2013

JANVIER 2013

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Lors des manifestations se déroulant dans la grande salle,

  vous avez accès à l’exposition :   La Traversée des langages d’Armand Gatti

Mercredi 9 janvier 2013 à 20h30

Grande salle

Banquet : Rencontres art-sport 

Nous réunissons pendant une semaine des sportifs et des artistes venus d’Estonie, de Turquie, d’Algérie et de France, pour échanger sur les relations entre art, sport et société.

Nous partagerons ces réflexions autour d’un banquet et de quelques pas de danse.

Le blog des Rencontres art-sport, rencontres-art-sport.tumblr.com sera en ligne début janvier.

Participants : La Parole Errante, La Revue Eclaire, Rem Dans, FC Toompea, La Fédération Algérienne Sport et Travail, Persephone,  Les Frères poussière, F.S.G.T., La Maison d’Europe et d’Orient, Le Théâtre de la Girandole, l’Entorse et d’autres…

Prix du repas : 7 euros.
Sur réservation uniquement : 
Contactez Mélissa au 06. 25. 62. 40. 67

ou par mail melissa.meyer@gongle.fr

 

Vendredi 11 janvier 2013 à 20h

Grande salle

Lecture-performance de Blackout

de Nanni Balestrini  

  

« Nous avons l’intention de prendre ce que nous voulons et ce que nous voulons, c’est ce dont nous avons besoin ».

Lecture/Performance de Blackout de Nanni Balestrini, long poème épique sur la saison des révoltes des années 1970 en Italie (Voix : Jérôme Richer – Contrebasse : Vincent Bertholet) à l’occasion d’une nouvelle édition de « Nous voulons tout » et de l’édition de « Blackout » aux éditions Entremonde (www.entremonde.net), en présence d’Ada Tosatti, spécialiste de l’oeuvre de Nanni Balestrini.

Voix et contrebasse font entendre rage et déclin à la force d’un poème.

Nanni Balestrini a beaucoup écrit sur l’italie des années ’60 et ’70, avec « Nous voulons tout », « La violence illustrée », « Les invisibles », « L’éditeur ».

Contrebasse et voix donnent à entendre « Blackout », poème écrit à l’origine comme une « action pour voix » pour le chanteur Demetrio Stratos du groupe AREA, portant sur le blackout de New York du 13 juillet 1977.  Écrit en pleine criminalisation des mouvements – Balestrini est lui-même incriminé en 1979 –  « Blackout » tient du cri de rébellion et d’espoir ainsi que d’une lamentation pour la mort du mouvement.

Le texte est morcelé, tendu, dit l’éclatement comme la possible fin « il y a eu un cri collectif guttural quand les lumières se sont éteintes ».

 

Samedi 12 et dimanche 13 janvier 2013

Grande salle

week-end de discussion suite à l’appel

des 451 sur les métiers du livre

en vue de partager des réflexions,d’élaborer des groupes de travail ou de préparer des actions communes


http://les451.noblogs.org/

« La liste est si longue que nous devons nous regrouper, et ainsi enrayer cette machine du progrès aveugle. Plutôt que d’attendre la prochaine mesure européenne de rigueur ou la énième attaque du ministère de la Culture contre la chaîne des métiers du livre, nous préférons nous organiser dès maintenant. Par exemple, en trouvant des alternatives, en créant des coopératives et des mutuelles d’achat, en nous unissant pour de meilleures conditions salariales, ou bien encore en inventant des lieux et des pratiques qui conviennent davantage à notre vision du monde et à la société dans laquelle nous désirons vivre.

C’est parce que nous prenons la mesure du désastre en cours que nous sommes optimistes : tout est à construire. Avant tout, nous voulons cesser de nous rejeter éternellement la faute les uns sur les autres et couper court à la résignation et au défaitisme ambiants. Nous lançons donc un appel à tou.te.s celles et ceux qui se sentent concerné.e.s à se rencontrer, en vue d’échanger sur nos difficultés et nos besoins, nos envies et nos projets.
Vous êtes invité.e.s à une première session nationale de discussions, en vue de partager des réflexions, d’élaborer des groupes de travail ou de préparer des actions communes à Montreuil.

 

PROGRAMME

SAMEDI 12 JANVIER

DE 13h à 19h30 : GRANDE DISCUSSION

Différents travailleurs de la chaîne du livre présenteront les enjeux, les difficultés et les évolutions de leur métier. Moment pour échanger les connaissances des professionnels : de la fabrication à la mise en vente, de l’écriture au partage, du papier jusqu’à la librairie en passant par sa rédaction. Ce sera l’occasion de confronter les intérêts de chaque secteur les uns par rapport aux autres, et de poser sur la table ce qui rapproche ou sépare les différentes activités qui participent à la réalisation de l’objet livre et à la diffusion des idées. Quels sont les contradictions, les mécanismes de pouvoir, les impasses et les perspectives communes ?

13h, avec la participation de :

  •  Pierre Barki, importateur et distributeur de papiers, PDG de Barki Agency.
    • Fréderic Lenoir, PDG de l’Imprimerie coopérative ouvrière de Dijon.
    • Benoît Virot, responsable des éditions Attila.
    • Une personne travaillant pour Les Belles Lettres Diffusion.

14h, Discussion en assemblée

15h, avec la participation de :

  •  Yves Pagès, responsable des éditions Verticales.
    • Alexandre Mouawad, maquettiste.
    • Christophe Versailles, membre du syndicat des correcteurs.
    • Frédéric Ciriez, écrivain.

16h, discussion en assemblée

17h, avec la participation de :

  •  Olivier Michel, libraire de l’humeur vagabonde.
    • Cécile Videcocq, déléguée du personnel et responsable CHSCT aux éditions Seuil.
    • Régine Lilensten, ancienne responsable des éditions du Sorbier.
    • Un-e responsable syndical à la Filpac CGT.
    • Un-e bibliothécaire municipal de la Ville de Paris.

18h, discussion en assemblée

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A parti de 19h30 :  FIESTA DE LIBROS

repas (préparé par Ivane et Sidonie)

bar et tables de presse (organisés par la librairie Michèle Firk)

pouvoir point (un One man show d’Yves Pagès)

concerts (invités-surprises, en acoustique)

BOUM (DJ Michel !)

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DIMANCHE 13 JANVIER

DE 13h à 16h : DISCUSSION SUR LE NUMÉRIQUE

Après un exposé par des membres du collectif des 451 au sujet de la vente en ligne (Amazon, Decitre, etc.), différentes personnes viendront parler des transformations induites par la numérisation des documents dans leurs pratiques.

13h, avec la participation de :

  •  Natacha et Ferdinand (451) sur la vente en ligne.
    • Marc Lepoivre, chercheur à l’EHESS en anthropologie des techniques.
    • Amandine Mussou, professeure de Littérature française et comparée.
    • Guillaume Normand, archiviste au Centre d’action sociale de la Ville de Paris.
    • Michel Valensi, responsable des éditions de l’éclat.

14h, discussion en assemblée

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DE 16h à 19h : QUELLES PERSPECTIVES COMMUNES ?

16h, avec la participation de :

  •  Alfonso Serrano (Madrid), responsable des éditions La oveja roja,
    et membre du collectif d’éditeurs espagnols Contrabandos.
    • Viviana Chamelta (Madrid), membre fondatrice de la coopérative
    d’édition/diffusion/librairie madrilène Traficantes de Sueños.
    • Fabrice Domingo (Toulouse), responsable du café-librairie Terra Nova.
    • Benoît Jacques, auteur, illustrateur, auto-éditeur.
    • Hugues Calvet Lauvin, libraire pour la librairie Envie de lire, Ivry-sur-Seine.

17h à 19h, discussion en assemblée

Vendredi 18 janvier 2013 à 19h30

 

Au début de la lecture, la salle est plongée dans une semi-obscurité, il n’y a qu’une seule lumière provenant d’une lampe sur une table. Proche du public, le comédienlecteur établit assez vite avec les spectateurs, devenus ses « interlécouteurs », une relation directe, un drôle de dialogue, à l’image de celui que le texte déploie — l’auteur s’adressant sans détour à son lecteur, l’interpellant, le houspillant même parfois pour le maintenir en éveil, c’est qu’il faut qu’il aille au bout de son idée qui n’est pas facile à dire.

Pourquoi cette pénombre ? — Pour mieux tendre l’oreille, et percevoir la noirceur de certaines enfances. Celle de Raymond Federman se déroule tranquillement à Montrouge, jusqu’en 1942 où il échappe de peu à la rafle du Vél’d’Hiv’ — sa mère le pousse dans un débarras en lui ordonnant de se taire. Le reste de la famille meurt dans des camps de concentration ; ne survivront que quelques oncles et tantes que le jeune Raymond rejoindra en zone libre, avant d’émigrer en 1947 aux Etats-Unis et d’y écrire la première thèse en anglais sur Beckett.

Parmi ses titres les plus emblématiques, mentionnons : La Voix dans le débarras et Quitte ou double. Il y a chez Federman une urgence à dire qui se combine avec l’art de la digression, et c’est grâce à son ressort comique que cette voix réussit à survivre au débarras, à sortir des cauchemars de l’Histoire. La sur-vie imposant une vie plus intense, une étrange joie funambulesque.

« Tu sais ma mère elle pleurait souvent, elle avait toujours ses grands yeux noirs pleins de larmes, d’ailleurs c’est à peu près tout ce dont je me souviens d’elle…
Ce dont… tiens d’où ça sort ce ce dont… me dis pas que tout à coup je vais me mettre à parler en Belle-Lettres, alors là…
Oui, ma mère elle avait toujours ses grands yeux noirs pleins de larmes, ah qu’est ce qu’elle a pu pleurer dans sa vie ma mère, en tous cas ça a pas duré beaucoup, elle a pas vécu longtemps…
Bon, mais tu vois comme je suis incorrigible, je m’égare tout le temps et j’arrive pas à te raconter ce que je voulais te raconter, c’est l’histoire de ma tante Rachel que je veux te raconter, histoire formidable…
Alors ce coup-ci j’y vais, pour le moment oublie ma mère avec ses yeux pleins de larmes, je t’en parlerai plus tard… »

Raymond Federman, La Fourrure de ma tante Rachel

La lecture dure 45 minutes, elle est faite d’extraits du livre de Raymond Federman et ponctuée par deux morceaux de jazz : Je cherche après Titine (Henri Crolla) et Cleopatra’s Dream (Bud Powell).

Eléments biographiques de Frédéric Faure

Né en 1963, j’ai écrit les textes Calaisiennes, Esquisses de Londres et Vert Secret (publiés respectivement dans les revues Po&sie n° 63, N 4728 n°19 et remue.net) — ce dernier récit a donné lieu à des lectures publiques. J’ai joué Shakespeare, Duras, Brecht, Claudel, Byron et Tchekhov avec la compagnie de Séverine Batier (Théâtre de Buée) et Pinter avec celle de Vincent Lacoste (Groupe Expir). J’ai réalisé le film Le Baron Pourquoi (d’après un conte d’Edward Lear) et mis en scène un spectacle de mes courtes pièces intitulé Un bouquet de catastrophes. Je suis un des quatre auteurs-metteurs en scène-comédiens du spectacle collectif Les artistes et pouvoir, créé par le Théâtre de Buée en juillet 2011 au festival de Limoux (prix de la ville du concours de formes courtes).

 

Dimanche 27 janvier 2013 à 16h

Café Michèle Firk

Lecture de  

La Parole errante de et par Armand Gatti

 

=> En savoir plus : lien vers www.armand-gatti.org

Jeudi 31 janvier 2013 à 20h

 

FEVRIER 2013

 

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Lors des manifestations se déroulant dans la grande salle,

  vous avez accès à l’exposition :   La Traversée des langages d’Armand Gatti

Mercredi 6 février au 9 février 2013 à 20h30

Grande salle

 

Canek et les hommes de maïs…

Ou de l’usage thérapeutique de la cochinita pibil

pour soigner la gueule de bois

 par la Bolita Compagnie

Spectacle, nocturne-ambulatoire-oratoire et dinatoire !
Un carnaval des odeurs, orchestré par les casseroles, l’huile qui brûle, les couteaux qui percutent, au milieu des pastèques qui éclatent comme des thorax, des condiments qui rappellent le sang, mais aussi la vie… 

Réservations : 06.38.19.39.29 (Giovanni Ortega) ou labolitacie@gmail.com  

Tarifs : 10€ – Tarif réduit : contacter la Bolita Compagnie

 

Dimanche 10 février 2013 à 15h

Café Michèle Firk

Lecture de  

La Parole errante de et par Armand Gatti

(2ème séance)

 

=> En savoir plus : lien vers www.armand-gatti.org

 

Vendredi 15 février 2013 à partir de 18H

Grande salle

 

Dansons, la lutte décolle !

CONCERT DE SOUTIEN

NOTRE-DAME-DES-LANDES

Entrée à prix libre

 

 

 

Initiation aux danses de Festnoz (18h-19h)
Repas en musique (avec La Fanfare Invisible)
Festnoz avec Eien & Yod de Bretagne
Les Chevals (fanfare dada funk)
Enfance Sauvage (chérubins énervés)
Boum Cumbia

Collectif de soutien à la lutte de Notre Dame des Landes

Paris-Île de-France

57 Av. de la République
Bagnolet (L3 Gallieni ou L9 Robespierre)

http://nddl-paris.effraie.org

 

Dimanche 17 février 2013 à 15h

Café Michèle Firk

Goûter d’information :

CLUB DE LECTURES L’AMUSE-LIVRES

 

Vous êtes passionné.e de littérature et vous voulez pouvoir partager et dialoguer au sujet de vos lectures  ? Retrouvons-nous un dimanche par mois pour un moment de convivialité et d’échange autour d’un petit goûter ! Et pourquoi ne pas ouvrir le sujet à travers la (re)découverte d’une œuvre cinématographique ? Rejoignez-nous ! Pour lire les livres que vous avez toujours voulu lire, et plus encore !

Adhésion annuelle : 6 euros.

