il y a certes quelques crimes sensationnels, quelques grands procès spectaculaires promis à faire la « une » de l’actualité, mais le reste, le tout venant, aux marges des règles établies ou dans les failles de la société, voilà qui justement nourrit la colonne des « faits divers ». Mais ce sont eux qui racontent aussi ce qu’il en est vraiment de notre monde au jour le jour. À la condition toutefois que les journaux les traitent autrement. C’est à quoi s’emploient des reporters tels que Joffroy ou Gatti quand ils vont à la rencontre des marginaux, des exclus, des sans voix auxquels ils vont prêter la leur et leur plume. (Ce sont des exemples, ils ne sont pas uniques.)  Consommé sans modération par le Parisien libéré, le « fait divers » en fut la marque pour le meilleur et pour le pire. À sa manière, le journal « Libération » reprendra le flambeau en s’efforçant de renouer avec le meilleur d’une tradition initiée trente ans plus tôt. Lors de cette quatrième rencontre on découvrira quelques-uns de ces reportages et chemin faisant quelques pépites d’écriture.

=> Prochain atelier le 30 juin

 

Mardi 2 et mercredi 3 juin 2014

COLLOQUE 

Territoires critiques :

mobilisations théoriques, sociales et esthétiques

Colloque organisé par le Centre d’Études sur les Médias, les Technologies et l’Internationalisation (CEMTI) Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis.

Inscription obligatoire (gratuit) :
http://territoirescritiques2014.wordpress.com/venir-a-la-parole-errante/
Programme :
http://territoirescritiques2014.wordpress.com/programme-2/

Ce colloque a vocation à mettre en lumière les formes variées d’exercice de la critique (théorique, sociale et esthétique) au principe de politiques de la pensée, de l’action et du sensible. Ces territoires critiques produisent : a) des sujets porteurs de dispositions critiques, c’est-à-dire d’individus qui s’engagent d’une manière ou d’une autre dans un ou plusieurs registres critiques ; b) des objets critiques qui portent et soutiennent leurs activités critiques (tracts, pétitions, ouvrages, conférences, disques, concerts, etc.) ; et c) des collectifs critiques qui tendent à rassembler les sujets sociaux d’un même territoire critique (mouvements sociaux, collectifs d’artistes, revues, etc.) ou à articuler plusieurs de ces territoires (intellectuels collectifs, etc). Aussi, le colloque entend apporter complémentairement quelque éclairage sur la manière dont ces sujets, objets et collectifs se superposent, se rencontrent et font émerger des formes singulières de praxis.

Catégorie centrale de la critique, la praxis est généralement envisagée comme relevant d’une dialectique entre le théorique et le pratique dans un assemblage qui tend à réduire son sens à celui d’un dialogue privilégié qui se joue entre une « critique sociale théorique »-moyen et une « critique sociale militante »-fin, dont on considère qu’elles seraient les deux faces d’une même pièce. À cette articulation mécaniste et stratégiste qui, bien que fondamentale, nous paraît par trop réductrice quant à la possibilité d’un travail de réflexion sur les différents registres possibles de la critique nous voudrions substituer une carte des « Territoires critiques ».

 

 

Mercredi 4 juin 2014 – 19h30

Café librairie Michèle firk

 

Présentation et discussion autour de 

« La révolution fut une belle aventure »

de P. Mattick (éd. L’échappée, 2013)

avec Charles Reeves et Laure Batier.

En 1972, P. Mattick, théoricien du communisme de conseil, donne plusieurs entretiens au cours desquels il fait le récit de sa jeunesse, depuis sa participation à l’agitation révolutionnaire dans l’Allemagne de la fin de la Première guerre mondiale jusqu’à son engagement dans le mouvement des chômeurs américains après le crash de 1929. Lui, qui restera jusqu’à sa mort « sans place », se raconte comme un ouvrier autodidacte, pris comme des millions d’autres dans les aléas d’un système économique contradictoire et dans l’ordinaire du conflit de classe, comme un prolétaire peut-être un peu têtu que les autres qui « fera de la théorie » autant pour être fidèle à Marx que pour s’en prendre aux intellectuels professionnels qui, d’une manière ou d’une autre promeuvent un capitalisme d’État. La manière dont il évoque son parcours, singulièrement scindé, coupé en deux entre une période d’agitation et une période presque entièrement consacrée à l’écriture (et à son boulot de tous les jours) nous offre aussi l’occasion de penser ce que veut dire viser la révolution sociale le temps d’une vie, quand le temps s’arrête ou s’accélère, démesurément.

 

Samedi 7 juin 2014 – à partir de 14h

 

Informations : 06 34 78 82 12 ou 07 51 58 73 08

 

Dimanche 8 juin 2014 – 18h

Du vendredi 13 juin à 18h au dimanche 15 juin 2014

FESTIVAL TAPAROLE A LA PAROLE ERRANTE

 Programme et billeterie : www.festivaltaparole.org

Vendredi 13/06 – Ouverture des portes à 18 h : LA MAISON TELLIER – BATLIK – NICOLAS JOSEPH

 

Samedi 14/06 – Ouverture des portes à 16h : ZOUFRIS MARACAS – NEVCHÉ  – 3 MINUTES SUR MER –  RADIO ELVIS – ESKELINA

Dimanche 15/06 Ouverture des portes à 13h30 pour un brunch en famille – Début des concerts à 14h00 : ALAIN SCHNEIDER Le Vent qui nous mène (spectacle jeune public) – HK ET LES SALTIMBANKS  – RICHARD DESJARDINS –  RENÉ LACAILLE ÈK MARMAILLE – TITI ZARO

ATTENTION  ! Le Festival TAPAROLE HORS LES MURS se déroule du lundi 9 au jeudi 12 juin dans différents lieux à Montreuil

 

Mercredi 18 juin 2014 – 18h30

Café librairie Michèle Firk


Discussion avec François Cusset sur

« une histoire (critique) des années 90
(éditions la Découverte)

« La Yougoslave implosait. Les zapatistes prenaient les armes au Chiapas. Au Rwanda on exterminait en masse. Partout les bulles spéculatives enflaient. Le bug de l’an 2000 faisait frémir. La techno et l’ecstasy multipliaient les nuits blanches. Nirvana rallumait la flamme du punk rock. La France soudain était reine du football. De grandes grèves réveillaient le mouvement social, et les idéologues qui croyaient avoir vaincu le communisme commençaient à déchanter, pendant qu’Internet balbutiait et qu’un Président américain jouait son poste sur une gâterie. Autre temps, si récent pourtant, que ce temps où prit naissance notre présent »

En savoir plus –  lien vers le site du Café Michèle Firk

Jeudi 19 juin 2014 – 20h30

Quilombo Films
et l’association Coriandre présentent
Chardons bleus


Un film de Bella Mijoin-Nemirovski

 

Aurel et Nadia vivent dans des squats précaires depuis leur arrivée de Roumanie.
Quand Nadia accouche de jumeaux à seulement 5 mois et demi de grossesse,
les médecins pensent confier les petits prématurés à l’ASE.
Afin que ceux-ci ne soient pas enlevés à leurs parents,
Claire et Éric hébergent le couple et leurs bébés dans leur maison de Montreuil, tandis que le clan familial, d’expulsion en expulsion, survit sur le « long chemin » des Rroms.

France 2014 – 70′

 

Entrée libre

 

 

 

Samedi 21 juin 2014

L’association AAIC

(Action Artistique InterCulturelle )

vous invite à la
Fête de la Musique Latina

 

On se retrouve tous solidaires, artistes, travailleurs, acteurs sociaux, citoyens pour la plus grande fête latine ouverte au monde du métissage, des découvertes et partages! Expositions photos, installations et ateliers pour les petits et les grands!

Groupes de musique, groupes de danse, performances et actions poétiques…

 

Toute la journée musique live et DJ Mochi aux platines qui nous fera danser avec différents rythmes afrolatinos : salsa cubana, palenque, cumbia , electro cumbia, latin soul, tropical bass, groove latino…!