PROGRAMME :

Dimanche 3 Mars : Le vicomte pourfendu, Italo Calvino

Dimanche 31 Mars : Sous le soleil de Satan, Georges Bernanos

Dimanche 28 Avril : Amkoullel, l’enfant peul, Amadou Hampaté Bâ

Dimanche 26 Mai : Les âmes mortes, Nicolas Gogol

Dimanche 30 Juin : La philosophie dans le boudoir, Le Marquis de Sade

La programmation pourra être modifiée au cours de l’année. Des événements ponctuels seront organisés autour de la diffusion d’un film.

Nous contacter : Camille : 06.98.26.73.19 – lamuse.livre@gmail.com

Mercredi 20 février 2013 à 19h

Café Michèle Firk

Rencontre avec Vassili Golovanov auteur de
Eloges des voyages insensés


Discussion avec 
Vassili Golovanov, auteur d’Éloge des voyages insensés et Espaces et labyrinthes, en compagnie d’Hélène Châtelain, traductrice des écrits de Golovanov en français.

« Ce livre n’aurait probablement eu aucune valeur s’il avait compté moins de pas que de mots. »

«  Nous fuyons, nous fuyons, mais c’est toujours notre propre nullité que nous fuyons. Notre maladie spirituelle, cette maladie du siècle dont tant de gens témoignent qui, le plus souvent, finissent tous de la même façon, mal… Et si on décide de tout larguer, est-il possible de dépasser la fuite et de trouver, au-delà, autre chose qui ne soit pas un moins, mais un plus ? » Vassili Golovanov passe à Paris à l’occasion des Journées européennes du Livre russe et des Littératures russophones (les 15 et 16 février à la Mairie du 5e arrondissement de Paris) et fait escale à Michèle Firk. Occasion de discuter de ses textes, moins récits de voyage que traversées des langages, d’une île qui n’est pas seulement territoire géographique mais territoire mental, utopique. « Il suffit de se retrouver là où éléments et temps se croisent pour comprendre que le temps n’est pas linéaire ; que l’Autre Monde nous guette à l’intérieur ou autour de notre chambre. »

Hélène Châtelain sera cartographe amicale des textes et des discussions, de l’exploration des espaces par la littérature écrite par Golovanov.

« Quoi qu’il en soit, c’est l’idée de l’île que j’ai aimée, bien avant d’y avoir mis le pied. »

Jeudi 21 février 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

Dem ak xabaar
(partir et raconter)

 

Récit d’un clandestin africain en route vers l’Europe
En présence des auteurs : Bruno Le Dantec et Mahmoud Traoré

 

Ce récit relate le périple de trois années effectué par Mahmoud Traoré entre Dakar (Sénégal) et l’enclave espagnole de Ceuta, où il participa à l’assaut collectif de la « barrière de sécurité », le 29 septembre 2005, et réussit à la franchir après plusieurs tentatives avortées. Loin des poncifs sur les immigrés clandestins, répétés ad nauseam par les responsables politiques européens, on découvre ici la réalité complexe d’une organisation continentale du « passage », où tous les candidats à l’émigration ne sont pas des anges, ni
tous les passeurs, des profiteurs dénués de scrupules.

Mahmoud Traoré est né en Casamance dans un village proche de la frontière avec la Guinée-Conakry et la Guinée-Bissau. Il est envoyé par les siens à Dakar pour y poursuivre ses études. Très vite, il abandonne le lycée et devient apprenti-menuisier. Mais sans autre horizon qu’un chômage endémique, il part avec un ami pour la Côte d’Ivoire. Ce pays étant en guerre, il dévie alors sa route vers l’Europe à travers le Sahel, le Sahara, la Libye et le Maghreb. Ce n’est que trois ans après son départ qu’il atteint l’Espagne en participant à un assaut de migrants désespérés sur les grilles de l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc. Il vit depuis en Andalousie, où il travaille et poursuit une formation en menuiserie industrielle.

Bruno Le Dantec
 est écrivain et journaliste, il réside à Marseille. Il collabore régulièrement au magazine CQFD. Il a notamment publié La Ville-sans-nom, Marseille dans la bouche de ceux qui l’assassinent (Le Chien rouge, 2007) et Psychogéographie (Le Point du jour, 2005).

  

Vendredi 22 février 2013

Grande salle

à 19H

CONCERT 

Sur les traces de la conspiration des Muses

 

à 20H

SOIRÉE AFRO-GROUVAILLE

 19H

 

 

20H

Erratum : 9 rue François Debergue (et non au 12)

Toutes les infos sur :

http://fr-fr.facebook.com/events/456406747745897/?ref=22

Samedi 23 février 2013 à partir de 20h

Grande salle

BAL RITAL 

www.lebalrital.com contact :  info@lebalrital.com

 

Dimanche 24 février 2013

Lecture de  

La Parole errante de et par Armand Gatti

(3ème séance)

ATTENTION EVENEMENT ANNULE !

 

Jeudi 28 février 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

 

 

Le communisme à nouveau : renouveler la perspective révolutionnaire

 

Discussion avec le collectif pour l’intervention, autour de leur livre :
Communisme : un manifeste (éditions NOUS)

 

Comment ce qui existe à l’occasion d’un texte peut trouver à se prolonger, et ne pas s’arrêter ? Au lendemain d’une présentation à la librairie l’Atelier (2bis, rue du Jourdain, Paris 20), quelques-uns du collectif pour l’intervention viennent poursuivre la mise en discussion de leur manifeste, et particulièrement ce qu’il esquisse des formes d’organisation transversales dont nous aurions besoin.

« Le communisme a longtemps été conçu comme une forme de société égalitaire pouvant être instaurée par des décrets d’États ; comme l’application d’une ligne politique juste en droit d’éliminer toutes les autres ; comme un productivisme supérieur car intégralement socialisé ; comme ce qui n’a que mépris pour les attachements à un territoire, pour l’individu et ses faiblesses. Cela nous indique au moins en négatif de quelle manière renouveler l’entente de ce que nous appelons communisme : nous ne croyons pas que l’égalité puisse s’imposer par la force, et en particulier par celle d’un État, fût-il déclaré révolutionnaire. Nous ne voulons pas d’un État, nous ne voulons pas d’un système centralisé, nous voulons ce que nous appelons une composition de mondes. Nous ne voulons pas non plus penser la politique en référence à la seule communauté humaine, car celle-ci n’est rien en dehors des milieux naturels, sociaux et techniques dans lesquels elle s’inscrit. Nous ne voulons pas un meilleur développement économique, mais l’abolition sans reste des pseudo-lois de l’économie qui mènent le monde à sa perte. »

MARS 2013

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Lors des manifestations se déroulant dans la grande salle,

  vous avez accès à l’exposition :   La Traversée des langages d’Armand Gatti

 

A partir de mars 2013

« Sur les traces de l’immigration italienne »
Chants, témoignages et photos des immigrés italiens en France

projet crée par Anna Andreotti
avec
Margherita Trefoloni
Simone Olivi
Anna Andreotti
le Chœur de chants d’Emigration
et les photos de Veronica Mecchia

 

Si vous désirez nous rejoindre n’hésitez pas à nous contacter le travail du Chœur est toujours ouvert !

Ce projet est dédié à la recherche de traces enfouies dans la mémoire des Italiens et de leurs hôtes les Français : traces physiques sur le territoire (bâtiments, présence de magasins italiens….), traces émotionnelles, de coutumes et,  tout  particulièrement, traces musicales (chants, danses, comptines, fanfares, petites et grandes histoires….).le voyage a démarré…
il reste encore des personnes à rencontrer, des histoires à découvrir, des chants à croquer à pleines dents ! Le projet est ouvert à toute voix qui désire partager cette histoire !

Note d’intention :

Rien ne m’émeut plus que de découvrir les traces d’un passé inconscient, des restes de vies qui n’étaient pas destinés à rester dans nos mémoires ; des lambeaux d’actions, d’usages et de coutumes du quotidien qui, malgré les actes, les actions et les décisions de « ceux qui sont destinés à rester » dans les mémoires, marquent la vie, les lieux, le tissu humain.

Pendant dix ans de vie  à Montreuil, j’ai rencontré beaucoup d’Italiens de première, deuxième et troisième génération, tous heureux de pouvoir parler, échanger, parfois seulement des bribes de dialecte que je ne comprenais pas… Ainsi sont nés les apéritifs italiens ! Croisement entre la tradition française de l’apéritif et la convivialité italienne : à la fin on mange beaucoup et… on boit… beaucoup !

Bien des vies ont changé, dans la façon de penser, d’agir, de voir le quotidien. Les vies de ceux qui ont immigré, mais aussi de ceux qui ont accueilli sur leur territoire cette invasion silencieuse’ : « Nous, on se faisait petits » comme m’a dit une pépiniériste installée dans le quartier des murs à pêches,  ou comme j’ai entendu l’autre jour à un apéro : « Dans ma rue, ils était tous italiens et les deux derniers pavillons, on les appelait « i francesi » »

Ce qui est sûr, c’est que ces années sont les dernières où ces traces peuvent encore être déchiffrées, beaucoup resteront inconscientes, non-dites et jamais transmises. Le matériau humain, temporaire par essence, nous confronte à la fragilité de notre « passage sur terre », à l’inexorable horloge humaine qui nous limite dans le temps et dans l’interaction avec les autres. De cette fragilité naît l’émotion.

 

Anna Andreotti – Responsable artistique du projet – Le projet et son déroulement

A partir de janvier 2010, nous avons commencé le collectage des témoignages, chants et documents retraçant l’histoire des habitants  (papier d’identité, actes de naturalisation, de mariages, photos personnelles des ancêtres,  des villages natals) et à l’aide de la photographe Veronica Mecchia, les portraits des témoins, de leurs maisons et de leurs jardins.
Depuis, au fur et à mesure de la collecte des témoignages, le matériau musical (provenant directement des témoins ou enregistré en Italie dans leur région d’origine) est retransmis à un chœur amateur qui, depuis Août 2010, retravaille et s’approprie le répertoire.
Avec les chants aussi, la parole est progressivement retranscrite et adaptée pour la scène sous forme de dialogues imaginaires entre les différents témoins. Les chants rythment et complètent les récits. C’est de cette matière que sont composées ce que nous appelons des
« Stations ».
Sorte de spectacle-journal de notre travail, ces stations sont des haltes faites pour partager le matériau récolté avec le public.
Le tout est un objet scénique /spectacle retraçant tout ce parcours.

 

Coproduction La Maggese- Arsenal Fragile

Contact : lamaggese@neuf.fr / 06 01 80 43 27

Dates répétitions du Choeur Chants d’émigration en résidence à La Parole Errante

 

Période mars -Juillet

 

1 mars de 19h-22h

2 mars de 15h-20h

3 mars 15h-20h

14 mars 19h-22h

15 mars présentation 1ere Station bis « Paysages d’ici et d’ailleurs » hors le murs à Breuillet 20h30 au Mulin des Muses

 

12 avril 19h 22h

13 avril 15h-20h

14 avril 15h-20h

19 avril 19h-22h

20 avril 14h-18h

21 avril répétition  de 10h 14h

21 avril 16h30 présentation 7eme Station « Engagement politique et émigration »

 

10 mai 19h-22h

11 mai 15h-20h

12 mai 15h-20h

16 mai 19h-22h

17 mai  rdv à 18h spectacle à 21h présentation 8eme station « Femmes et émigration »

 

28 juin 19h-22h

29 juin présentation hors les murs 8eme station « Femmes et émigration »  à 21h Moisson 78840  rdv sur place fin matinée  (organisation voitures mise en place courant moi de mai-juin)*

 

4 juillet arrivée à Rousson (Alès) et

5 juillet à 19h présentation 8eme station hors les murs « Femmes et émigration »

Vendredi 1er mars 2013 à 19H

Grande salle

Dans le cadre de la Semaine anticoloniale 2013

8ème édition

 

 

CONCERT : ZEP

1ère partie : SKALPEL & 1ère LIGNE

Entrée 5€.

 

Tout le programme de la semaine anticoloniale :

http://www.anticolonial.net/spip.php?article2661

 

 

 

 

 

Dimanche 3 mars 2013 à 15h

Café Michèle Firk

CLUB DE LECTURES L’AMUSE-LIVRES

  Le vicomte pourfendu, Italo Calvino

 

Vous êtes passionné.e de littérature et vous voulez pouvoir partager et dialoguer au sujet de vos lectures  ? Retrouvons-nous un dimanche par mois pour un moment de convivialité et d’échange autour d’un petit goûter ! Et pourquoi ne pas ouvrir le sujet à travers la (re)découverte d’une œuvre cinématographique ? Rejoignez-nous ! Pour lire les livres que vous avez toujours voulu lire, et plus encore !

Adhésion annuelle : 6 euros.

Nous contacter : Camille : 06.98.26.73.19 – lamuse.livre@gmail.com

Mercredi 6 mars 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

 

La Poursuite des illégaux aux Etats-Unis

 

Discussion avec James Cohen autour de son livre
La poursuite des illégaux, politiques et mouvements anti-immigrés aux États- Unis

 

Ce livre présente l’évolution des législations et des politiques autour des immigrés aux États-Unis, à partir d’une étude de terrain en Arizona, et de l’étude des contextes et tensions
internationales. Il cherche par là à aborder les formes contemporaines de racisme et de stigmatisation des migrants. Son livre offre une occasion de comprendre certaines politiques américaines, et les réactions de lutte (les migrants hispaniques ont en 2006 fait d’immenses manifestations et grèves) ou de rejet plus ou moins méprisantes (les militants anti-immigrés prônant par différents moyens des politiques plus « fermes »).

 

Samedi 9 mars 2013 à partir de 20h

Grande salle

 

Soirée de soutien pour le journal Article 11

http://www.article11.info

 

En partenariat avec le Café-librairie Michèle Firk.

C’est officiel, Article11 papier n’est pas mort. La preuve ?
Le numéro 11 part à l’impression mardi prochain (4 mars).

Au programme : Ancrages (rap & balafres), Joujou (bruits & crustacés), Monsieur Marcaille (Violoncelle & étincelles) et Besoin Dead (Noise & squelettes en transe). A partir de 1h, le Staling.crew s’empare des platines.

Entrée prix libre, de 20h à 3h.

 

Vendredi 15 mars 2013 à partir de 20h

Grande salle

Concert Rémouleur

Soutien au local autogéré

Il y aura du rock n’ roll avec Grand Petit Louis et son trio, du rap avec Singe des rues, du disco punk avec Joujou, du garage punk avec Subtle turnhips, du chant lyrique avec King Kong concept et pour finir une BOUM d’enfer !

Dimanche 17 mars 2013 à 16h

Café Michèle Firk


Littérature Post-exotique
écoute d’une conférence d’Antoine Volodine

Ecoute d’une conférence d’Antoine Volodine (auteur de Dondog, Des anges mineurs, Le port intérieur, etc.), parlant aussi pour Lutz Bassmann, Manuela Draeger et d’autres, sur la littérature post-exotique, littérature infréquentable, des bas-fonds et des poubelles, d’écrivains enfermés dans les goulags et les camps, dont Volodine esquisse ici une multiplicité de définitions et de noms.

« Ils cherchaient à définir des supports littéraires qui ne pactiseraient pas avec vous, et qui ne reproduiraient aucune de vos traditions et aucun de vos conformismes ou anticonformismes officiels. Ils ont inventé des formes vides que vous n’aviez jamais eu l’occasion de polluer, et ils les ont remplies avec des visions auxquelles votre sensibilité est étrangère. Là aussi, par là aussi ils étaient entrés en dissidence. Ils ont inventé le genre romance pour ne pas être mêlés à vous ni à vos tentatives de rénovation du roman, à toutes les jongleries boutiquières des avant-gardes institutionnelles. »

 

Lundi 18 mars 2013 à 19h

Café Michèle Firk

Assemblée ouverte Michèle Firk

Venez avec de quoi boire et manger pour proposer des débats, des ateliers, des livres, des coups de main au café-librairie Michèle Firk. 

Mercredi 20 mars 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

Discussion avec Daniel Blanchard
autour de son livre CRISE DE MOTS

Les éditions du Sandre ont parallèlement publié une anthologie des textes de Castoriadis parus dans « Socialisme ou Barbarie » (1949 à 65), et plusieurs textes de Daniel Blanchard (qui lui aussi participa à ce groupe). Ce dernier interroge les « crises de mots » et par là le langage et la poésie. Des textes-essais autour de la poésie, d’une part quant à l’écriture de textes politiques (de « théories »), et d’autre part quant aux conditions politiques actuelles et à ce qu’elles font à nos mots et à la langue, « des pans entiers de la langue se retrouvent peu à peu désaffectés, transformés en parcs linguistiques naturels ». Des crises dans les mots peuvent dire beaucoup du monde et de comment en parler, ou de comment il nous fait parler.

« Aussi, l’attitude d’une parole, d’un discours critique et de celui qui le tient s’apparente-t-elle à cette disposition de certains chevaux dits “en avant” parce qu’ils se portent constamment comme en avant de leur propre course et se jettent sur l’obstacle avec un élan qui semble leur faire anticiper de l’avoir franchi. De même, le discours critique se retrouve constamment en déséquilibre, il se porte sur son objet, son obstacle, en anticipant la rupture, la mutation, l’altération (…), il ne peut non plus lui- même se fixer, se stabiliser en un état de la pensée et de l’énonciation. Il ne persiste critique que dans cette perte d’équilibre qui est découverte »

Vendredi 22 mars 2013 de 19h à 5h

Grande salle

de 19H à 21h

Dans le cadre de 

7ème cycle de rencontre-débats

art [espace] public 

(du 1er mars au 5 avril)

L’art, producteur d’urbanité ?
Ce qui se joue à Paris et dans sa métropole

www.art-espace-public.c.la

QUELLE PLACE POUR LA FÊTE DANS LA VILLE ?

Rencontre-débat organisé par Élodie Gaspard et Manel Pons.
En présence de BASILE PACHKOFF,  initiateur du Carnaval de Paris  et d’EMMANUELLE LALLEMENT, anthropologue et maîtresse de conférences au Celsa

Crédit photographique : Laura Frangi

 

«  J’imaginerai un art supérieur à l’art des œuvres d’art : celui de l’invention des fêtes . »

  1. Nietzsche.

Moment de réjouissance et parfois de résistance, la fête profite à chacun ou presque.
Qu’elle soit à l’initiative des citoyens ou des pouvoirs publics, elle est une source potentielle d’urbanité.
Mais qui a le pouvoir de l’inventer ? Comment surgit-elle ? À Paris, dont l’histoire est traversée de fêtes, quelle est sa place aujourd’hui ?
À une époque où la « production » de la fête doit faire face à de nombreuses conditions (réglementation, respect des riverains…), à l’heure où le marketing territorial estompe la frontière entre fête et événementiel, quelle marge de manœuvre reste-t-il aux citoyens ?

 

de 21H à 5h

 

Bal à 2 balles

 

Suite à la conférence sur la fête, nous vous invitons à venir explorer en musique et en image la folle histoire des fêtes parisiennes : un remix décapant des traditions festives du bal et du carnaval (fanfares, electro-swing, balkan-mix, cirque, danse, performances freaks, musiques du monde…). Ça va guincher !

Tout le programme (PDF) du
7ème cycle de rencontre-débats art  [espace] public

 

Samedi 23 mars 2013 à partir de 20h

Grande salle

BAL RITAL

www.lebalrital.com / contact :  info@lebalrital.com

Dimanche 24 mars 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

Moutons 2.0
Projection + débat

Mouton 2.0, usager 2.0, livre 2.0, patient 2.0, écolier 2.0… métiers 2.0 ?

 

Le film « Mouton 2.0 » donne la parole à des éleveurs qui, aujourd’hui, refusent de pucer leurs bêtes. À l’heure de la traçabilité et de la numérisation générales des activités, ils disent leur souci de relations sans interface, leur rejet d’une intégration totale de leur activité à l’appareil industriel.

Les 15-16-17 mai prochain, à La Parole Errante, des rencontres ouvertes auront lieu, afin de permettre des discussions et des partages d’expérience entre des personnes qui ont choisi, de diverses manières, de s’opposer au déploiement de l’informatique à des fins gestionnaires dans leurs métiers. Des assistantes sociales, des profs, des psys, des professionnels des métiers du livre, des bergers qui vous invitent le 24 mars à cette première soirée «  d’étape » qui sera l’occasion de discussions et de premiers échanges. Pour faire que les mots des autres nous aident à trouver les nôtres.

Vendredi 29 mars 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

Revue Chimères n°78
Soigne qui peut (la vie)

Présentation de la revue et discussion en
présence de Jean Pierre Martin (psychiatre),
Valérie Marange (philosophe, psychanalyste),
Isabelle Ginot (Praticienne Feldenkrais),
Michelle Ducornet (psychanalyste),
Annie Vacelet (psychologue)

Quand le management se fait toujours plus envahissant, quand le soin/ traitement vise des chaînes toujours plus courtes et des tactiques toujours plus adaptatives, le renouveau de la catégorie du soin/souci (ou care), est un signe d’espoir et peut-être de ralliement. Si du moins il ne se réduit pas à désigner un espace d’assistance dévalorisé, caritatif ou domestique, auquel seraient assignés certains et surtout certaines.
Pour rendre visibles les moindres gestes d’invention du quotidien qui font que les existences trouvent consistance tenable, pour exprimer la présence à soi et à l’autre qui seule permet de penser ce que nous faisons sur nos terrains respectifs, mais aussi en partie pour articuler le plus intime, les communications non-verbales ou pathiques, l’espace du dire vrai dans l’amitié et le rapport à soi, et le plus public, soit la reconstruction d’un espace commun vivant.
Ce numéro accueille des expériences cliniques, artistiques, sociopolitiques, ainsi que des tentatives de conceptualisation, permettant de baliser un champ prospectif du soin-souci comme ouverture éthico-esthétique et éthico-politique.

 

Samedi 30 mars 2013 à partir de 12h

&

Dimanche 31 mars 2013 à partir de 13h

Grande salle

 

Tamazgha : vingt ans déjà

C’est en 1993 que Tamazgha a vu le jour à Paris. Sa première activité fut « Journée du livre » organisée le 12 janvier 1993 (jour de l’an amazigh) à l’Inalco. En mars 1993 sa création est annoncée dans le journal officiel de la république française.
Malgré le contexte de combat particulier dans lequel le monde amazigh est, et dans lequel Tamazgha est engagée, elle tient à marquer cet anniversaire par un premier évènement qui aura lieu les 30 et 31 mars à Montreuil, en région parisienne.

Cet évènement verra se produire plusieurs activités dont une exposition du livre amazigh, des projections vidéo, une soirée musicale et un débat sur l’Azawad.

 

 

Entrée gratuite à toutes les activités.

Bar et restauration sur palace.

Samedi 30 mars 2013
– 12h00 : Ouverture des portes.

A partir de 12h : Exposition du livre amazigh (berbère)
Vente et dédicaces par des auteurs qui seront présents : Youcef Allioui, Lahoussain Azergui, Ameziane Kezzar, Moussa ag Assarid, … (liste à compléter).

– 14h30 : CHIAPAS- MEXIQUE
Projection : Koltavanej (« libération »), 20 min.
Film en tsotsil sous-titré en français sur Rosa López Díaz.

Ce film a été réalisé par la Compagnie militante de la Sexta de l’EZLN Concepción Suárez, que nous remercions pour nous avoir permis de diffuser cette vidéo en France.
Le film raconte en toute simplicité la vie de Rosa López Díaz qui est condamnée à 27 ans et 6 mois de prison, depuis mai 2007.

La projection sera suivie par une discussion avec le « Groupe des Trois Passants ».

– 17h00 : Projection du film de Stéphane Gatti «  Kateb Yacine, poète en trois langues

Documentaire, vidéo coul. 55 min, 2001. Production : La Parole errante.

 

Pour Kateb Yacine (1929-1989), libérer l’Algérie, c’était lui rendre sa véritable langue et son histoire. Écrivain d’abord de langue française – langue dans laquelle il a découvert le sens du mot “révolution” – il se met rapidement à l’arabe dialectal algérien pour se faire entendre de son peuple. À partir de l’Indépendance, il s’engage pour la reconnaissance du tamazigth (berbère), langue d’avant la colonisation araboislamique. Décédé en exil à Grenoble, Kateb Yacine est inhumé en Kabylie un an après le soulèvement de la jeunesse. Dans le cortège où figurent des étudiants en lutte et des amis qui seront assassinés au cours de la décennie suivante, on chante l’Internationale en tamazight. Ces images tournées par Jean-Pierre Lledo encadrent une longue interview où l’écrivain – poète, romancier etdramaturge – retrace les étapes de sa prise de conscience. Ses premières oeuvres ont accompagné l’insurrection nationaliste contre le colonialisme français. Mais l’arrivée au pouvoir d’une bourgeoisie arrimée à l’arabe classique et à l’islam le conduit vers un autre combat. Pour rendre à tous et à toutes liberté et souveraineté, il faut rendre au peuple sa langue que treize siècles de colonisation arabe ont rendue résiduelle. Il faut aussi lui rendre Kahina, héroïne de la résistance à la conquête arabe. Roman, théâtre, chanson ou conférence, tous les moyens d’expression sont bons, pourvu qu’ils touchent le peuple.(CNC)

La projection sera suivie d’un débat en présence du réalisateur Stéphane Gatti.

– 20h00 : Soirée musicale. Avec Atri n Asouf (groupe touareg) / Timès Vuj-Xalfun /
Meryem Hamani chante Fabiola danse

Dimanche 31 mars 2013

– 13h00 : Ouverture des portes. A partir de 13 h00 : Exposition du livre amazigh (berbère)
Vente et dédicaces par des auteurs qui seront présents : Youcef Allioui, Lahoussain Azergui, Ameziane Kezzar, Moussa ag Assarid, … (liste à compléter).

– 15h00 : Projection du film « Teshumara les guitares de la rébellion touarègue »
Un film de Jérémie Reichenbach 2005. Suivi d’un débat.
La naissance du groupe Tinariwen à l’aube des années 80 est intimement liée à la situation d’exil et d’errance du peuple touareg. Entre rock, blues acéré et musique traditionnelle, leurs guitares électriques saturées et leur chant de révolte d’errance et d’amour accompagnèrent toutes les étapes du mouvement de rébellion touareg jusqu’au plus fort des combats dans l’azawad.

17h00 : Débat sur l’Azawad.


Tamazgha – 
www.tamazgha.fr

 MDA 14 – BL51
22, rue Deparcieux
75014 Paris

Tél : 06.52.10.15.63.
E-mail : tamazgha.paris@gmail.com

Dimanche 31 mars 2013 à 15h

Café Michèle Firk

CLUB DE LECTURES L’AMUSE-LIVRES

  Sous le soleil de Satan, Georges Bernanos

Vous êtes passionné.e de littérature et vous voulez pouvoir partager et dialoguer au sujet de vos lectures  ? Retrouvons-nous un dimanche par mois pour un moment de convivialité et d’échange autour d’un petit goûter ! Et pourquoi ne pas ouvrir le sujet à travers la (re)découverte d’une œuvre cinématographique ? Rejoignez-nous ! Pour lire les livres que vous avez toujours voulu lire, et plus encore !

Adhésion annuelle : 6 euros.

Nous contacter : Camille : 06.98.26.73.19 – lamuse.livre@gmail.com

 

AVRIL 2013

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Vendredi 5 avril 2013 de 20H30 à 22h30

 

 

 Soirée 360 #3

programme de formes courtes
théâtre / danse / musique / cinéma

Entrée libre, réservation obligatoire : equipe360@gmail.com

 

 

 

 

avec :
Aymeric Hainaux • Julien Fisera / Espace Commun • Aude Lachaise • Anne Monfort / Day for night

De 20h30 à 22h30 vous pourrez assister à quatre formes courtes, qui s’achèveront par un apéro dans les lieux.