Toutes les infos sur : www.territoiresenaction.com 

Contact : email : aaicinfos@gmail.com –  tel : 0660372980

 

PROGRAMME

10H Ateliers lecture contes latino-américains pour enfants. Cours de Tango pour débutants.
12H Déjeuner dansant dès midi avec spécialités culinaires. Groupe folklorique musique des andes…
15H Inti Raymi : La Fête du Soleil en Quechua. Le Rituel andin le plus important de l’Amérique du Sud. Au moment du solstice d’hiver le 21 juin(en Amérique du Sud). Rituel réalisé par Carlos Guzman (Parle la aymarà et quechua.) de l’Etat Plurinational de la Bolivie. Avec une petite conférence expliquant en quoi il consiste et son importance.
16H Performance poétique avec des poèmes d’auteurs latino-américains ( Vallejo, Asturias , Arce, Dalton…)
17H Groupe de pop et rock latino « Los Gringos »
19H Groupe “Marimba y Son”
20H Cours d’initiation à : Salsa cubaine (30min) par Carlos Rafael González Justo : www.youtube.com/watch?v=SVWjHM85ytM
20H30 Cours d’initiation à : Bachata (30min),
21H Groupe cubain son cubain « Los Montuneros »
23H Borys Caicedo et son groupe. Salsa.
 

Mardi 24 juin 2014 – 19h30

Hommage à Philippe Lafosse

pour fêter la parution de son livre

Dévoré de rêves. Luis Bunuel

(éditions Independencia)

Projection de son film

La Cucaracha (Emmanuèle et les mutants…)

 

Philippe Lafosse est décédé le 26 mai 2012. Il venait de porter les ultimes corrections au manuscrit de Dévoré de rêves, qu’il présentait comme son «livre surréaliste, on pourrait aussi dire politicoburlesque, voire terroriste à partir de la vie et du cinéma de Luis Buñuel».

Deux ans plus tard, ce livre paraît aux éditions Independencia, grâce au généreux soutien des amis de Philippe Lafosse.

La Parole errante et les éditions Independencia sont heureux de s’associer pour fêter cette parution et pour rendre hommage à Philippe Lafosse, en présence de ses proches, amis et camarades.

À cette occasion sera projeté le premier film de Philippe, La Cucaracha (Emmanuèle et les mutants…).

Réalisé en 2001 et inédit à ce jour, interprété entre autres par Pascale Nandillon, Laurent Terzieff, Romain Goupil, La Cucaracha (Emmanuèle et les mutants…) est le premier long-métrage de Philippe Lafosse – « film politico-burlesque, voire surréaliste », selon ses propres termes.

Cette projection est rendue possible grâce à Patrick Villacampa, ami de l’auteur et producteur du film. Durée 70 min.

A l’issue de la projection sera présenté le livre Dévoré de rêves. Luis Bunuel, mas que nunca todo es absolutamente realizable.

Un verre de l’amitié sera offert à toutes les personnes présentes.

 

Texte de 4e de couverture de Dévoré de rêves, écrit par Philippe Lafosse :

C’était un temps où on croyait que Luis Buñuel était mort en 1983 au Mexique, une époque de soumissions, début du vingt et unième siècle, 2009 ou 2010, peut-être 2012, 2013. Surréaliste et pamphlétaire, tissant intime et politique, Dévoré de rêves nous replonge dans ce passé de collaboration où tant d’hommes et de femmes survivaient sans espoir.

Des films les plus célébrés aux plus négligés, tout Buñuel est là, décrit, analysé, minutieusement donné à voir, dans ce qui n’est en rien un essai pour cinéphiles mais un récit, une fiction documentée de vérité. Tout don Luis est là, subversif, tendre et fécond, dans ce rêve éveillé dévoré de multiples intrusions ; on l’entend, on le suit sans complaisance à travers son siècle, se demandant quoi accepter, à quelles conditions continuer. Le cinéaste est vivant et présent. Comme le sont les fantômes, et désormais la démocratie directe et la solidarité.

LIRE LA SUITE. Télécharger le PDF

Mercredi 25 juin 2014 – 20h

L’Amorce, coopérative d’édition et de diffusion présente :
Mezzouna, après la chute

 Entrée libre. Projection en présence de l’équipe du film.

Juin 2011, six mois après la chute du dictateur, à Mezzouna, petite ville des régions intérieures de la Tunisie,
la vie semble déjà reprendre son cours normal.
Après les feux de la révolte, quand se fanent l’intensité et l’unanimité du soulèvement, comment continuer ?
Comment poursuivre les promesses qu’un souffle révolutionnaire a laissé entrevoir ?

 

 

Un film de Romain André, Élisa Le Briand, Anna Saint-Araille et Saber Zammouri. Montage d’Anthony Brinig, montage son d’Anne Sabatelli, étalonnage de Sébastien Descoins, produit par Marie-Anne Somda.
DV couleur, 85 minutes.

www.lamorce.org

 

Samedi 28 et dimanche 29 juin 2014

FOIRE A L’AUTOGESTION

Toutes les informations : www.foire-autogestion.org

 

Lundi 30 juin 2014 – 19h

Dans le cadre du programme régional de résidences en Ile-de-france

Sous le signe de La Parole errante & d’Armand Gatti
Les carnets du reporter Pierre Joffroy.
Atelier dirigé par Marc Kravetz, journaliste.

 

 INSCRIPTION REQUISE CLIQUER ICI

Le « journalisme d’implication »
Il pourrait sembler prétentieux d’intituler cette cinquième rencontre « éthique du reportage », c’est pourtant ce dont on parlera ainsi. « Journalisme d’implication » est un terme forgé par Pierre Joffroy pour qualifier le journalisme de son ami Armand Gatti. L’implication est ici le contraire de l’observation à distance, objective et quantitative. Elle suppose un engagement total du reporter dans son sujet. Ce que dit Joffroy de son ami s’applique évidemment tout autant à lui-même et du reste ils ont aussi pratiqué ensemble ce « journalisme d’implication ».
Il s’agira donc dans cette cinquième rencontre d’explorer ce qu’il en est vraiment du reportage quand il ne se contente pas d’être une sorte d’art d’agrément du journalisme.

MAI 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Du vendredi 2 au dimanche 5 mai 2014

Lundi 5 mai 2014 – 19h

Dans le cadre du programme régional de résidences en Ile-de-france

Sous le signe de La Parole errante & d’Armand Gatti
Les carnets du reporter Pierre Joffroy.
Atelier dirigé par Marc Kravetz, journaliste.

INSCRIPTION REQUISE CLIQUER ICI

Du 10 mars au 30 juin 2014, La Parole Errante vous invite à un atelier consacré au journalisme et au métier de reporter à travers une série de rencontres thématiques avec pour fil rouge la carrière de Pierre Joffroy, grand-reporter au « Parisien libéré » puis à « Paris-Match » et compagnon d’écritures d’Armand Gatti. Avec lui nous allons parcourir l’itinéraire singulier d’un (grand-) reporter au travail ainsi que l’histoire d’une époque (et de ses journaux) telle que saisie dans le miroir des reportages qui entendent la raconter. Lors de chaque rencontre nous évoquerons un aspect (parfois plusieurs) de cette histoire mais toujours au plus près des reportages qui s’y rapportent avec une attention particulière sur leur production, leur écriture et bien sûr le(s) sujet(s) abordé(s).

Photo : Armand Gatti et Pierre Joffroy. © Ariane WEIL. Mars 1950.

Lundi 5 mai 2014 – La question de Palestine (suite). Journalistes et reporters confrontés au conflit israélo-arabe

Depuis plus de soixante ans, le conflit israélo-arabe ou israélo-palestinien occupe les colonnes des journaux quand il n’en fait pas les gros titres. Journalistes et reporters, quoi qu’ils en aient semblent en être devenus parties prenantes. Au fil des guerres successives  tendances et sympathies varient, parfois s’inversent. L’opinion publique est elle aussi devenue un acteur tiers dans le conflit. Chaque camp accuse « les médias » de faire le jeu de leur ennemi. Tout cela qui mérite d’être examiné de près. Ce sera l’objet de cette troisième rencontre.

=> Voir la suite de la programmation – prochain atelier le 2 juin : lien vers www.armand-gatti.org

Mardi 6 mai 2014 – 16h

Lecture de la pièce VIVRE DANS LE DESERT

Par la Compagnie Nagual. Texte de Clovis Guerrin.