Dent-De-Lion (Beatbox féline) – Aymeric Hainaux
T5 – Julien Fisera / Espace Commun
Naufrage – Aude Lachaise
Dans les coulisses de l’amour – Anne Monfort / Day for night

 

Programme :

 

T5 – Julien Fisera / Espace Commun
De Simon Stephens – Traduction Séverine Magois ; Mise en scène Julien Fišera – Dispositif vidéo Jérémie Scheidler ; Avec Bénédicte Cerutti

T5 est le nom du cinquième terminal aéroportuaire de Londres Heathrow. C’est aussi l’inattendu lieu de destination d’une jeune mère de famille.
Elle ne va pas faire les courses, elle ne va préparer le dîner, elle ne va pas rappeler sa mère, elle ne va pas chercher sa fille Cassie à sortie de l’école. Les SMS non lus s’entassent sur son répondeur, et le téléphone finira sous les rails du métro.
T5 est un road-road trip en souterrain, une longue errance jusqu’à ce que d’un coup, au milieu des touristes en partance pour des destinations inconnues, ses pieds se soulèvent du sol : elle s’envole. Littéralement.

 

Dans les coulisses de l’amour – Anne Monfort / Day for night
Très librement inspiré d’Anais Nin ; Avec Laetitia Angot, Zélie Daëron, Charlène Strock ; Mise en scène Anne Monfort ; Avec le soutien de la Métive

Ce serait trois femmes qui parleraient de journal, de pensée, d’érotisme. C’est la question, fondamentale, dans nos pratiques, de comment la pensée s’incarne. Du rapport entre l’érotisme, le corps, la pensée. Et surtout de corps qui désirent, que l’objet de désir soit le corps de l’autre, la pensée, la nourriture… Il y a l’envie, que j’ai depuis longtemps, de parler d’érotisme et de politique. Se demander quelle est l’articulation de ces deux éléments. Avec certainement un point de vue féministe. Oui, bien sûr, et même au-delà du féminisme, car trois femmes au plateau, ce n’est pour moi pas moins neutre que trois hommes. Donc, le désir et le monde, avec trois énergies, trois corps.

 

Naufrage – Aude Lachaise
De Aude Lachaise ; avec Gilles Nicolas et Aude Lachaise ; avec le soutien de Mains d’Œuvres

Au fond, je ne suis pas sure que je viendrais.
En tous cas, pas toute seule.
J’ai demandé à Gilles de m’accompagner. Il a l’air d’accord.
Je ne sais pas encore où cela va mener.
Je pense d’abord aux écueils à éviter. Je sais que c’est une erreur.
Le plus raisonnable serait de choisir la destination puis d’adopter la trajectoire.
Ça semble facile.
Sinon, il y a toujours la possibilité de se jeter sur les récifs le plus tôt possible.

 

DENT-DE-LION (Beatbox féline) – Aymeric Hainaux
Avec Aymeric Hainaux

Aymeric Hainaux a une approche toute particulière de sa musique qui a pour base le beatboxing mais se retrouve avec des signatures sonores se rapportant beaucoup plus à l’abstrait, la musique électronique, le drone et une multitude de petits sons, que le hip-hop. Pas de boucle, seulement de l’action en direct ! Tout sort littéralement de l’intérieur – la voix, la respiration, la tension musculaire, les mouvements, les battements de cœur et les explosions de sons soudaines célèbrent l’immédiateté de l’instant présent.

Production 360, en production déléguée avec le bureau formART

et en partenariat avec la Maison de l’Arbre (La Parole errante)

 

360 est accueilli en résidence départementale
par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis
avec le soutien d’ARCADI

 

Mercredi 10 avril 2013 à 19H30

Café Michèle Firk

 

LA POURSUITE DES ILLEGAUX AUX ETATS-UNIS


Discussion avec James Cohen autour de son livre
«A la poursuite des illégaux, politiques et mouvements anti-immigrés aux États-Unis »

Ce livre (éditions du croquant) présente l’évolution des législations et des politiques autour des immigrés aux États-Unis, à partir d’une étude de terrain en Arizona,et de l’étude des contextes et tensions internationales. Il cherche par là à aborder les formes contemporaines de racisme et de stigmatisation des migrants. Son livre offre une occasion de comprendre certaines politiques américaines, et les réactions de lutte (les migrants hispaniques ont en 2006 fait d’immenses manifestations et grèves) ou de rejet plus ou moins méprisantes (les militants anti-immigrés prônant par différents moyens des politiques plus « fermes »).

 

Vendredi 12 avril 2013 à 19H30

Café Michèle Firk

 

La Fabrique des Derniers Hommes
Retour sur le présent avec Tönnies, Simmel et Weber


Discussion avec Aurélien Berlan autour de son livre

De plus en plus, les idéologues du capital nous rabâchent que nous sommes enfin sur le point d’entrer dans la «société postindustrielle». Pour ne pas se laisser berner par cette énième mystification, il est indispensable de revenir sur la société industrielle et sa naissance. D’autant plus que l’illusion marxiste de pouvoir se réapproprier, dans un sens égalitaire et fraternel, les moyens industriels de production travaille toujours autant la gauche (celle des partis comme celle de nombreux groupuscules), en dépit des cruels démentis que lui a infligés l’histoire du XXe siècle. Retour, donc, sur les implications sociales et politiques de la révolution industrielle : la dissolution des formes d’organisation communautaire, l’empire de l’argent, la bureaucratisation du monde et l’enfermement dans le travail mortifère – telles que les ont analysées des auteurs peu lus dans le monde militant, alors qu’ils peuvent aujourd’hui être d’une grande aide pour penser le type de monde dans lequel nous vivons, marqué par l’omniprésence de la médiation numérique et l’emprise d’une nouvelle forme de bureaucratie: .Weber, Simmel et Tönnies.

 

Du vendredi 12 avril au dimanche 14 avril 2013

 

Grande salle
 

Représentations de

TRAVAUX PUBLICS

UN CHANTIER POUR LES CITOYENS

QUI VEULENT BIEN DEVENIR DES ARTISTES

 

Les  TRAVAUX PUBLICS   sont issus de nos ateliers de création dramatique où se sont rassemblés des citoyens issus de tous les horizons sociaux, autour de la question :
Qu’est-ce qui peut bien encore nous réveiller? On se le demande?

 

Vendredi 12 avril – 19H30
Samedi 13 Avril – 15H
Dimanche 14 avril – 15H

 

PAF : 5€

Entrée libre pour les personnes sans ressources

 

Renseignements et réservations :
MISSGRIFF ASSOCIATION
Tél : 01 46 64 81 50
Mail : missgriffassociation@hotmail.com

 

Représentations

dans le cadre du

Festival Tous acteurs

Festival de l’engagement citoyen

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 14  avril 2013 à 15h

Café Michèle Firk

 

Présentation de Labordage
Revue critique de l’âgisme
 


Présentation du 1er numéro

 

 

 

Du vendredi 19 avril au samedi 27 avril 2013

Vernissage le vendredi 19 avril à 18h

Grande salle

EXPOSITION : Bernard Saby Variations

 

Bernard Saby est un peintre qui, sa vie durant, a été entouré par la parole des poètes : Michel Butor, Henri Michaux, Armand Gatti, Alain Jouffroy. L’exposition qui se tiendra à la Maison de l’Arbre à Montreuil, met en scène cette rencontre entre l’image et les mots.

 

 

PROGRAMME :
Vendredi 19 Avril
18h : Vernissage.
Samedi 20 Avril
14h : Rencontre avec Michel Butor.
15h : Le Rêve des lichens, texte de Michel Butor lu par Jean-Marc Luneau.

Mardi 23 Avril
18h30 : Rencontre avec Jean-Jacques Plaisance, directeur de la Galerie « Les Yeux Fertiles » où se déroule en ce moment une exposition consacrée aux miniatures de Bernard Saby.
Galerie les Yeux fertiles, 27 rue de Seine, Paris VI.

Jeudi 25 Avril
18h30 : Projection d’un entretien où Jean-Jacques Lebel revient sur le parcours de Bernard Saby. Jean-Jacques Lebel nommé par Felix Guattari « le peintre de la transversalité » fut l’ami et le témoin de la vie de Bernard Saby.
Samedi 27 Avril
15h : Lecture du texte, Le point d’interrogation, un tableau de Bernard Saby, écrit et lu par Armand Gatti.

 

L’exposition sera ouverte tous les jours du samedi 20 au samedi 27 avril de 14h à 19h.
La Parole errante à la maison de l’arbre –  9 rue François Debergue – 93100 Montreuil.
Le catalogue Bernard Saby Variations, est en vente au Café Librairie Michèle Firk
9 rue François Debergue Montreuil 93100.

 

Jeudi 25 avril 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

Apéro rencontre et discussion

avec les Editions Entremonde

 

Cette soirée est la première d’un cycle de renconres avec les collectifs de différentes maisons d’édition, et l’on commence avec les éditions Entremonde. Ce sera l’occasion de discuter des livres publiés, du travail d’édition et de diffusion. La soirée n’est pas centrée sur un livre en particulier mais sur la rencontre et la présentation d’une maison d’édition. Entremonde, née en 2008, installée à Genève et depuis peu à Montreuil, publie des textes de critique sociale, d’histoire et de théories révolutionnaires, tant des essais critiques et politiques que des textes littéraires.
Récemment publié: Nous voulons tout de Nanni Balestrini, La Guerre civile en
France 
de Karl Marx,  Louis Bertoni de Gianpiero Bottinelli

Dimanche 27 avril 2013 à 15h15

Café Michèle Firk

CLUB DE LECTURES L’AMUSE-LIVRES

  Amkoullel, l’enfant peul, Amadou Hampaté Bâ

Vous êtes passionné.e de littérature et vous voulez pouvoir partager et dialoguer au sujet de vos lectures  ? Retrouvons-nous un dimanche par mois pour un moment de convivialité et d’échange autour d’un petit goûter ! Et pourquoi ne pas ouvrir le sujet à travers la (re)découverte d’une œuvre cinématographique ? Rejoignez-nous ! Pour lire les livres que vous avez toujours voulu lire, et plus encore !

Adhésion annuelle : 6 euros.

Nous contacter : Camille : 06.98.26.73.19 – lamuse.livre@gmail.com

 

MAI 2013

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Mercredi 1er mai 2013 à 14h

Grande Salle

Clôture du festival TOUS ACTEURS !

Festival de l’engagement citoyen

Après-midi festif et convivial :
musique, world café,
animations, films et… surprises !

 

  • 14-15h, jeux coopératifs 
  • 15-17h, World Café (« café du monde ») – un format original et ludique, conçu pour favoriser la rencontre, l’échange et l’intelligence collective !
  • 17-18h, Carte heuristique : quelle richesse et ressources présentes sur le territoire ?
  • 18-20h, débat : Tous Acteurs… et maintenant ?

 

 

Toutes les informations : www.montreuilentransition.fr/tous-acteurs/

 

 

Du vendredi 3 au dimanche 5 mai 2013

Grande salle

 

Fête de la CNT

 

Les syndicats CNT de la région parisienne organisent leur fête annuelle à La Parole errante à Montreuil. Cette initiative constitue un temps fort de leur activité interprofessionnelle qui fédère, au-delà des pratiques catégorielles caractérisant le syndicalisme institutionnel, une authentique démarche de classe.

 

Programmation complète :

www.cnt-f.org/fete-urp-2013/

 

Projections-débat : Le Grand retournement puis débat avec Gérard Mordilla, etc.

Discussions : Dramaturgie et militantisme avec Armand Gatti (samedi 4 mai à 16H30 : lecture de Ce que chantent les arbres de Montreuil ). Débats sur l’autogestion, sur les luttes syndicales, etc.

Concerts : Dubamix, Les Cadavres, Les Ramoneurs de menhirs, etc.

Mardi 7 mai 2013 à 19h

Grande Salle

 

Soirée de solidarité et de soutien

aux déplacés du nord Mali

 

Informations et réservations par téléphone :

06 03 68 85 99 – 06 32 65 54 93 – 06 15 08 58 14

Samedi 11 mai 2013 à 20h

Grande Salle

BAL RITAL

www.lebalrital.com contact :  info@lebalrital.com

 

Vendredi 17 mai 2013 à 21h

Grande Salle

 Spectacle-Concert
chants, témoignages et photos des  immigrés italiens en France

Sur les traces de l’immigration italienne

Septième station 

  « C’était  pas des sauvages, c’était des primitifs, ça vivait avec ce qu’ils avaient, avec ce que donnait la nature »

 

*
Projet créé et dirigé
par Anna Andreotti

avec : Margherita Trefoloni,   Simone  Olivi,Anna  Andreotti
et le Choeur « Chants  d’Emigration »

*

 

Coproduction La Maggese- Arsenal Fragile

Contact et réservation : lamaggese@neuf.fr / 06 01 80 43 27

tarifs:  5* / 8** / 10 euros
*chômeurs
**habitants Montreuil

Du  14 mai au 17 mai 2013

 

Exposition des photos de Veronica Mecchia
« Portraits  et maisons des personnes qui ont témoigné  »

A partir de janvier 2010, Anna Andreotti commence le collectage des témoignages et des chants.  La photographe Veronica Mecchia fait  le portraits des témoins, de leurs maisons et de leurs jardins. Le matériau musical est ensuite retransmis  à un  chœur  qui retravaille et s’approprie le répertoire.
Avec les chants,  la parole est aussi progressivement retranscrite  et adaptée pour la scène sous forme de dialogues imaginaires entre les différents témoins. Les chants rythment et complètent les récits.

Sur les traces de l’immigration italienne, c’est la transmission de nos mémoires,  les chants de l’enfance, de l’exil, du travail. C’est la restitution des récits de vie, dits et chantés, des joies et des douleurs partagées avec le public .
Sur les traces de l’immigration italienne n’est pas un spectacle au sens traditionnel du terme ;  il nous fait revivre les émotions d’une rencontre avec une culture d’émigrants si proche finalement de la française. Ces témoignages et ces chants résonnent, par leur authenticité, comme un appel puissant à ne pas perdre notre histoire.
Ce projet est dédié à la recherche de traces enfouies dans la mémoire des Italiens et de leurs hôtes les Français : traces  physiques sur le territoire, traces émotionnelles, de coutumes et,  tout  particulièrement, traces  musicales.
Le  voyage a démarré, voici le 7eme épisode…

 

Samedi 18 mai 2013 à 14h

Grande Salle

Rencontre autour des

représentations de la Commune de Paris

 

À l’occasion de la parution du premier numéro de la revue en ligne Théâtre(s) Politique(s), nous vous invitons à une rencontre conviviale avec des artistes, chercheurs, spectateurs, militants et curieux, pour discuter du rapport entre art et politique, luttes et utopies à partir de notre dossier sur « les représentations de la Commune ». Cette insurrection du peuple, source d’inspiration pour de nombreux artistes (acteurs, cinéastes, dessinateurs, chansonniers, street artistes…) témoigne, nourrit et questionne, en même temps que le souffle révolutionnaire, le rôle de l’art, la place des artistes, leur(s) mode(s) d’engagement.