Dans un immeuble désaffecté, 8 jeunes ouvrent un bar afin de donner un sens à leur vie. Chacun travaille pour mener à bien le projet, mais des questions subsistent. Pourquoi Greg, qui était à l’initiative du projet, a-t-il disparu? Et quelles sont les réelles intentions de Tom, qui lui a succédé auprès du groupe ? Un évènement inattendu remettra en question l’avenir de leur entreprise. Peu à peu, les rêves de chacun prennent le pas sur la réalité.

Mercredi 7 mai 2014 – 19h30

MELIES EPHEMERE

Mardi 13 mai 2014 – à partir de 18h

Soirée pour la parution du livre

Constellations 

Trajectoires révolutionnaires du jeune 21e siècle

 

Toutes les informations : www.lyber-eclat.net

Vendredi 16 mai 2014 – 20h

Café Michèle Firk

 

Présentation § discussion de la revue exemple N°1, « reprise de la politique »

« Nous croyons à la nécessité de réarticuler la politique et la pensée. Par l’exemple. Des exemples choisis parce qu’ils détonnent, enflamment, promettent ces horizons de vie et de pensée que nous désirons et qu’il est toujours plus urgent de rendre visibles. Si l’intellectualité peut aujourd’hui avoir un sens révolutionnaire, c’est non seulement en étant en partage avec tous, mais en sachant risquer une distance avec le monde ambiant. Les exemples montrent que, à une distance variable de là où nous nous trouvons, il y a quelque chose de pratiquable à nouveau. Cela implique le dépassement de la position qui tient la séparation entre pensée et politique comme irrémédiable. Mais en même temps, le dépassement de la croyance en leur coïncidence sans reste. L’exemple à la fois constitue la politique et la rend intelligible. Par l’exemple la pensée touche à un réel de la politique. »

Samedi 17 et dimanche 18 mai 2014

 

 

Dans le cadre de l’édition 2014 des

Rencontres chorégraphiques internationales
de la Seine-Saint-Denis
du 6 mai au 14 juin 2014

trois performances sont présentées à La Parole errante

www.rencontreschoregraphiques.com

 

Informations et réservations : 01 55 82 08 01

ou

www.rencontreschoregraphiques.com/informations-reservations

 

 

Les Rencontres chorégraphiques proposent pour cette nouvelle édition du festival un rendez-vous où le désir de découvrir des singularités, des écritures originales est un enjeu et l’occasion de révéler au public des aventures artistiques et humaines en ouvrant le champ du regard vers des horizons cosmopolites.
Inscrire aussi ce projet au coeur des villes de la Seine-Saint-Denis pour dialoguer et partager autour d’une scène artistique contemporaine où les artistes se font l’écho du présent.

Anita Mathieu, Directrice.

 

Samedi 17 mai – 19h & Dimanche 18 mai – 16h30

 

KIM BO-RA – A long talk to oneself (20 min). Solo. Corée. VOIR UN EXTRAIT

A long talk to oneself est une recomposition du travail initial de la chorégraphe KIM Bo-ra et du réalisateur JOO Jae-hyung. La création de KIM Bo-ra est composée sur scène d’éléments filmiques, de danse et de paroles. L’histoire à raconter a d’abord été transformée en routine et en images, qui ont été implantées « en moi » pour être ensuite ré-exprimées seulement par l’imagination. Les souvenirs de cette routine chorégraphique ou les traces de ces images ont été re-collectées dans l’esprit et re-communiquées par la danse sur scène. Ce soliloque vise à connecter et à faire entrer en résonance le corps – le plus petit espace – avec le public – un esprit et un espace plus large.

KIM Bo-ra

 

KATALIN PATKAÏ – JEUDI (45 min).
 Duo. Création
. France. VOIR UN EXTRAIT

Deux femmes évoluent sur un concentré d’espace. Nues, elles pourraient se trouver au paradis ou sur une île utopique. De leur parcours on perçoit des mondes passés, parallèles, futurs. Entre elles, les rapports sont indéfinis mais elles sembles indissociables et complémentaires. On peut imaginer une nouvelle tentative de création originelle, vers une reconquête de l’innocence et de nouveaux rapports humains. S’éloignant ainsi de notre société contemporaine codifiée, domestiquée, administrée pour aller vers des voies inconnues. Les chorégraphes Katalin Patkaï (également interprète de ce duo) et Ugo Dehaes collaborent avec la circassienne Justine Bernachon. Dans une scénographie faite d’éléments suspendus, ils construisent une danse acrobatique et poétique évocatrice du mythe du bon sauvage.

 

Samedi 17 mai – 21 h & Dimanche 18 mai – 18h30

 

AN KALER – Contingencies (70 min).
 Pièce pour 5 danseurs. Création
. Autriche.

Contingencies explore l’événement potentiel, l’éventualité et l’imprévisible comme condition d’être ensemble. En suivant de multiples temporalités simultanées, la pièce se déplace entre postures individuelles et moments de rassemblement, situations dans lesquelles un groupe apparaît. Le mouvement est exploré comme une forme en transition. A quoi ressemble cette forme qui est constamment en évolution, rythmée par une dynamique, un tempo et quelle est son inscription dans l’espace ?

 

 

Jeudi 22 mai 2014 – 20h

degrés of grey

Création de danse contemporaine www.tiewe-art.com

 

 

Réservation : 06 62 38 73 22 ou tiewe.art@gmail.com – Tarif: 10€

 

Vendredi 23 mai et samedi 24 mai 2014

 

Sur les traces de l’immigration italienne

Huitième station

« Ici c’est gris, gris, le ciel est bas. En Italie le ciel est trop haut !»

Ou « Le loup a mangé la brebis »

spectacle – concert

chants, témoignages et photos des immigrés italiens en France

 

 

Photo : Veronica Mecchia 

Créé et dirigé
par Anna Andreotti

Avec : Anna Andreotti, Gerardo Maffei, Simone Olivi et Margherita Trefoloni, le « Chœur de l’Emigration » et les photos de Veronica Mecchia

 

 

Vendredi 23 mai à 20h : pièce de Théâtre par le collectif des Sorins « On ne sait pas où on est » suivie à 21h version d’un concert par le Chœur de l’Emigration
Samedi 24 mai à 21h 
: spectacle – concert  8ème station

Réservations : 06 01 80 43 27 / lamaggese@neuf.fr
tarifs: 5* / 8** / 10 euros
*chômeurs
**habitants Montreuil

A partir de janvier 2010, Anna Andreotti commence la collecte des témoignages et des chants. La photographe Veronica Mecchia fait le portrait des témoins, de leurs maisons et de leurs jardins. Le matériau musical est ensuite retransmis à un choeur qui retravaille et s’approprie le répertoire.
Avec les chants, la parole est aussi progressivement retranscrite et adaptée
pour la scène sous forme de dialogues imaginaires entre les différents témoins. Les chants rythment et complètent les récits. Sur les traces de l’immigration italienne, c’est la transmission de nos mémoires, les chants de l’enfance, de l’exil, du travail. C’est la restitution des récits de vie, dits et chantés, des joies et des douleurs partagées avec le public.
Sur les traces de l’immigration italienne n’est pas un spectacle au sens
traditionnel du terme ; il nous fait revivre les émotions d’une rencontre avec une culture d’émigrants si proche finalement de la française. Ces témoignages et ces chants résonnent, par leur authenticité, comme un
appel puissant à ne pas perdre notre histoire. Ce projet est dédié à la recherche de traces enfouies dans la mémoire des Italiens et de leurs hôtes les Français : traces physiques sur le territoire, traces émotionnelles, de coutumes et, tout particulièrement, traces musicales. Voici le 8eme épisode…
Production Arsenal Fragile / Maggese.

Dimanche 25 mai 2014 – 16h

L’oiseau au fond à gauche
collectif pour des écoutes publiques

vous invite à écouter : # 10. Fous de radio

 

La proposition 

Des qui se passionnent, des qui crient, des qui délirent, des qui rigolent, des qui rêvent, des qui hallucinent, des qui fuient, des qui reviennent et qui mettent le bouton de la radio sur MARCHE, sur ON, sur ENCORE. Des fous. De la radio. Des fous dans la radio, et de la radio à la folie.

C’est le 10e rendez-vous sonore de L’Oiseau au fond à gauche, c’est fou ! C’est bien ! Venez, il y aura du documentaire, de la fiction, de la création, des sons, des sons !

Au programme  

Je suis Frédéric, de Damien Magnette, 38min34, ACSR, Belgique

Frédéric se raconte, se livre, se décrit… Il s’enregistre seul dans sa chambre et nous parle, il glane des sons à droite à gauche, une cafetière, une émission de télé, son père qui tousse…  On le suit à travers son quotidien.
Partition pour maison ronde, de Marie Guérin, 10min
Pièce électroacoustique anniversaire et hommage composée au GRM à partir d’archives de 1963 à l’occasion des 50 ans de France Culture et de sa Maison.
Bandes d’amateurs : Mario, de Benoît Artaud, 20min
L’émission « Bandes d’amateurs » est une récolte de perles sonores enregistrées par des amateurs, envoyées sur bandes et cassettes à la radio. L’histoire de Mario est celle d’un homme qui écoutait la radio en buvant un verre d’eau, quand la radio s’est mise à l’écouter. 

Je t’embrasse fort, une fiction d’Élodie Fiat, 22min42

Un enregistreur, des lettres sonores, de Claire à Cécile, un rêve d’amitié.

La pelle sonore ! est une invitation à réaliser vos propres pièces sonores suivant la thématique proposée par L’Oiseau au fond à gauche… Soyez fous, soyez radiophoniques !

 

www.loiseauaufondagauche.overblog.com
Contact : loiseauaufondagauche@gmail.com

Vendredi 30 mai 2014 – 20h & Samedi 31 mai 2014 – 15h

Représentations de

Voyage en grande Normalie
par la Compagnie NAJE (Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir)

 

SPECTACLE GRATUIT SUR RESERVATION

 « Voyage en Grande Normalie »,  spectacle de théâtre-forum issu de notre grand chantier national sur les normes. 50 citoyens comédiens et amateurs seront là pour vous accueillir, jouer le spectacle et faire forum avec vous.

En Grande Normalie nous visiterons une maison de retraite, des paysans qui veulent faire leurs semences, des semenciers qui ne veulent pas, un viticulteur bio, une rivière à saumons, des cabinets de psychiatres, un hôpital, un centre des impôts, une cuisine, une salle de bains, des familles, un cours de tango, un bureau d’assistante sociale, un restaurant… Un grand voyage dans les questions de normes sociales, de normes techniques et de nous dans tout ça.

Vous pouvez réserver dès maintenant pour ce « Voyage en grande Normalie » http://www.compagnie-naje.fr/voyage-en-grande-normalie-reservez/

Pour plus d’informations, contacter Asmahàn au 06 79 64 28 79.

NAJE est une compagnie théâtrale professionnelle pour la transformation sociale et politique. Elle pratique le Théâtre de l’Opprimé méthode Augusto Boal (théâtre forum, théâtre images, théâtre et thérapie, théâtre invisible, théâtre journal).

AVRIL 2014

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Du 28 mars au 6 avril 2014

 

Appel à participation : stage

de création pro et amateur autour de la précarité

et d' »A la rue, O-Bloque »

 

Ce stage gratuit de dix jours intègre les stagiaires dans un processus de création pluridisciplinaire (théâtre, voix, situations visuelles, écriture chorégraphique, happening dans l’espace public). Nous partirons d’un texte court sur la précarité, tiré À la rue, O bloque, pour les amener ailleurs, sur leur propre chemin.
Les gestes scéniques singuliers développés par chaque participant  donneront lieu à deux représentations, les 5  et  6 avril à 20h,  approchant le public de façon originale.

 

 

Informations / contact :  Marina Damestoy

Site : http://marinadamestoy.com

 Mail : laboiteblanche@yahoo.fr

 

Lundi 7 avril 2014 – 19h

Dans le cadre du programme régional de résidences en Ile-de-france

 

Sous le signe de La Parole errante & d’Armand Gatti
Les carnets du reporter Pierre Joffroy.
Atelier dirigé par Marc Kravetz, journaliste.

INSCRIPTION REQUISE CLIQUER ICI 

Du 10 mars au 30 juin 2014, La Parole Errante vous invite à un atelier consacré au journalisme et au métier de reporter à travers une série de rencontres thématiques avec pour fil rouge la carrière de Pierre Joffroy, grand-reporter au « Parisien libéré » puis à « Paris-Match » et compagnon d’écritures d’Armand Gatti. Avec lui nous allons parcourir l’itinéraire singulier d’un (grand-) reporter au travail ainsi que l’histoire d’une époque (et de ses journaux) telle que saisie dans le miroir des reportages qui entendent la raconter. Lors de chaque rencontre nous évoquerons un aspect (parfois plusieurs) de cette histoire mais toujours au plus près des reportages qui s’y rapportent avec une attention particulière sur leur production, leur écriture et bien sûr le(s) sujet(s) abordé(s).

Photo : Armand Gatti et Pierre Joffroy. © Ariane WEIL. Mars 1950.

Histoire et histoires. La question de Palestine, 1947

Point de départ : On est en 1947, deux jeunes reporters français s’embarquent clandestinement sur l’un de ces rafiots qui transportent des milliers de juifs européens décidés à gagner, à tout prix, leur Terre promise, la Palestine, encore et pour peu de temps sous administration britannique. François-Jean Armorin du quotidien Franc-Tireur et Pierre Joffroy du Parisien libéré vont accompagner de bout en bout les quelque 3 000 passagers du cargo rebaptisé Theodor Herzl, subir avec eux l’abordage du navire par la marine de Sa Majesté britannique, et avec eux se retrouver derrière les barbelés d’un camp anglais où sont parqués les juifs refoulés de Palestine.  Nos deux jeunes journalistes – moins de cinquante ans à eux deux – vont publier ainsi leurs premiers  « grands » reportages.

Le contexte :  la « Question de la Palestine » est l’une des premières crises internationales majeures de l’après-guerre même si elle n’est pas (encore) perçue comme telle. En novembre 1947, l’assemblée générale de l’ONU vote à la majorité le plan de partage de la Palestine sous mandat britannique entre Juifs et Arabes. Si le mouvement sioniste l’accepte (non sans réticences), les pays arabes le refusent dans son principe. En Palestine, des combats sporadiques se déroulent un peu partout entre milices juives qui revendiquent et milices arabes qui rejettent l’appropriation du pays par la colonisation sioniste. Six mois plus tard, au départ des troupes britanniques et alors que David Ben Gourion proclame la naissance de l’État d’Israël, c’est désormais une guerre totale qui se déclenche. C’est l’année 1 du conflit israélo-arabe.

 

Le conflit est évidemment la toile de fond du sujet que traitent Joffroy, Armorin et plusieurs autres reporters embarqués sur les cargos des immigrants juifs en route vers la Palestine dont beaucoup sont des survivants, des rescapés de l’Holocauste.  Les Britanniques ont drastiquement limité l’accès de ces immigrants et les nouveaux arrivants sont systématiquement interceptés en mer avant d’être dirigés manu militari vers des camps installés sur l’île de Chypre.  Cette confrontation parfois meurtrière, toujours dramatique, est le sujet central de ces reportages dans lesquels les Arabes apparaissent à peine. C’est la grande histoire du moment. Et c’est cela qu’il nous revient d’interroger dans un premier temps. A suivre.