PROGRAMME

14h : concert de Riton la Manivelle / ouverture de l’exposition 

15h : spectacle Morte ou vive… ? Vive la Commune de la Compagnie Même si

17h30 : présentation de la revue / table ronde sur les représentations de la Commune  

19h30 : Lecture d’Armand Gatti : extrait de Les 13 soleils de la rue Saint-Blaise.

20h : banquet communard

 

Participation libre

Version PDF de l’annonce – Réservations  / Informations :  contact@theatrepolitques.fr

 

Avec le soutien de La Parole Errante, de l’équipe de recherche HAR (Histoire des Arts et des Représentations), de l’Université Paris Ouest Nanterre – La Défense, des Amis de la Commune de Paris 1871 et de la BDIC de Nanterre.

Jeudi 23 mai 2013 à 20h30

Grande salle

 

A l’occasion de l’Année du centenaire de Charlotte Delbo,

représentation de

Qui rapportera ces paroles ?  

de Charlotte Delbo

 

Par la Compagnie la Pierre Blanche.

 

Mise en scène : Fabienne Margarita

Scénographie : Antoine Petitrenaud

Lumière : Lorenzo Jauneau

Costumes : Clara Ognibene

Visuel : Angela Flahault
Distribution:
Françoise : Elise Bertero
Claire : Danièle Klein
Mounette : Krystel Beauchêne
Gina : Ophélie Crevon
Yvonne : Sandrine Bestel
Reine : Fabienne Margarita
Denise : Aude Sabin
Et Madeleine, Renée, Marie, Agnès, Sylvie, Hélène et sa mère, Régine, Elisabeth, Hortense, Berthe, et les autres, interprétées par les comédiennes amateures des trois régions impliquées dans ce projet.

L’action se passe dans le quartier des femmes du camp d’Auschwitz, qui rassemble des milliers de femmes de toutes nationalités. 200 françaises y sont arrivées. Parmi elles, les personnages de cette tragédie.
 Leur leitmotiv : Il faut qu’il y en ait au moins une qui revienne, et qui rapporte la vérité, brute et nue. C’est ce témoignage que les 20 comédiennes présentes sur le plateau ont décidé, à leur tour, de porter.

 

Télécharger le dossier de presse

 

Informations et réservations : lapblanche@gmail.com ou 0677007280 / 0608327196

Dimanche 26 mai 2013 à 15h

Café Michèle Firk

CLUB DE LECTURES L’AMUSE-LIVRES

Les âmes mortes, Nicolas Gogol

 

Vous êtes passionné.e de littérature et vous voulez pouvoir partager et dialoguer au sujet de vos lectures  ? Retrouvons-nous un dimanche par mois pour un moment de convivialité et d’échange autour d’un petit goûter ! Et pourquoi ne pas ouvrir le sujet à travers la (re)découverte d’une œuvre cinématographique ? Rejoignez-nous ! Pour lire les livres que vous avez toujours voulu lire, et plus encore !

Adhésion annuelle : 6 euros.

Nous contacter : Camille : 06.98.26.73.19 – lamuse.livre@gmail.com

 

Vendredi 31 mai à 20h et samedi 1 juin 2013 à 15 h

 

Grande salle

Les Bâtisseurs

par la Compagnie NAJE

 

 

 

Ce spectacle est l’aboutissement du chantier sur la propagande que nous menons depuis octobre 2012.
50 comédiens amateurs et professionnels seront en scène.
Le spectacle parlera de la manière dont fonctionne la propagande puis s’attachera à deux luttes en cours : celle de la scop des fralibs contre Unilever et celle de l’aéroport de Notre Dame des Landes.
Des informations seront disponibles et des participants de ces luttes seront présents.

Le vendredi 31 mai à 20h , nous jouerons et ferons forum.

Le samedi 1er juin à 15h , le spectacle sera prolongé de deux ateliers : l’un  s’organisera  pour développer le boycott des produits Unilever en soutien aux  fralibs, l’autre travaillera sur le soutien de la lutte de Notre dame des Landes. Nous ferons forum après les ateliers pour nous entrainer à développer concretement les pistes élaborées en atelier. Nous souhaitons en effet cette année faire déboucher le forum sur une ou deux actions concrètes à mener.  La séance durera donc de 15 à 19h voire 19h30.

Les inscriptions sont ouvertes. Pour vous inscrire, deux choses sont à faire :
1/ Faites votre préréservation par mail : celia.daniellou@libertysurf.fr
2/ Envoyez 5€ d’arrhes par place réservée : vos versements ne seront pas débités et vous seront rendus à votre arrivée au spectacle à condition que vous arriviez au moins 15mn en avance.Vos arrhes, par chèque ou billet, sont a adresser à : Célia Daniellou-Molinié, 71 rue de Bagnolet 75020 Paris.
Le spectacle est gratuit mais nous avons mis en place un système d’arrhes parce que nous avons eu par le passé beaucoup de places réservées  et finalement non occupées alors que nous avions refusé des inscriptions.

Ce chantier est mené grâce à l’appui  financier de la Région Ile de France, de l’ACSE et vos contributions par le kisskissbankbank. Il est mené en partenariat avec les CRL 10.

Notre appel à contributions avec le kisskissbankbank

Merci aux premiers donateurs et appel à de nouveaux donateurs!

La collecte est bien avancée mais pas encore aboutie ! Pour mener à bien le chantier sur la propagande intitulé « Les bâtisseurs », nous avons besoin de vos dons. Car faire participer 50 citoyens ce n’est pas rien ! Nous sommes attachés à la gratuité de nos activités, mais ce pari a forcément un coût…

Notre objectif est de 10.000 euros, si nous n’atteignons pas cette somme, les dons seront rendus aux donateurs. Alors, vos contributions solidaires, petites ou grandes, selon vos moyens, seront les bienvenues pour combler le déficit de l’opération.

 

 

JUIN 2013

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

  Samedi 1 juin 2013 à 15h

 

Grande salle

 

Les Bâtisseurs

par la Compagnie NAJE

Toutes les infos : Voir sur notre page « Actualités de mai : 31 mai 2013″

 

 

 Lundi 3 juin 2013 de 17h à 22h

Grande salle

Le cri de la Terre

CULTURE PRÉDATRICE ET ALTERNATIVES EN AMÉRIQUE

Le collectif de solidarité avec les peuples des Andes, de l’Amazonie et le peuple Wirikuta, conjointement avec ses membres partenaires régionaux et institutionnels, organise un évènement culturel à vocation pédagogique, écologique et politique. L’évènement cité Le cri de la Terre accueillera ses participants et invités au sein de la Maison de l’Arbre de Montreuil et les fédérera par le biais d’activités de sensibilisation et prise de conscience individuelle et collective en réponse aux enjeux politiques, sociaux, juridiques et environnementaux développés dans les cadres thématiques suivants: Droit de l’environnement – Limite des ressources naturelles, méthodes d’exploitation abusives, délocalisation des zones de vie et populations autochtones, atteintes aux droits des peuples et de la Nature- Alternatives internationales et locales mises en places (Comités de solidarité, collectifs de lutte, mouvements de la société civile, dialogue entre les peuples, gouvernements et décideurs institutionnels).

Afin de saisir le plus justement les réponses aux enjeux explorés, et de recentrer la vocation culturelle de cet évènement, les initiateurs du Cri de la Terre offriront à leur public un cycle de cérémonie, ayataki, danses, musiques et gastronomie des Andes et de l’Amazonie qui viendront encadrer les temps de débats, table ronde, projection de documentaires et entretiens en visioconférence avec les représentants, élus et dirigeants, des communautés autochtones invitées au débat le 3 Juin prochain.

 

PROGRAMME Télécharger le programme

17H00  Projection du documentaire A TAJO ABIERTO (sous-titré en français)
18h15  TABLE RONDE : PROBLÈMES (avec support audio-visuel)
Conga No Va : Gérald Lebrun, pour le Comité de Solidarité Cajamarca
Le problème du peuple Shipibo : Nancy Ochoa, pour l’Association Lupuna
Gaz de schiste : un représentant du Collectif citoyen IDF non aux gaz et pétrole de schiste
Proyecto Wirikuta (Mexique) : Georgina Moreno
La lutte des Ashaninka : un représentant de CARE en France
INTERVENTION DU PUBLIC
19h30 CÉRÉMONIE À LA PACHAMAMA / AYATAKI / INTERVENTIONS / POESIE
Intervention d’Armand Gatti (La Maison de l’Arbre)
Evaristo Nugkuag (représentant Awajun, fondateur d’AIDESEP)
Alfredo Pena Vega (Tribunal pour les crimes contre la Nature et le Future de   l’Humanité –Fondation Edgar Morin)
MOMENT POETIQUE : Ivan Blas
20h30 ALTERNATIVES : VIDEO-CONFÉRENCE AVEC LE PÉROU
Dr. Javier Lajo Lazo (Institut Sumak Kawsay -Pérou)
Ydelso Hernández Llamo (Centrale Unique de Rondas paysannes du Pérou –CUNARC)
Lorenzo Carrasco Quevedo (Les Awajun du Baguazo prisonniers depuis 4 ans / Projet de méga-barrages sur le Marañón)
Gregorio Santos Guerrero (Président du Gouvernement Régional de Cajamarca)
21h30  MUSIQUE DE NOTRE AMÉRIQUE
Conjunto Cejuela (Pérou)
Pablo y su Guacho Son (Cuba)
Cris ‘El Romántico’ (Equateur)
Lucho Deza et ses amis (Pérou)

DEGUSTATION DE PLATS ET BOISSONS TYPIQUES DES ANDES ET DE L’AMAZONIE

EXPOSITION ARTISTIQUE

Comité d’organisation: Collectif de Péruviens en France, Mouvements Indigènes du Pérou, Coordination Eau Ile-de-France ,Association Lupuna, Fédération de  rondas Campesinas, Indígenas, Nativas y Urbanas del Perú, Solidarité avec Wirikuta, Collectif Alba France, La parole errante-La Maison de l’Arbre…
Contact: José Mercado Sanchez +33 0 6 69 35 07 27 – llipllaruna@hotmail.com
Marco Rodríguez Arce + 33 0 6 03 65 66 79 – maranroar@hotmail.com

 

  Mardi 4 juin 2013 à 18h30

Grande salle
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Pas de réservation.

Dans le cadre des Périphéries du 31ème Marché de la poésie, qui se tiendra du 6 au 9 juin 2013, place Saint-Sulpice à Paris:

 

 

=>En savoir plus : http://poesie.evous.fr/4-juin-Resistance-Lire-et-Dire-en.html

 

=>Lors du 31ème marché de la poésie Place Saint -Sulpice, retrouvez les oeuvres d’Armand Gatti et la Revue AG Cahiers Armand Gatti au stand 110 ( revue annuelle, Ed. La Parole errante)

 

  Mercredi 5 juin 2013 à 20h30

Grande Salle

 

Jeudi 6 juin 2013 à 19h

 
Café Michèle Firk

PRESENTATION-BARBECUE DU 

7ème NUMERO DE LA REVUE Z

Revue itinérante d’enquête critique sociale.

T

hessalonique dans la dépression européenne.

Bricolages quotidiens & résistances insolvables.

Thessalonique, Grèce. N°7.

200p. 2013. 10€.

En librairie le 15 mai.

Revue Z : www.zite.fr

Samedi 8 et dimanche 9 juin 2013

 

Grande Salle

FOIRE A L’AUTOGESTION

2ème édition

Consulter le programme sur : www.foire-autogestion.org

 

Du mercredi 12 au dimanche 16 juin 2013

 

Grande Salle

FESTIVAL TAPAROLE

Informations

 achats de places

   www.festivaltaparole.org

ATTENTION :

Le 12/06 au théâtre Berthelot

Le 13/06 au Café la Pêche

et du 14 au 16/06  à La Parole errante

 

  Lundi 17 juin 2013 à 19h

 
Café Michèle Firk

APERO-CONCERT

Concert avec Formiga et Cigale
String garage folk from Bruxelles (harpe et violon)

Mercredi 19 juin 2013 à 19h

 
Café Michèle Firk

Soirée de lancement-apéro autour du livre
On s’en câlisse, une histoire profane de la grève, printemps 2012 Québec
par le collectif de débrayage, éditions Entremonde/Sabotar

« Nous n’écrivons que pour fourbir les armes susceptibles de prolonger la fêlure ouverte par la grève. »

Février à septembre 2012 : le Québec est foudroyé par la plus longue grève étudiante de son histoire. L’augmentation des frais de scolarité rencontre une résistance acharnée, qui prend vite les traits d’un soulèvement général. Le pouvoir libéral perd pied et décrète une loi d’exception. À quoi la rue répond « la loi spéciale, on s’en câlisse », on s’en fout. La grève se joue des injonctions, elle défie toute tentative de mater juridiquement un conflit politique.

L’image consensuelle du printemps érable néglige cette puissance de rupture d’un mouvement qui a fait de la ville son terrain de jeu, et de l’économie son ennemi. Au lieu de s’attarder sur ce qui a rassemblé – défense de l’éducation et de la démocratie –, il s’agit de saisir dans la grève ses lignes de partage : la violence, le spectacle, les élections… Élaboré en collectif, ce livre réunit témoignages et analyses pour raconter la grève. Version profane qui oppose au récit officiel les paroles irrévérencieuses de grévistes anonymes. Des blocages à l’état policier, des émeutes aux casseroles, chaque phase de la grève est dépliée afin de rendre compte d’un mouvement aussi singulier qu’exemplaire de luttes actuelles.