=> Voir la suite de la programmation – prochain atelier le 5 mai : lien vers www.armand-gatti.org

Vendredi 11 & Samedi 12 avril 2014

Dans le cadre du

FESTIVAL SONIC PROTEST – 10e édition

 

Pour célébrer sa 10e édition, du 4 au 13 avril, Sonic Protest prend ses aises et propose un généreux programme de dix jours, à Paris et aux alentours, dévolu aux défricheurs de musiques et autres explorateurs du sonore : de Brigitte Fontaine & Areski Belkacem à Zeitkratzer en passant par Merzbow, Thurston Moore, Lee Ranaldo, Radian, The Rebel, Mammane Sani, Evil Moisture, Jean François Laporte, Usé, KG, Èlg, Terminal Cheesecake ou Albert Marcœur et le Quatuor Béla, le champ est large et se permet d’englober les musiques de création sans étiquette ni a priori.  Cette année, Sonic Protest re-passe par l’église Saint-Merry, le Cirque Électrique, la Générale et le Centre Barbara FGO et propose, pour la première fois, deux soirées à La Parole Errante à Montreuil, précisément là où Méliès a inventé le cinéma ! Artistes cultes + projets tout jeune + installations sonores  + DJ sets + restitutions d’ateliers + conférences + crêpes + ouvert toute la nuit + rencontres inédites + 1eres fois à Paris + 10 jours d’exposition + programme participatif à la T.V.  = Sonic Protest 2014 !

 

Vendredi 11 avril à 20h30

Group Inerane (Bibi Ahmed + Ikali)

Lee RANALDO 

Thurston MOORE

ÈLG

Samedi 12 avril à 17h

TERMINAL CHEESECAKE
ACTION BEAT & G.W. SOK

THE REBEL

The RUSTLER (DJ set)

SELVHENTER

LE CERCLE DES MALLISSIMALISTES
& Xavier QUÉREL

SPECTROMETERS

Informations /  Billeterie : www.sonicprotest.com

Tarifs :   13€*/16€**

 

 

Jeudi 17, Vendredi 18 et samedi 19 avril 2014 – 19h45

Café Michèle firk

Les gens comme ils sont

 

Petite forme théâtrale de 15 minutes
pour une comédienne et des rouleaux de papier toilette.

À partir d’un texte de Noémi Lefebvre :
L’état des sentiments à l’âge adulte,
paru aux éditions Verticales.

Noémi est aide à domicile chez Victor Hugo, “pas le Victor Hugo que tout le monde connaît hein, un autre qui habitait avenue Jean Jaurès et chez qui je travaillais.”
Son mec, Jean-Luc, il ne comprend pas.
Une femme assise à une table nous raconte une histoire d’amour qui s’essouffle, un prétexte pour nous parler du monde du travail et du monde tout court.
Quelle reconnaissance acquiert-on quand on torche le cul des vieux ? C’est quoi s’en sortir ? Quelle idée se fait t-on de la réussite ? Il paraît que “l’avenir, il n’est pas dans le cul des vieux ! ”
Alors, avec quelques rouleaux de papier-toilettes, elle fait vivre les personnages, les fait et les défait, les éclate, et s’en occupe.

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Mardi 14 janvier 2014 à 19h30

Grande salle

Meliès Ephémère #9

Soirée organisée par le Cinéma Le Mélès de montreuil

http://lemeliesenlutte.canalblog.com/

19h30 : accueil musical, le temps de boire un verre ensemble
20H15 : point sur la situation actuelle, en particulier la question du
transfert du personnel du cinéma à Est Ensemble. Quelles actions décidons
nous ensemble ?
21H : projection du film de Sydney Lumet « A bout de course »

Du samedi 18 au dimanche 26 janvier 2014

Grande salle

Représentations

Le Poème de Berlin ou

Les Personnages de théâtre meurent dans la rue

& Ces Empereurs aux ombrelles trouées

pour fêter l’anniversaire d’Armand Gatti

Réservation indispensable par email courrier@laparole-errante.fr

 

 

Le Poème de Berlin ou les personnages de théâtre meurent dans la rue

Fin 1968, Armand Gatti s’installe à Berlin où il a été invité comme écrivain résident. Il doit se lancer à la recherche de Rosa Luxemburg. Il écrira Rosa collective, puis Quatre schizophrénies à la recherche d’un pays dont l’existence est contestée ; il fera un film sur les immigrés espagnols, Le Passage de l’Ebre ; il travaillera avec des étudiants, des ouvriers turcs.
Mais à son arrivée, cette ville au statut irréel, cette Jérusalem politique le subjugue, le submerge. Il y retrouve tout ce qui fut jusqu’ici ses préoccupations. La guerre bien sûr, la résistance, la contestation, la condition ouvrière, l’immigration, le foisonnement artistique, quelques grandes figures de son panthéon personnel. La ville est un immense point d’interrogation. Il entreprend alors ce long poème Les personnages de théâtre meurent dans la rue qui deviendra Le poème de Berlin. Le texte pose d’abord la question de la présence même de Gatti dans la ville. Quels « Je » sont en jeu ? Puis, puisque c’est à son statut de dramaturge qu’il doit d’être là, comment un artiste peut-il intervenir, par sa création, dans une ville dont la réalité dépasse l’imaginaire ? Et comme toujours chez Armand Gatti, l’écriture se questionne elle-même. Au « que dire ? » s’ajoute le « comment dire ? » Quelle langue, qui ne soit pas déjà une idéologie, pour dire Berlin ?
 © Affiche : Auteur : Raymond Moretti – La Parole errante.

 

Ces Empereurs aux ombrelles trouées

Créée en 1991 au Musée Lapidaire dans le cadre du 45ème Festival d’Avignon, Ces empereurs aux ombrelles trouées s’écrit en huit « sourates » où parole et image s’affrontent pour restituer sur une scène de théâtre l’aventure collective de la sortie d’Égypte à la recherche du nom de Dieu. Un Dieu que se disputent depuis des millénaires les dignitaires religieux – ceux que Mao appelait ironiquement les « empereurs aux ombrelles trouées ». La pièce visite ainsi quelques moments clés de cette histoire conflictuelle des représentations et des appropriations du divin au sein des trois monothéismes, et au-delà. Y sont ainsi convoqués – entre autres – le concile de Nicée, la bataille de Poitiers, le procès du mystique soufi Hallaj, le trajet du théologien de la libération Camilo Torres et la Shoah…
Initié en mars 2013 sous la houlette d’Armand Gatti et de Matthieu Aubert, un atelier réunissant un groupe de personnes de tous âges et de tous horizons débouche, presque un an plus tard, sur la recréation à La Parole Errante d’une partie de Ces empereurs aux ombrelles trouées, pièce-fleuve inédite, jamais encore montée dans sa totalité.

© Photographie : La Parole errante

Lundi 20 janvier 2014 de 20h à 22h

 

DOCTOR DaPERTUTTO

Appel à participants. Réunion d’information

Le Teatro del Silencio, compagnie de théâtre de rue et arts du cirque, recherche des volontaires adultes pour participer à sa toute dernière création DOCTOR DAPERTUTTO. 

 

«Cette recherche théâtrale affirmera l’une des croyances fondamentales que nous partageons avec Meyerhold : celle que le Théâtre peut changer la vie de l’homme car le Théâtre, c’est une voie directe vers l’homme.
Cette relation au public, cette démarche pour impacter et toucher l’âme du spectateur, celui que Meyerhold appelait le « quatrième acteur », nous la mettrons en œuvre à travers un travail sur la déambulation interactive et sur la participation des citoyens au spectacle, lors des épisodes cristallisés dans l’espace.»

Mauricio CELEDON – Metteur en scène

Ce spectacle, écrit en 2 actes – une déambulation et une partie en fixe -, explore la vie et l’œuvre de Meyerhold, homme de théâtre russe du XXe siècle,  qui bouleversa radicalement les conceptions et théories du théâtre, en Europe et dans le monde.

Les participants seront invités à :

– Suivre 8 ateliers de 2h d’initiation et découverte à l’univers du Teatro del Silencio (théâtre gestuel, improvisations), et de préparation de chorégraphies de groupe pour DOCTOR-DAPERTUTTO.
Les 27/01, 28/01, 3/02, 4/02, 5/03, 6/03, 7/04, 8/04 de 19h à 21h à Montreuil 

– Partager une semaine de création avec l’équipe artistique professionnelle du Teatro del Silencio (essais déambulation, filages du spectacle).
Du 21 au 25 avril 2014 (Vacances de Pâques) de 15h à 18h à la Maison de l’Arbre à Montreuil.

– Prendre part  aux  répétitions  générales  et représentations  dans le cadre du  festival des Rencontres d’Ici et d’Ailleurs à Noisy-le-Sec.
Les 8 et 9 mai en fin d’après-midi, les 10 et 11 mai toute la journée.

  

Ateliers gratuits et ouverts aux personnes majeures, amateurs de théâtre/danse/sport

Présence impérative sur la totalité des dates du projet

 Pré-inscription avant le 10 janvier 2014


Inscriptions et renseignements :
  

  participationdapertutto@gmail.com / 06 25 81 71 15

Mercredi 22 janvier 2014 à 18h

Café librairie Michèle Firk

 Réunion ouverte

 

Si vous souhaitez participer au café-librairie Michèle Firk, proposer des débats, des ateliers ou des livres.

Samedi 25 janvier 2014 à 19h

Café librairie Michèle Firk

Discussion avec Abdellali Hajjat auteur de
La marche pour l’égalité et contre le racisme (Editions Amsterdam, 2013)

 

Le trentième anniversaire de la Marche pour l’égalité et contre le racisme (15 octobre-3 décembre 1983) a fait l’objet de multiples commémorations publiques d’un événement fondateur de l’histoire de l’immigration en France. Mais que reste-t-il aujourd’hui du “Mai 68″ des jeunes immigrés, qui ont pris la parole quand on leur intimait de se taire ?

Crimes et agressions racistes, ségrégation sociale, économique et spatiale, droits bafoués, islamophobie affichée : les problèmes auxquels devaient faire face les marcheurs de 1983 demeurent bien présents. Pour redonner corps à ces questions que SOS Racisme aura patiemment contribué à dépolitiser, un retour sur cette “mobilisation improbable” s’avère nécessaire. 

Mardi 28 janvier 2014 à 19h30

Café librairie Michèle Firk

Discussion avec les auteurs de 

On s’en câlisse.
Histoire profane de la grève printemps 2012, Québec

  (Editions Entremonde, mai 2013)  

 

« On s’en câlisse » (« On s’en fout » en québécois) raconte et s’inspire de la plus longue grève étudiante de l’histoire du Québec au printemps 2012. 8 mois de mouvement Confrontés au départ à une hausse des frais de scolarité, les étudiants, huit mois durant, se sont lancé dans une résistance acharnée, révélant ainsi des puissances insoupçonnées jusqu’alors dans la métropole de Montréal.

“On s’en câlisse” est un récit précis d’une mémoire tactique du mouvement.

Deux ans après son début, nous pouvons maintenant discuter des formes communes qu’il entretient avec de récents mouvements. Le mouvement québécois n’est qu’un exemple parmi d’autres mais il peut dire beaucoup du présent.

 

Mardi 28 & Mercredi 29 janvier 2014 à 19h

Grande salle

Le Tour de toi en écharpe – Nourdine BARA
Cie Motifs d’évasion

Site web : nourdine-bara.c.la

Nourdine Bara : Auteur – Metteur en scene – Interprète
Création sonore : Zino B.

Durée : 1h20. Entrée libre.

 

 

« Pour ma rentrée en 6ème, j’avais un an de retard sur les autres. Enfin, plutôt un an et un jour, parce que j’avais trouvé le moyen d’arriver mardi au lieu de lundi en cours … et il n’y a rien de pire que ça ! J’ai passé tout septembre à tenter de me faire une place pour ne plus être le nouveau. Un jour de retard et tu marches sur un béton qui a séché en une nuit.

Extrait de la pièce Le Tour de toi en écharpe
« Par touches fugitives comme pour ne pas heurter son héroïne, Nourdine Bara esquisse le portrait d’un personnage fragile, souvent drôle, attachant à force d’être humain. A partir d’anecdotes, de bribes de mémoire, d’instantanés de vie, il aborde la fragilité de l’âme humaine, les griffures de l’enfance, la difficulté du rapport à l’autre : ses «miettes» de vie croquées sur le vif sont autant d’échappées belles, d’images d’un monde aux saveurs douces-amères, plus proche à mesure qu’il se dérobe… »

C.Colrat .Théatre Jean Vilar. Montpellier

 

 

Télécharger la présentation complète de ce spectacle

 

CRITIQUES

Midi Libre « Sa voix s’installe et le charme opère immédiatement, il happe littérallement notre attention, nous sommes déjà dans sa « bulle » »

Psychologie Magazine « Le tour de toi en écharpe une belle évocation de l’enfance […] amour, poésie et humour… »

Agnès Jaoui  « touchée, amusée, séduite (…) Son écriture avance comme à tâtons, pleine de doutes et d’hésitations, mais avec une force et une justesse d’observation fascinantes.»

Eric Naulleau  « J’ai été très touché par votre roman ! Touché par sa sincérité… Touché par son authenticité […] »

Herault du jour (La Marseillaise) « Nourdine Bara déplie des visions impressionnistes. Sensible, pudique, tactile naïve avec pertinence l’écriture s’est affirmée, a pris du corps sans perdre de poésie. »

La Gazette 
« Les textes de Nourdine Bara sont des moments de vie poétiques avec des personnages ordinaires comme vous et moi…»

Contact : 06.99.31.97.87 contact@motifsdevasion.fr

Mercredi 29 janvier 2014 à 19h

Café librairie Michèle Firk

Troisième écoute publique
La Lignée organique au théâtre et dans le rituel

« Grotowski est l’un des seuls, avec Stanislavski à avoir étudié la nature du jeu de l’acteur, son phénomène, sa signification, la nature et la science de ses processus mentaux, physiques et émotionnels aussi profondément et complètement. Il appelle son théâtre un laboratoire. C’en est un. C’est un centre de recherche. C’est peut-être le seul théâtre d’avant-garde dont la pauvreté n’est pas un inconvénient, où le manque d’argent n’est pas une excuse pour des moyens inadéquats qui sappent automatiquement les expériences. » Peter brook
Les conférences que nous écouterons ont été données au Collège de France en 1999. Il y parle de ses expériences, de ses inspirations, d’autres pratiques théâtrales dans le monde et souligne la parenté de la pratique théâtrale et du rituel. Le cycle compte 22 conférences mais l’on peut prendre l’écoute en route.

FEVRIER 2014

 

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
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Du vendredi 14 au dimanche 16 février 2014

Grande salle

Festival pour la paix en Colombie

Mémoire et Justice Sociale

 

Toute la programmation en ligne sur leur site :

http://festivalcolombiepaixjustice.wordpress.com/programme/

 

Une contribution solidaire de 3 euros sera demandée à l’entrée.

 

Vendredi 21 février 2014 à 19h

Grande salle

La troupe

Talented Ugandan Kuchus – TUK Paris présente

 WE ARE ONE

Soirée de solidarité

 

Dans le contexte des répressions croissantes de personnes LGBT en Ouganda, un groupe   d’artistes militants a monté une pièce contre la persécution et l’homophobie.

Le spectacle, banni en Ouganda, est aujourd’hui réinterprété par les artistes exilés en France.

C’est une occasion rare de voir ce spectacle courageux, drôle et émouvant, et d’apporter un soutien aux artistes.

19h00 : Ouverture des portes

19h30 : Projection du documentaire
« Killing in the name of god » (Dominique Mesmin, 2010, 45 min)

21h : « WE ARE ONE » –  Spectacle dansé et chanté, TUK Paris

Visiter la page Facebook de l’évènement  Entrée 5 euros. Au-delà, solidarité bienvenue.