Du jeudi 20 juin au samedi 22 juin 2013

Grande Salle

 

FESTIVAL 360

Le Nouveau théâtre de Montreuil, La Parole errante à la Maison de l’arbre et le Théâtre Berthelot s’associent autour du Festival 360 pour vous faire
voyager dans douze univers artistiques différents et terminer en beauté par un concert de cumbia. De quoi nous dépayser !

Plus d’infos : Télécharger le tract

Réservations  : Nouveau théâtre de Montreuil

01 48 70 48 90

 

 

 

 

  Lundi 24 juin 2013 à 19h

 
Café Michèle Firk

Conterie et présentation de livres

par Krystin Vesterälen

Mythes et légendes revisités pour petits et grands.

Mardi 25 juin 2013 à 19h

 
Café Michèle Firk

Présentation du livre photographique

La Place Ris Orangis
en présence des habitants du bidonville de Ris-Orangis, auteurs des photos.

« Je viens de Beiuş, dans le Département de Bihor. Je m’appelle Monica, Petru, Abel, Leontin. Mais j’ai d’autres noms encore. Ici, c’est la Place Ris Orangis. Je suis lié à tous les habitants de ce terrain. J’y ai des frères, des tantes, des oncles, des cousins – du lien familial avec tout le monde… »

Extrait des entretiens publiés dans LA PLACE RIS ORANGIS.

Livre téléchargeable sur le site des éditions, « Les éditions illimitées » : http://editions-illimitees.com/

Mercredi 26 juin 2013 à 19h

Grande Salle

BIG BROTHERS AWARDS

Les césars du monde sécuritaire. 11ème édition.

www.bigbrotherawards.eu.org

 

Big Brother Awards 2013 Trailer par bigbrotherawardsfr

 

Douze ans après la première édition française, l’impertinente cérémonie, nommée d’après le personnage de fiction du roman 1984 de George Orwell, reprend du service pour récompenser les acteurs de la société de contrôle et de surveillance. Créés en 1998 au Royaume-Uni, puis repris dans près d’une vingtaine de pays, les Big Brother Awards (BBA) dénoncent, depuis lors, les « surveillants qui nous surveillent ».

Au vu de la perte progressive de nos libertés individuelles, par le détournement de nos données personnelles, au travers de la prolifération des fichiers, par le durcissement sécuritaire des cadres législatifs et par la multiplication des dispositifs de surveillance dans nos villes, les tristement célèbres prix Orwell seront dépoussiérés, afin de mettre un coup de projecteur sur notre réalité sous surveillance.

L’objectif reste le même : « surveiller les surveillants » par un ciblage sélectif des dignes représentants de l’idéologie sécuritaire, notre jury étant, comme à son habitude, composé de défenseurs des droits, philosophes des libertés, journalistes, juristes, etc. ayant produit des analyses critiques sur le sujet.

Toute institution, entreprise ou personne s’étant distinguée par son mépris du droit à la vie privée et/ou par sa promotion de la surveillance et du contrôle des individus peut être suggérée comme candidate. L’équipe des BBA vous invite donc à participer à cette grande traque en proposant vos candidats via le formulaire de nomination en ligne ou par mail (date butoir le 31 mai).

Pas d’attaques gratuites, il faut rapporter des faits avérés, accompagnés de sources identifiées. Rappelons que pour être éligibles, les candidatures doivent être basées sur des faits avérés et étayés par des sources publiques (voir la procédure et critères de nomination).

contact@bigbrotherawards.fr

Samedi 29 juin 2013 à 19h

Grande Salle

Dimanche 30 juin 2013 à 15h

Café Michèle Firk

CLUB DE LECTURES L’AMUSE-LIVRES

 La philosophie dans le boudoir,

Le Marquis de Sade

 

Vous êtes passionné.e de littérature et vous voulez pouvoir partager et dialoguer au sujet de vos lectures  ? Retrouvons-nous un dimanche par mois pour un moment de convivialité et d’échange autour d’un petit goûter ! Et pourquoi ne pas ouvrir le sujet à travers la (re)découverte d’une œuvre cinématographique ? Rejoignez-nous ! Pour lire les livres que vous avez toujours voulu lire, et plus encore !

Adhésion annuelle : 6 euros.

Nous contacter : Camille : 06.98.26.73.19 – lamuse.livre@gmail.com

 

JUILLET-AOUT 2013

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Lundi 1er et mardi 2 juillet 2013 à 20h

Grande salle

SPECTACLE DE CLOWN DE SUSAN REDMOND

Venez voir mon nouveau spectacle les lundi 1er et mardi 2 juillet à 20h à la parole errante.  C’est un spectacle formidable et aussi très bien. On y rit, mais on y ressent aussi plein d’autres émotions.

Pour ce nouveau spectacle j’ai beaucoup travaillé dans une petite salle d’un lieu associatif pour les jeunes, je me suis acheté du matériel sonore avec mon argent, et je me suis cousu un costume avec mes petites mains.

durée du spectacle environ 30 min.

Ce spectacle est la présentation d’une résidence de 8 jours et demi sur un solo de clown.

 

Vendredi 5 juillet 2013 à 18h30

Grande salle

Débat chômage / Culture

 

Dimanche 7 juillet 2013 à 17h

Grande salle

Histoire, géographie et genres du chant social italien et de Sardaigne

Atelier pour voix libres conduit par Salvatore Panu

Info et inscription: torepanu@tiscali.it

Apportez quelque chose à boire ou à manger

Chants de lutte, de protestation, de travail, anarchistes, anticléricaux, socialistes, communistes, antifascistes, antimilitaristes et contre la guerre, anti-impérialistes et anticapitalistes, de prison et/ou d’exil, contre les forces de l’ordre, d’émigration, féminins et/ou féministes, chants satiriques, d’amour, para-liturgiques (liée aux rituels des cultures populaires de tradition orale)…

Chants de la période des Révolutions, Restauration, Risorgimento (1789-1870), de l’unité de l’Italie à la Grande Guerre (1870-1918), de l’après-guerre, Fascisme et Antifascisme (1918-1943), de la Resistenza et de la Deuxième Guerre Mondiale, (1943-1945), de l’après-guerre et de la Reconstruction (1945-1962), du centre-gauche à l’Automne Chaud (1963-1969), de la chanson politique et du Mouvement (1970-1980)…

Mercredi 10 juillet à 20h30

Grande salle

Errante 

Groupe variable de musiques populaires de tradition orale

Jérôme Ballero, tuba

Giacomo Bertocchi, clarinette

Salvatore Panu, accordéon

Libre participation

Vendredi 19 juillet 2013 à 20h30

Grande salle

Concert

Sur les traces de la Conspiration des Muses

 

 

 

Vendredi 30 et samedi 31 août 2013 à 20h30

Grande salle

Représentations de deux pièces

d’Armand Gatti


Entrée libre selon les places disponibles. Pas de réservations.

20h30 – 22h > « La Tribu des Carcana en guerre contre quoi ? »

Pièce d’Armand Gatti.
Mise en scène : Armand Gatti et Mohamed Melhaa.
Intendant : Stéphane Gatti.
Chant : Naïma Arnault.
Avec les étudiants d’Arts du spectacle de l’Université Marc Bloch de Strasbourg : Anna Guzitashvili, Annabelle Henry, Camille Garcia, Charline Alexandre, Julie Imbert-Chazée, Malika Lorenté (violon), Marianna Gueorgieva, Maria Luisa Ugaz Merino, Matthieu Pequignot, Nadège Rigault, Naïma Arlaud (piano, saxophone), Sarah Verdeil.

« De retour en France, invité en 1974 (par le Théâtre Ouvert) au Festival d’Avignon, Gatti reprend sur nouveaux frais la problématique et le langage développés pendant ses années d’exil. (…) Carcana, c’est Durruti. Ses vies. Ses morts. Et son dilemme : faut-il d’abord gagner la guerre, puis faire la révolution (d’où une révolution inévitablement militarisée, et donc mort-née) ou bien faire tout de suite la révolution (et être aussitôt balayé par l’armée ennemie) ? Ou, autrement dit : faut-il toujours attendre (et quoi ?) pour annoncer que le moment de l’Homme Nouveau est arrivé ? Si le personnage de Carcana est inventé c’est pour permettre à Durruti de refuser ce dilemme. D’échapper aux sentences de l’Histoire. A la parcellisation. A l’instrumentalisation qu’impose cette Histoire (même si c’est pour devenir instrument de la révolution). Carcana, c’est la possibilité de redonner à Durruti — et à son combat — sa véritable dimension : la démesure. Une dimension qui fait de lui, déjà, un homme nouveau ». (Michel Séonnet)

A la suite d’un travail entamé sur La Colonne Durruti avec ses élèves, Mohamed Melhaa, chargé de cours à l’université de Strasbourg et metteur en scène du théâtre de l’Algarade, leur a proposé de continuer avec le poète à la Parole errante. Au mois d’août, ils se sont réunis pour mettre en scène La Tribu des Carcana en guerre contre quoi ?

22h – 23h30 > « Ces Empereurs aux ombrelles trouées »

Pièce d’Armand Gatti.
Mise en scène : Armand Gatti et Matthieu Aubert.
Intendant: Stéphane Gatti.
Chant : Bianca Lanucci.
Avec Alexey Blajenov, Antinea Pérez Castro, Audrey Layris-Vergès, Catherine Rohner, Déborah Portnoï, Estelle Guérot, Flora Brousse, Georges Favre-Rochex, Hugo Botter, Jemma Saïdi, Leonor Illitch, Lise Lagnel-Lefèvre, Lucie Guesnier, Marie Martinez, Maxime Huet-Monceyron, Nicolas Sers, Rachid Belkaïd, Rehima Yahaoui, Samira Baibi, Sylvestre Leservoisier, Sylvie Paoli, Tess Tracy, Yoann Daunay.

Depuis mars dernier, un groupe d’une vingtaine de bénévoles de Montreuil et d’ailleurs, chômeurs, travailleurs, artistes, retraités, étudiants se réunissent chaque mois autour d’Armand Gatti, et vous présentent la première étape de leur travail. Matthieu Aubert, metteur en scène de la compagnie Idéokilogramme, a choisi de revisiter Ces Empereurs aux ombrelles trouées, pièce pour laquelle il porte un projet d’édition avec l’Entretemps à Montpellier.

Créée en 1991, au Musée Lapidaire dans le cadre du 45ème Festival d’Avignon, cette pièce met en scène les religions monothéistes et la question de Dieu dans l’Histoire des Hommes. Sous forme alors d’un débat théâtral. Les répliques se partagent entre les acteurs et les spectateurs, sur les chemins de la bataille de Poitiers où mots latins et arabes vont s’affronter. Le débat se déplace sur la route de Nicée où furent prononcées les dernières heures du combat entre la parole et l’image, à Bagdad pour le procès d’al-Hallaj… Il continue sous l’œil bienveillant du Dieu Sérapis et du bâton de Moïse… Qu’est-ce que nous cherchons? Décliner le nom de Dieu… Les décliner tous… en parallèle avec l’extinction des étoiles. A chaque nom décliné, une étoile s’éteint. Sous chaque étoile qui s’éteint, il ne reste plus rien, même si tout continue comme avant.

 

SEPTEMBRE 2013

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Dimanche 15 septembre 2013 à 19h

 

Café Michèle Firk

 

La librairie associative Michèle Firk invite

Cédric Biagini, auteur de

L’emprise numérique (éditions de L’échappée)

& Le groupe Marcuse, auteur de  

La liberté dans le coma (éditions de La lenteur)

Pour une discussion croisée autour de leurs récents ouvrages.
Ces deux livres, enquêtes de long terme, analyses sociales précieuses, parus en 2013, traitent chacun à leur façon du déferlement technologique dans nos vies : internet, téléphones portables, puces RFID, biométrie, tablettes numériques, école 2.0, etc. Loin de l’aspect gadget et du côté pratique des innovations techniques, c’est à chaque fois la liberté et la dignité humaine qui reculent. Après des exposés de chacun des auteurs invités, une discussion ouverte aura lieu pour envisager quelles sont les possibilités que nous avons pour résister à l’administration des existences et au contrôle de nos vies par écrans interposés.

Samedi 21 septembre 2013 à 18h

 

Café Michèle Firk

Rencontre avec Thibault Bâton,

traducteur de

Les tchaïkovtsy. Esquisse d’une histoire

(par l’un d’entre eux) 1869-1872 

Editions Pontcerq

 

Dans l’effervescence politique que connut la Russie tsariste au tournant des années 1870, les tchaïkovtsy jouèrent un rôle de premier plan. Groupe de jeunes étudiants soucieux d’abandonner les privilèges de leur classe, ses membres s’attachèrent à lier au quotidien théorie et pratique de l’égalité, pour mieux mettre en oeuvre le mot d’ordre qui les unissait
intensément : « aller au peuple ».
De la « lutte pacifique des idées » de leurs débuts à leur revirement vers l’action terroriste (certains participeront à l’assassinat du tsar en 1881), la trajectoire des tchaïkovtsy permet de toucher de près à l’histoire du grand mouvement révolutionnaire russe, et aux questions qu’il pose encore aujourd’hui aux insatisfaits de l’ordre des chose.

 

Du mercredi 25 septembre au dimanche 27 octobre 2013 

Du mercredi au samedi à 20h30 / le dimanche à 17h
Relâche les lundi, mardi et les 11, 12 & 13 octobre

 

Grande salle

L E P A R L O I R C O N T E M P O R A I N
– G a b r i e l G a r r a n
En collaboration avec La Parole Errante

Création

 

Je serai abracadabrante jusquʼau bout

 

Dʼaprès le Journal de Mireille Havet (Editions Claire Paulhan)
Adaptation scénique Gabriel Garran & Margot Abascal
Mise en scène Gabriel Garran Assisté de Bruno Subrini

Avec Margot Abascal Scénographie Jean Haas Lumières Franck Thévenon

Son Pierre-Jean Horville Costumes Cidalia Da Costa Technique Clarisse Gatti
Production LE PARLOIR CONTEMPORAIN en collaboration avec La Parole Errante. Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication, France Culture, les éditions Claire Paulhan, Le Comité Cocteau, Le Fonds Jean Cocteau, La Bibliothèque Interuniversitaire, l’Université Paul-Valéry de Montpellier 3 et l’association Rue du Conservatoire.  