 

 

Vendredi 21 février 2014 à 19h

Café Michèle Firk

Echelle Inconnue

Rencontre avec le collectif d’Architecture

 

Echelle Inconnue met en place des travaux et expériences artistiques autour de la ville et du territoire. Ces expériences au long cours interrogent et associent les « exclus du plan » (sans-abris, Tziganes, immigrés…). Elles donnent lieu à des interventions dans l’espace public, expositions, sites Internet, vidéos, affiches, cartes, publications… Echelle inconnue intervient dans « l’invisible de nos villes ».
La librairie invite le collectif à présenter son travail mené en France et à l’étranger. Il sera question de territoire, de luttes et de cartographie subversive. Une échappée dans l’univers de l’architecture qui construit pas ou peu, qui réfléchit et qui dérange. Entre art, politique et activisme, Echelle inconnue trouble les frontières et élargit l’horizon des luttes.

http://www.echelleinconnue.net/presentation/

 

Samedi 22 & dimanche 23 février 2014

Grande salle

Programme – informations : www.territoiresenaction.com

MARS 2014

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
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Samedi 1 mars 2014 de 14h à 18h

 

DANS LE CADRE DU FESTIVAL JT14 – 1ère édition

JACKIE PALL – THEATER GROUPE

CAUDRY FACTORY

 

 

Création originale Joris Avodo et Fanny Santer / Jackie Pall – Theater Group chefs de projets Joris Avodo, Yohan Lopez, Fanny Santer, Elie Triffault par et avec Joris Avodo, Victoire Du Bois et Fanny Santer
avec la participation de l’Harmonie municipale de Caudry
Les artistes du Jackie Pall – Theater Group ont investi la ville de Caudry – Cité de la Dentelle. Ils proposent ici leur vision de son industrie à travers une pièce, un long métrage, une exposition photo, des collages grands formats, des extraits radiophoniques et un film court muet.

Toutes les informations : wwww.nouveau-theatre-montreuil.com et 01 48 70 48 90

Mercredi 5, Jeudi 6 et Vendredi 7 mars 2014 à 20h

Entrée libre.

 

Dehors devant la porte

de Wolfgang Borchert. Mise en scène de Lou Wenzel.

Le spectacle a été créé  en Juillet 2013 en décor naturel au Festival à Villeréal (47) dirigé par Samuel Vittoz. Nous vous présentons sa transposition en salle, après deux semaines et demie de répétitions.
Avec  : Frédéric Baron, Lorène Menguelti, Pierre Mignard, Nathalie Nel, Richard Pinto, Valentine Vittoz. Scénographie : Manu Mazé,  Lumière : Agatha Le Bris.

C’est l’histoire d’un homme, Beckmann, qui rentre chez lui, en Allemagne. Des portes grincent et claquent derrière lui. A l’intérieur des maisons,  des hommes et des femmes vivent, parlent, lui parlent. Réalité ou hallucination ? Il ne le sait pas lui-même. A la fin il se retrouve toujours dehors devant la porte, comme tant d’autres, dans une Allemagne dévastée par la guerre.

La langue de Borchert est vive, rythmée, musicale. L’humour ne cesse d’y déjouer le tragique et la dimension fantastique s’amuse du réalisme, ce qui donne légèreté au désespoir et puissance poétique à cette errance hallucinée.

Wolfgang Borchert  n’a pas assisté à la première de sa pièce, le 21 Novembre 1947 à Hambourg. Il est mort la veille, à 26 ans,  d’une tuberculose  aggravée par les conditions terribles qui sévissaient sur le front russe où les nazis l’avaient envoyé pour s’être moqué de Goebbels.  La pièce, d’abord destinée à la radio, eut un succès considérable. Elle fut traduite en plusieurs langues et le jeune poète quasi inconnu devint, au sortir de la guerre,  l’écrivain le plus célèbre d’Allemagne.

 

Ce  travail  de  recréation du spectacle en salle est l’un des  chantiers professionnels que propose Dorénavant Cie avec  le soutien de la Région Ile de France.    

Samedi 8 mars 2014 à 20h30

Récital de Lucienne Deschamps

Femmes: femme? femmeS 

accompagnée à l’accordéon de Cristel Galli

 

Informations et réservations :  01 45 83 48 58

Tarifs : 12€ plein tarif et 8€ tarif réduit

(jeunes – de 18 ans, étudiants, retraités, demandeurs d’emploi, groupe de + de 6 personnes)

« quoi de neuf côté Femme? »
la poésie est un sport de combat
pour en causer
et chanter
avec un zeste d’humour
cette geste d’amour
image composite de création au féminin
pour contribuer à la parité, mixité, générosité
si la femme est
un homme comme les autres
quels autres ?
quel autre ment ?
et si l’autre ment
quel tour ment maman
comme dirait Aragon « mentir vrai »
poèmes écrits par des femmes surtout
du XXIème siècle surtout
où l’on chantera les poètes Andrée Chédid, Valérie Rouzeau, Maram al Masri, Françoise Ascal, Maximine…
et quelques chansons clin d’oeil du siècle d’avant : « la femme à barbe », « la femme libre » et « la folle » …
il se pourrait bien qu’il y ait plus d’une façon d’être femme aussi
. »

Lucienne Deschamps : www.luciennedeschamps.fr

Passionnée et curieuse, elle se plait à visiter les différentes formes du spectacle vivant : théâtre, chant, danse… Après avoir été co-fondatrice du Roy Hart Theatre à Londres, en France, elle joue Max Frisch, Lorca, Giraudoux, Thomas Bernhard, Philippe Minyana. Avec Fred Personne, elle tient le premier rôle de plusieurs pièces et chante Victor Hugo, Léo Ferré et Jacques Prévert. Roland Petit lui offre le personnage de la mère Mac Miche dans son spectacle Les bons petits Diables, mis en musique par Richard Galliano. Au cinéma elle est l’interprète principale de dix films réalisés par Marcel Hanoun récemment célébré à la cinémathèque française. Elle chante toujours : improvisations, comédies musicales pour enfants, théâtres musicaux et récitals – dont Les Chansons Réalistes et la bande à Bruant à Montmartre. De sa voix sensible, habitée et personnelle, elle crie ses coups de coeur pour les grands qui ont marqué tant la poésie que la musique. Elle participe au disque de Claude Antonini consacré à Maurice Rollinat dans l’anthologie de la Chanson Française, à l’anthologie de la poésie érotique ‘chansons et poètes’ de Bernard Ascal, et à deux albums d’ADJABEL.
Ses trois albums, Lucienne Chante les PoètesMots d’Amour et Aide mémoire, sont distribués par EPM et sélectionnés par le Printemps des Poètes. AIDE MEMOIRE a reçu l’aide de l’ADAMI et un coup de coeur de l’académie Charles Cros.

Crystel Galli : www.noomiz.com/crystelgalli

Crystel Galli avait 6 ans lorsqu’elle a touché son 1er accordéon. Son parcours lui a permis de travailler de nombreuses facettes de l’instrument : la musique classique et contemporaine au conservatoire de Fribourg (Suisse), le musette, le jazz, la musique brésilienne, la chanson… Passionnée de chanson française, Crystel Galli est auteur-compositeur-interprète. Ses compositions personnelles ont donné naissance à un 1er album sorti en 2008 En désespoir de roses et un spectacle (dés)accords parfaits. Elle est également harmonisatrice, chef de choeur, professeur d’accordéon, de solfège et de piano.

Lundi 10 mars 2014 à 19h

Dans le cadre du programme régional de résidences en Ile-de-france

Sous le signe de La Parole errante & d’Armand Gatti
Les carnets du reporter Pierre Joffroy.
Atelier de lecture dirigé par Marc Kravetz, journaliste.

Inscription requise pour 10 mars 2014 . Merci de remplir le formulaire en ligne – Cliquer ICI.

Du 10 mars au 30 juin 2014, La Parole Errante vous invite à un atelier consacré au journalisme et au métier de reporter à travers une série de rencontres thématiques avec pour fil rouge la carrière de Pierre Joffroy, grand-reporter au « Parisien libéré » puis à « Paris-Match » et compagnon d’écritures d’Armand Gatti. Avec lui nous allons parcourir l’itinéraire singulier d’un (grand-) reporter au travail ainsi que l’histoire d’une époque (et de ses journaux) telle que saisie dans le miroir des reportages qui entendent la raconter. Lors de chaque rencontre nous évoquerons un aspect (parfois plusieurs) de cette histoire mais toujours au plus près des reportages qui s’y rapportent avec une attention particulière sur leur production, leur écriture et bien sûr le(s) sujet(s) abordé(s).

Photo : Armand Gatti et Pierre Joffroy. © Ariane WEIL. Mars 1950.

 

Lundi 10 mars 2014 – 19h  

Le journalisme toujours à réinventer.