 

 « Le monde entier nous tire
par le milieu du ventre. »

Il y a tout juste un siècle, une jeune fille de quinze ans à la plume d’Arlequin publiée par Apollinaire ébauchait ses premiers textes et tenait discrètement un journal personnel qui allait prendre une dimension exceptionnelle, par sa découverte posthume récente et sa parution littéraire entamée depuis 2003 grâce à l’éditrice Claire Paulhan. Saisi de la conviction que la scène, lieu acharné de la parole vivante, pouvait vibrer de cette voix, je me suis attaché à ce projet.

Je me suis plongé dans le texte-maelström de Mireille Havet jusqu’à en être envahi, lecture que je dois à Margot Abascal. Ce fut un choc. En ce Journal vertigineux où les mots brûlent à chaque page, hantises obsessionnelle et rapport écorché aux femmes, aux stupéfiants, à l’écriture. Mireille Havet écrit comme on danse, comme on pleure, comme on se détruit soi-même, comme on appelle au secours, comme on ne s’arrête plus d’écrire.

Enigme d’un destin météorique dont on ignore l‘oeuvre de son vivant, comme une cousine éloignée d’Emily Dickinson, toute une partie de mon répertoire scénique est inspiré d’auteurs, de thèmes et de portraits féminins qui sont pour moi comme un fil directeur récurrent. Femmes combattives ou fragilisées, souvent mises à l’écart et rejetées vers la marginalité, elles sont la moitié signifiante d’une humanité en déséquilibre.

Les années dites folles au lendemain de la grande boucherie de 1914-18 ont ouvert de nouvelles boîtes de Pandore, permissives, libertaires, surréalistes. Ce qui stupéfie, c’est sa cible éblouie et increvable, son icône absolue : la Poésie.. Par delà le flamboiement violent de ses passions féminines , rongée par l’avancée rampante et inéluctable des toxiques, le théâtre de celle qui s’intitule abracadabrante passe essentiellement par ce Journal clandestin, non loin d’une forme épistolaire dont elle serait la seule destinataire.

Mon propos est celui du labyrinthe mental de Mireille Havet, de la promesse juvénile jusqu’au dénuement que son écriture sublime et que ses addictions détruisent. Un cri enfermé dans un coffre, une soif insatiable et sans concessions, un parchemin séquentiel échappé au temps. Cette mise en fragmentation confiée au papier –la dernière des libertés – offre sa lumière et ses imprécations.

Sous la forme d’un huis-clos où elle zappe avec elle-même, où le verbe alterne entre fulgurance, cruauté, crudité, c’est la parole poétique de Mireille Havet qui renaît aujourd’hui.

Gabriel Garran

Nos remerciements particuliers à Claire Paulhan, Armand Gatti, Jean-Jacques Hocquard et la Librairie Michèle Firk.

Le Journal de Mireille Havet, éditions Claire Paulhan sera en vente à la librairie Michèle Firk (à La Parole errante).

 

– Réservations resa.abracadabrante@gmail.com
ou par téléphone 01 48 04 04 65 à partir du 15 août

15 € (tarif plein) / 12 € (- de 26 ans, séniors, chômeurs) / 10 €
(habitants de Montreuil) / 8 € (groupes à partir de 8 personnes)

 

– Achats en ligne sur Billetsreducs

Contacts :

Presse: Nathalie Gasser 06 07 78 06 10 /gasser.nathalie.presse@gmail.com
Diffuseurs: Rébecca Aïchouba 06 59 83 01 71 /  contact.parloir@gmail.com

 

OCTOBRE 2013

 

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Du mercredi 25 septembre au dimanche 27 octobre 2013 

Du mercredi au samedi à 20h30 / le dimanche à 17h
Relâche les lundi, mardi et les 11, 12 & 13 octobre

 

Grande salle

L E P A R L O I R C O N T E M P O R A I N
– G a b r i e l G a r r a n
En collaboration avec La Parole Errante

Création

 

Je serai abracadabrante jusquʼau bout

 

Dʼaprès le Journal de Mireille Havet (Editions Claire Paulhan)
Adaptation scénique Gabriel Garran & Margot Abascal
Mise en scène Gabriel Garran Assisté de Bruno Subrini

Avec Margot Abascal Scénographie Jean Haas Lumières Franck Thévenon

Son Pierre-Jean Horville Costumes Cidalia Da Costa Technique Clarisse Gatti
Production LE PARLOIR CONTEMPORAIN en collaboration avec La Parole Errante. Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication, France Culture, les éditions Claire Paulhan, Le Comité Cocteau, Le Fonds Jean Cocteau, La Bibliothèque Interuniversitaire, l’Université Paul-Valéry de Montpellier 3 et l’association Rue du Conservatoire.   

 

Réservations resa.abracadabrante@gmail.com
ou par téléphone 01 48 04 04 65 à partir du 15 août

15 € (tarif plein) / 12 € (- de 26 ans, séniors, chômeurs) / 10 €
(habitants de Montreuil) / 8 € (groupes à partir de 8 personnes)

Achats en ligne sur Billetsreducs et Moxity

 

Le jeudi 10 octobre : à l’issue de la représentation, nous vous convions à une rencontre avec Gabriel Garran et Margot Abascal. Comment est né le projet ? Comment passer d’un journal intime à la scène ? Quel parcours intérieur pour la comédienne ? Ce sera également l’occasion exeptionnelle de rencontrer Gabriel Garran, fondateur du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers et du Théâtre International de Langue Française, homme de théâtre, poète, découvreur de texte et d’auteurs, auteur de plus de soixante mises en scène et acteur culturel phare en faveur du renouveau de la politique de décentralisation théâtrale initié dans les années 60.

Le samedi 20 octobre : à 15h, une lecture de poèmes de Gabriel Garran vous sera proposée par plusieurs comédiens.

 

 « Le monde entier nous tire
par le milieu du ventre. »

Il y a tout juste un siècle, une jeune fille de quinze ans à la plume d’Arlequin publiée par Apollinaire ébauchait ses premiers textes et tenait discrètement un journal personnel qui allait prendre une dimension exceptionnelle, par sa découverte posthume récente et sa parution littéraire entamée depuis 2003 grâce à l’éditrice Claire Paulhan. Saisi de la conviction que la scène, lieu acharné de la parole vivante, pouvait vibrer de cette voix, je me suis attaché à ce projet.

Je me suis plongé dans le texte-maelström de Mireille Havet jusqu’à en être envahi, lecture que je dois à Margot Abascal. Ce fut un choc. En ce Journal vertigineux où les mots brûlent à chaque page, hantises obsessionnelle et rapport écorché aux femmes, aux stupéfiants, à l’écriture. Mireille Havet écrit comme on danse, comme on pleure, comme on se détruit soi-même, comme on appelle au secours, comme on ne s’arrête plus d’écrire.

Enigme d’un destin météorique dont on ignore l‘oeuvre de son vivant, comme une cousine éloignée d’Emily Dickinson, toute une partie de mon répertoire scénique est inspiré d’auteurs, de thèmes et de portraits féminins qui sont pour moi comme un fil directeur récurrent. Femmes combattives ou fragilisées, souvent mises à l’écart et rejetées vers la marginalité, elles sont la moitié signifiante d’une humanité en déséquilibre.

Les années dites folles au lendemain de la grande boucherie de 1914-18 ont ouvert de nouvelles boîtes de Pandore, permissives, libertaires, surréalistes. Ce qui stupéfie, c’est sa cible éblouie et increvable, son icône absolue : la Poésie.. Par delà le flamboiement violent de ses passions féminines , rongée par l’avancée rampante et inéluctable des toxiques, le théâtre de celle qui s’intitule abracadabrante passe essentiellement par ce Journal clandestin, non loin d’une forme épistolaire dont elle serait la seule destinataire.

Mon propos est celui du labyrinthe mental de Mireille Havet, de la promesse juvénile jusqu’au dénuement que son écriture sublime et que ses addictions détruisent. Un cri enfermé dans un coffre, une soif insatiable et sans concessions, un parchemin séquentiel échappé au temps. Cette mise en fragmentation confiée au papier –la dernière des libertés – offre sa lumière et ses imprécations.

Sous la forme d’un huis-clos où elle zappe avec elle-même, où le verbe alterne entre fulgurance, cruauté, crudité, c’est la parole poétique de Mireille Havet qui renaît aujourd’hui.

Gabriel Garran

Nos remerciements particuliers à Claire Paulhan, Armand Gatti, Jean-Jacques Hocquard et la Librairie Michèle Firk.

Le Journal de Mireille Havet, éditions Claire Paulhan sera en vente à la librairie Michèle Firk (à La Parole errante).

 

 

Contacts :

Presse: Nathalie Gasser 06 07 78 06 10 /gasser.nathalie.presse@gmail.com
Diffuseurs: Rébecca Aïchouba 06 59 83 01 71 /  contact.parloir@gmail.com

 

Critiques :

« Vous ne connaissez pas Mireille Havet? Ne le regrettez pas, car vous allez la découvrir en un spectacle, et ne la quitterez plus, et n’aurez plus qu’une envie : la lire. » Odile Quirot, Le Nouvel Observateur – 03 octobre 2013

« Margot Abascal, à la grâce aigüe, donne corps aux changeants états d’âme (…) d’une créature vaincue par le plus violent désir d’intensément vivre. » Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité, paru le 30 septembre 2013

« Avec une grande maîtrise et une intelligence dramatique tout en retenue, Gabriel Garran adapte et met en scène le journal incandescent de Mireille Havet » Agnès Santi, La Terrasse, paru le  28 septembre 2013 – N° 213

« Margot Abascal est mieux que son interprète, elle est sa porte-parole, son fantôme. (…) On sort de là transpercé… » Jean-Pierre Thibaudat, Rue 89 – Les Blogs, le 07 octobre 2013

Emissions de radio :

France Inter | Studio Théâtre par Laure Adler : ITW Gabriel Garran pour « Je serai abracadabrante jusqu’au bout » d’après le Journal de Mireille Havet (éditions Claire Paulhan) à la Maison de l’Arbre à Montreuil jusqu’au 27 octobre 2013.

On parle de JE SERAI ABRACADABRANTE JUSQU’AU BOUT sur Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM, Emission Act’heure /1er octobre 2013, Par Romane Moufflet et Anne Calmat.

A VENIR: Très bientôt, à écouter sur France Culture, Changement de décor | 12-13 par Joëlle Gayot. 20h30, c’est l’heure de Changement de décor avec un nouveau magazine d’une demi-heure consacré au théâtre et, ce dimanche 13 octobre, pour invité: Gabriel Garran.

Jeudi 3 octobre 2013 à 19h30

 

Café Michèle Firk

Atelier de lecture et de discussion

autour de Bolo’bolo

 

Bolo’bolo paraît il y a trente ans, au coeur d’une Europe du Nord marquée par l’essor des squats, le reflux des communautés rurales et du mouvement ouvrier traditionnel. Il s’agit alors de proposer, à ceux qui veulent continuer à poursuivre des fins révolutionnaires, une sorte d’utopie régulatrice qui prenne acte des dynamiques de lutte qui ont récemment vu le jour : luttes écologiques, luttes féministes — et qui renonce, par un geste peut-être post-moderne, à proposer un grand modèle d’organisation à développer afin d’imposer, après avoir fait table-rase, une nouvelle société. Pour PM, l’auteur longtemps anonyme de ce texte réédité à nouveau en 2013 aux éditions de l’éclat, Bolo’bolo est une « pragmatopie, un agenda, une shopping list de l’alternative au Capital » dont l’un des buts est de « réduire les peurs du ¨lendemain¨ ». Si le texte se présente comme l’ index déroutant d’un monde post-capitaliste, il n’a pas, cependant, ce caractère hors-sol, géométrique qui fait le propre de la littérature utopique. Le chaos relatif qui y est décrit, l’étrange mélange entre communauté et individualisme qui y est mis en scène, les bricolages technologiques et organisationnels qui le peuple font que PM décrit bien un possible, à la fois désirable et ancré dans le présent. Et l’auteur est clair : il s’agit pour lui non de faire fanstamer des « planificateurs alternatifs » mais de donner du grain à moudre aux luttes d’un prolétariat qui doit, aujourd’hui, viser au-delà de l’horizon proposé par l’État, les marchands les promoteurs des gadgets technologiques.
(Re)lire Bolo’bolo, c’est ainsi questionner le rôle de l’imaginaire dans les luttes et la place, peut-être trop réduite laissée à la pensée du lendemain.
Texte en ligne : http://www.esprit68.org/infokiosque/bolobolo.pdf
 

Vendredi 11 octobre 2013 à 20h

 

Café Michèle Firk

Yves Pagès à propos de  

The Wire et Street Voice :
deux regards sur l’envers du décor de

l’ American Dream à Baltimore

 

Au milieu des années 90, David Simon, journaliste licencié du Baltimore sun, et Ed Burn, ex-inspecteur de police devenu enseignant, enquêtent dans les rues de Baltimore pour tâcher de comprendre les règles complexes de l’économie de la drogue. Cette enquête inspirera directement la série télévisée The Wire qu’ils co-écriront au début des années 2000.
Ces mêmes années, dans les mêmes rues de Baltimore, à l’initiative de Curtis Price, travailleur social, un groupe d’ homeless et junkies rédige et distribue un journal de rue, Street Voice, périodique gratuit qui constitue une somme de témoignages rares, sous-tendus d’une critique sociale radicale. 

Yves Pagès est auteur et co-dirige les Editions Verticales.

 

 

Vendredi 11 & samedi 12 octobre 2013 

Grande salle

Festival îDfolk 2013

Festival de danses et musiques folks en Ile-de-France.