« Une presse neuve dans une France libre » promettait à sa une, en forme d’éditorial, le premier numéro du Parisien libéré daté du 22 août 1944. Trois décennies plus tard, le quotidien « Libération » (deuxième du nom, né en 1973) affichera à son tour sa volonté de créer un journalisme nouveau. Les contextes ne sont évidemment pas comparables, mais d’une génération à l’autre, de jeunes journalistes affichent des ambitions similaires. Ils veulent être les témoins passionnés de leur société et de leur temps et le reportage est toujours au cœur de leur démarche.

Cette première rencontre essaiera de rendre compte à  la fois des deux époques. Celle du « Parisien libéré » où Pierre Joffroy et Armand Gatti font alors leurs débuts, et les premières années de « Libération » qui devient peu à peu un journal.

=> Voir la suite de la programmation –  prochain atelier le 7 avril : lien vers www.armand-gatti.org

Mardi 11 mars 2014 à 18h30

 Un Métrokawa pour une nouvelle loi
« La Métropole du grand Paris :

décryptage, débat et propositions pour une participation citoyenne dans la métropole »

 

S’inscrire

Du jeudi 13 au dimanche 16 mars 2014

du jeudi au samedi à 20h30 et dimanche à 16h

Représentations de

La Papesse Américaine d’Esther Vilar

par la Compagnie Fracasse 

Création Avignon off 2010

Mise en scène : Thierry Harcourt  –  Avec : Nathalie Mann

 Informations et réservations :  01 48 59 44 48

 

 

la papesse americaine par WLAD333

Nathalie Mann, seule en scène pendant 1h30, interprète avec beaucoup de talent cette papesse imaginaire. Exaltée et charismatique, elle porte avec énergie le texte d’Esther Villar, adapté par Robert Poudérou. Écrit en 1982, ce pamphlet est une fiction dans laquelle les Papes ont tour à tour reconnu le mariage des prêtes, l’avortement, le divorce, l’homosexualité. Malgré tout, la place des femmes est encore difficile à défendre. Provocatrice et iconoclaste, la Papesse américaine est riche en réflexions, à titre collectif sur le fonctionnement de nos sociétés, à titre individuel sur notre spiritualité. La mise en scène de Thierry Harcourt, à la fois sobre et pleine d’humour, met en valeur toute la vigueur du discours.

 

Jeudi 13 mars 2014 à 19h30

Café Michèle firk

 

Présentation et lecture d’extraits des recueils de textes zapatistes « Eux et nous »

« Et qu’est-ce qu’ils peuvent bien nous apporter les zapatistes, s’ils sont si loin ? Tu crois que c’est eux qui vont me donner un meilleur salaire, qui vont faire qu’on me respecte, que ces foutus mecs me regardent autre chose que le cul dans la rue, et que ce putain de patron arrête de me toucher sous n’importe quel prétexte ? C’est eux qui vont me donner de quoi payer le loyer, de quoi acheter les vêtements de ma fille, de mon fils ? C’est eux qui vont baisser le prix du sucre, des haricots, du riz, de l’huile ? Qui vont me donner à manger ? Qui vont affronter les keufs qui reviennent tous les jours faire chier et extorquer ceux du quartier qui vendent des disques pirates, en disant que c’est pour ne pas avoir de procès de monsieur ou madame Sony… ? (…) Et à toi, on va te rendre ton boulot à l’usine, où t’étais qualifié à plus savoir qu’en faire ? (…) Et mon papa, que dieu l’ait en sa sainte gloire, qui était parti pour trimer de l’autre côté — pas pour faire le touriste, hein, pour gagner le pognon, la braise, le blé, la paie — pour nous entretenir quand on était encore gamin, et juste au moment de franchir la ligne la Migra l’a étendu comme si c’était un terroriste et pas un honnête travailleur, et même le corps ils ne nous l’ont pas rendu, et ce foutu Obama, qu’on dirait bien qu’il a le cœur couleur de dollar.
– Bon, ça va, arrête ton char et range-toi sur le bas-côté, ma plébéienne. (…)
– Bon ok, alors dis-moi : ces zapatistes, ils vont nous sauver ? »
– Non ma plébéienne, ils vont pas nous sauver. Ça, et d’autres trucs, c’est à nous de le faire nous-mêmes.
– Et on fait comment ?
– Ah, ben ils vont nous apprendre.
– Et qu’est-ce qu’ils vont nous apprendre?
– Qu’on n’est pas tout seuls.

(…à suivre…) 

 

Mardi 18 mars 2014 à 19h30

Jeudi 20 mars 2014 à 19h30

Café Michèle firk

 

Présentation (et discussion) autour de l’œuvre de Gustav Landauer

Au début du XXe siècle, quelques voix se lèvent en Allemagne pour réagir à la massification des rapports humains, portée par le capitalisme et encouragée par ce qui se présente comme la principale alternative au Reich : la social-démocratie d’obédience marxiste. Le militant et penseur anarchiste Gustav Landauer (1870-1919) fut le théoricien d’une forme de « communauté par la séparation », invitant chacun à se couper des institutions existantes pour retrouver, dans l’esprit de solidarité qui habite tout être vivant, les racines de son aspiration à faire société. Convaincu de l’incapacité d’une politique des masses à transformer le monde, Landauer rompt avec l’idéologie progressiste dominante et inscrit l’individu créateur dans une historiographie révolutionnaire porteuse d’une réalité socialiste.
À l’heure où se répand la conscience du caractère intrinsèquement nuisible des grands projets industriels (Notre-Dame-des-Landes, TAV, fermes à mille vaches, etc.), il semble pertinent de découvrir cet auteur qui s’est insurgé contre la folie industrielle et l’inflation politique, démasquant ainsi les impasses dévastatrices du projet marxiste, bien avant que l’histoire ne lui donne raison  — Landauer est mort pendant la répression de la République des conseils de Bavière, à laquelle il avait activement pris part.
Doctorant travaillant sur l’œuvre de Gustav Landauer, Anatole Lucet nous présentera les grandes lignes de sa critique de la société et suggérera certaines pistes pour penser un socialisme libertaire aujourd’hui.

Samedi 22 mars 2014 à 15h

Entrée libre. Réservation souhaitée : 01 46 64 81 50
ou missgriffassociation@hotmail.com

Vendredi 28 mars 2014 à 19h30

Café Michèle firk

 

Écoute d’un entretien avec Rina Nissim :   

Se soigner entre femmes

Rina Nissim est une gynécologue naturopathe auteure de diffférents ouvrages traitant de la santé des femmes. Sa démarche est de les aider à trouver des repères psychiques et physiologiques pour mieux comprendre les maux qui leur sont spécifiques et trouver des réponses à leur chronicité.
 Confiante dans leur capacité d’auto-expertise collective, elle invite les femmes à penser ensemble ces questions-là, en petit groupe par exemple et à apprendre à mieux connaître leur corps, leur désirs. 
Rina Nissim porte une critique sur la médecine allopathique moderne ultra interventioniste, qui ne cherche à soigner que les symptômes sans proposer de travail sur les causes profondes des troubles.
 Cette médecine fonctionnant par protocoles standardisés ne tient pas compte de l’histoire singulière de chaque femme, et participe ainsi à la dépossession de nos corps.
Nous écouterons le « Portrait de Rina Nissim », entretien réalisé par Ruth Stegassi pour son émission « Terre à terre », diffusée en décembre 2013 sur France Culture. L’écoute sera suivie d’une discussion.

Du 28 mars au 6 avril 2014

 

Appel à participation : stage

de création pro et amateur autour de la précarité

et d' »A la rue, O-Bloque »

Ce stage gratuit de dix jours intègre les stagiaires dans un processus de création pluridisciplinaire (théâtre, voix, situations visuelles, écriture chorégraphique, happening dans l’espace public). Nous partirons d’un texte court sur la précarité, tiré À la rue, O bloque, pour les amener ailleurs, sur leur propre chemin.
Les gestes scéniques singuliers développés par chaque participant  donneront lieu à deux représentations, les 5  et  6 avril à 20h,  approchant le public de façon originale.

 

Informations / contact :  Marina Damestoy

Site : http://marinadamestoy.com

Mail : laboiteblanche@yahoo.fr