Stages de danse, stage de musiques, bals…

 

Programmations, réservations, tarifs, contacts sur :

https://sites.google.com/a/carambal.fr/idfolk/

 

Vendredi 25 octobre 2013 à 19h30

 

Café Michèle Firk

Anne Guérin, Prisonniers en révolte. Quotidien carcéral, mutineries et politique pénitentiaire en France (1970-1980) 

Editions Agone


L’auteure Anne Guérin viendra nous présenter son livre qui s’appuie sur des sources nombreuses et variées pour dire la prison dans une période cruciale qui voit éclater, dans le sillage de Mai 68, des révoltes de prisonniers audibles par l’opinion publique.

Après un état des lieux de la vie quotidienne dans l’institution carcérale, l’auteure analyse les répercussions de l’« établissement » involontaire des maos dans les prisons françaises, puis la création du Groupe information prisons (GIP) et le rôle des intellectuels qui y participent. Suivent la présentation des premières révoltes de prisonniers (1971–1973), puis un tour de France des mutineries de l’année 1974, souvent très médiatisées, qui entraînent la réforme « libérale » d’Hélène Dorlhac (1975). Mais les lendemains déchantent vite, et le pouvoir contrebalance ces timides avancées par la création des quartiers haute sécurité (QHS) et l’affirmation du droit de punir avec le ministère d’Alain Peyreffite.
D’hier à aujourd’hui, le livre s’attache enfin aux conséquences de l’enfermement sur le corps des détenus et sur la situation des femmes en prison. Il est complété par un entretien avec maître Henri Leclerc.
Livre d’enquête sur la situation carcérale durant ces années de révoltes, il est aussi le médiateur de la parole ordinairement inaudible des détenus.
Journaliste et sociologue, membre de l’Observatoire international des prisons, Anne Guérin est également l’auteure de Les Pollueurs. Luttes sociales et pollution industrielle, Seuil, 1980.

NOVEMBRE 2013

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

Les 7, 8, 9, 12, 13 et 14 novembre 2013 à 20h30

et le dimanche 10 et le lundi 11 novembre à 16h

 

Grande salle

A l’occasion de l’Année du centenaire de Charlotte Delbo,

représentations de

Qui rapportera ces paroles ?  

de Charlotte Delbo

Informations et réservations : lapblanche@gmail.com

ou 0677007280 / 0608327196

Par la Compagnie la Pierre Blanche.

Tarifs : 12€ plein tarif et 8€ tarif réduit (jeunes – de 18 ans, étudiants, retraités, demandeurs d’emploi, groupe de + de 6 personnes).

Mise en scène : Fabienne Margarita

Scénographie : Antoine Petitrenaud

Lumière : Lorenzo Jauneau

Costumes : Clara Ognibene

Visuel : Angela Flahault
Distribution:
Françoise : Elise Bertero
Claire : Danièle Klein
Mounette : Krystel Beauchêne
Gina : Ophélie Crevon
Yvonne : Sandrine Bestel
Reine : Fabienne Margarita
Denise : Aude Sabin
Et Madeleine, Renée, Marie, Agnès, Sylvie, Hélène et sa mère, Régine, Elisabeth, Hortense, Berthe, et les autres, interprétées par les comédiennes amateures des trois régions impliquées dans ce projet.

L’action se passe dans le quartier des femmes du camp d’Auschwitz, qui rassemble des milliers de femmes de toutes nationalités. 200 françaises y sont arrivées. Parmi elles, les personnages de cette tragédie.
 Leur leitmotiv : Il faut qu’il y en ait au moins une qui revienne, et qui rapporte la vérité, brute et nue. C’est ce témoignage que les 20 comédiennes présentes sur le plateau ont décidé, à leur tour, de porter.
 

 

Vendredi 15 novembre 2013 à 19h

Café Michèle Firk

Soirée de lancement

Revue Interciudad #1

Bilingue français-espagnol, cette revue est un projet éclectique qui sillonne la vie en ville et les transformations urbaines à Valparaiso au Chili, Ramallah en Palestine et Hanoi au Vietnam.

Samedi 16 novembre 2013 de 9h30 à 19h30

Grande salle

 EMMAÜS GRANDE VENTE SOLIDAIRE

en soutien à

« Communauté Emmaüs Paris »
www.emmaus-paris.fr

Emmaüs organise, une grande vente à laquelle les Emmaüs de la région participent. On pourra y trouver, exposé sur plus de 1000 m2, , de beaux objets, bric à brac, meubles, vêtements, ustensiles  de cuisine, électroménager, luminaire, hi fi, informatique, vélos, bibelots, livres, jouets etc… à des prix Emmaüs !

Jeudi 21 novembre 2013 à 19h

Café Michèle Firk

Première écoute publique
La Lignée organique au théâtre et dans le rituel

« Grotowski est l’un des seuls, avec Stanislavski à avoir étudié la nature du jeu de l’acteur, son phénomène, sa signification, la nature et la science de ses processus mentaux, physiques et émotionnels aussi profondément et complètement. Il appelle son théâtre un laboratoire. C’en est un. C’est un centre de recherche. C’est peut-être le seul théâtre d’avant-garde dont la pauvreté n’est pas un inconvénient, où le manque d’argent n’est pas une excuse pour des moyens inadéquats qui sappent automatiquement les expériences. »

Peter brook

Les conférences que nous écouterons ont été données au Collège de France en 1999. Il y parle de ses expériences, de ses inspirations, d’autres pratiques théâtrales dans le monde et souligne la parenté de la pratique théâtrale et du rituel. Le cycle compte 22 conférences d’une heure chacune.

Vendredi 22 novembre 2013 de 18h à 2h

Grande salle

Soirée de soutien à la radio Fréquence Paris Plurielle 106.3FM

Soutenez votre radio libre ! Tous les bénéfices seront reversés à la radio FPP !

Au programme :

Tables d’infos
Bar et bouffe de soutien
Restauration assurée par la *Kung Fu Cantine (KFC)
Sound System : Stepper Allianz + Black Rose

Tout à prix libre !

Fréquence Paris Plurielle – 106.3 est une radio associative, libre, indépendante et sans publicité. Notre radio donne la parole à tout-e-s ceux et celles qui luttent (Antifascisme, prison, chômage, féminisme, solidarité internationale, écologie, sans papiers…) Notre radio donne la parole aux communautés étrangères de Paris et Banlieue. Notre radio fait entendre toutes les musiques qui dérangent et qui parfois empêchent de dormir les voisins. Notre radio se fout de l’industrie du disque. Notre radio après plus de 20 ans est encore debout ; avec plus de deux cent militant-e-s bénévoles qui chaque jour, chaque semaine, prennent l’antenne pour faire entendre d’autres voix.

La radio n’est pas notre métier, c’est notre passion, notre outil commun pour les luttes, la culture… le haut parleur de nos désirs d’émancipation. Face au désengagement, aux baisses de subventions et au contrôle de plus en politique de l’activité associative, nous ne nous tairons pas. Cette soirée de soutien sert à aller vers une autonomie financière, garante de notre indépendance et de notre liberté. Faire la fête parce que ça ne fait jamais de mal. Sortir la radio de ses murs et rencontrer nos auditeurs.

Les radios libres vivront !

Fréquence Paris Plurielle – 106.3 MHz (autour de Paris) et www.rfpp.net (autour du monde) 01 40 05 06 01

Samedi 23 novembre 2013 à 19h30

Café Michèle Firk

Présentation par Anne Clerval de son livre  

Paris sans le peuple

Où est passé le peuple parisien ? Quelle place la ville de Paris accorde-t-elle aujourd’hui aux classes populaires ? Depuis plusieurs décennies, la capitale connaît un processus de gentrification, un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires qui passe par la transformation matérielle de la ville (réhabilitation de l’habitat, renouvellement des commerces, embellissement de l’espace public).
Anne Clerval viendra nous présenter son dernier livre paru aux éditions de la Découverte. Cette rencontre permettra d’expliquer les mécanismes de transformations urbaines et sociales à l’oeuvre dans la capitale. Un débat suivra la présentation et sera éventuellement l’occasion d’élargir le sujet à d’autres territoires ou bien d’aborder des questions plus spécifiques.

Samedi 23 novembre 2013 à partir de 20h

Grande salle

Bal Folk

en soutien à Aurélien Claranbaux

Suite au vol de son accordéon et des ses outils de travail au Carambal du 31/12/2012, plusieurs artistes, Carambal et Aurélien lui-même se mobilisent pour créer un bal de soutien. C’est la façon créative et solidaire que nous avons trouver pour récolter des fonds et lui permettre de remplacer ses instruments. Qui est Aurélien ?

www.facebook.com/claranbaux myspace.com/claranbaux

Programmations § réservations : www.carambal.fr

  

Dimanche 24 novembre 2013 à 16h

Grande salle

L’oiseau au fond à gauche

collectif pour des écoutes publiques

vous invite à participer et écouter la séance spéciale « La Pelle Sonore » intitulée « LA pAroLE eRraNTe  » 

[L’oiseau au fond à gauche, cékoicéki ?

Un rendez-vous tous les deux mois pour partager l’écoute de différentes œuvres sonores autour d’un thème. C’est la proposition que nous vous faisons depuis un maintenant. Se poser sur un coussin, bien calé-e dans une chaise ou allongé-e sur un tapis pour entendre du documentaire, de la fiction, des paysages sonores en passant par d’autres objets sonores non identifiés. Les sélections se veulent aussi éclectiques que le groupe que nous formons. On aura le souci de répondre à cette devise : Ecouter c’est bien, mais collectivement c’est mieux, surtout si l’on peut discuter des oeuvres ensemble, et parfois avec les auteurs.]

LA PELLE SONORE [la pɛl sɔnɔʀ]  n.f. – début XXIe ; lat. pela manus sonorus. 1• harangue, invitation à fabriquer des objets sonores. 2• ramassage à la pelle de sons faits-mains. 3• PAR EXT. Cette expression a donné son nom à une rubrique désormais fameuse du collectif montreuillois pour des écoutes publiques L’Oiseau au fond à gauche, où les auditeurs sont invités à réaliser des pièces sonores de la forme de leur choix, en fonction des thématiques des séances d’écoute. → documentairefictionpaysage sonorecréation musicale. EX. Oh la belle pelle sonore que nous avons écoutée cet après-midi !

 Le 24 novembre prochain, nous vous proposons une séance d’écoute spéciale Pelle sonore, et nous vous invitons donc à réaliser vous-mêmes une pièce sonore sur la thématique suivante :  LA PAROLE ERRANTE.

La Parole Errante, c’est quoi ? C’est  le nom d’un lieu à Montreuil, un espace atypique, lieu de liberté, d’imagination et de création, construit sur les terres du premier studio de Georges Méliès, placé depuis 1986 sous l’aile du poète et dramaturge Armand Gatti et son équipe (c’est là que nous avons constitué le collectif L’Oiseau au fond à gauche,  et programmé plusieurs séances d’écoute), un endroit ouvert, traversé de part en part, avec ses murs, ses arbres, ses personnages… C’est également le titre d’une épopée littéraire et autobiographique composée sur vingt ans par ce même Armand Gatti et publiée en 1999… Ce sont aussi trois mots qui laissent songeurs… Enfin ça peut devenir à peu près ce que vous voulez, tout ce que vous imaginerez.

L’Oiseau au fond à gauche  : http://loiseauaufondagauche.overblog.com/

L’Oiseau au fond à gauche  à La Parole errante 9 rue François Debergue, 93100 Montreuil. M° Croix de Chavaux

Du mardi 26 novembre au dimanche 1er décembre 2013

 

Grande salle

Festival « Elles resistent » #2

Programme  : www.ellesresistent.free.fr

DECEMBRE 2013

La Parole errante à la Maison de l’arbre – 9, rue François Debergue – 93100 Montreuil
Localiser sur un plan

 

Ouverture du Café-librairie Michèle Firk en décembre 2013 : 

du mercredi au samedi de 15h à 20h et les 15, 22, 23 et jusqu’à 18h le 24 décembre


Dimanche 1er décembre 2013 à partir de 10h30

 

Grande salle

Clôture du Festival

« Elles resistent » #2

Voir programmation de novembre (du 26 au 1er décembre)
10h30 Atelier Butô avec Oumza Atelier slam avec S’lame de fond en mixité choisie meufs & trans
14H -16H Rencontre et débat : « Des camps sans barbelés ».
Urgence locale, nationale, internationale, aussi contre les expulsions hors de frontières, contre les expulsions et mises à la rue.
Programme détaillé : www.ellesresistent.free.fr


Lundi 2 décembre 2013 à 19h00

Entrée par le Café Michèle Firk dès 18h30

Grande salle

Puzzle Mémoire de Jean-Pierre Thiercelin

Editions de l’Amandier

De la pièce de Jean-Pierre Thiercelin Puzzle mémoire, Gilles Costaz, auteur de la préface, écrit : « Ces textes sont nés d’une longue résidence à La Seyne-sur-Mer, à l’invitation de la bibliothèque Armand Gatti. Au lieu de se focaliser sur la ville ou, au contraire, de s’en échapper totalement en vertu des fabuleux pouvoirs de l’imagination, Thiercelin a su être là et ne pas être là, attraper ce que l’histoire de ce lieu lui disait et mêler ses découvertes immédiates à d’autres moments de l’aventure humaine qui le hantent. De telle sorte que les autrefois se succèdent et se croisent en liaison avec l’aujourd’hui : le génocide des Juifs, la souffrance du peuple palestinien, les ouvriers morts de l’amiante (à La Seyne-sur-Mer, précisément), les bourreaux en tout genre… Il ne faut pas laisser « la victoire aux bourreaux », dit-il, en pensant autant aux faux innocents qu’on rencontre partout (certains bons bourgeois, certains policiers, et ainsi de suite) qu’aux tortionnaires tristement fiers d’être ce qu’ils sont. Cette formule – ne pas laisser triompher les bourreaux – c’est, certainement, l’une des raisons d’être de son théâtre. Faire du théâtre, pour Thiercelin, c’est démasquer. » Pièce à compartiments mais avec une entrée et une sortie communes Puzzle Mémoire se greffe sur notre temps, mettant à nu ce qui porte en germe les dissensions, la haine et les affrontements meurtriers.

Réservation conseillée : editionsdelamandier@wanadoo.fr

 

 


Du vendredi 6 décembre au dimanche 15 décembre 2013

Du lundi au jeudi et dimanche de 10h à 21h

Vendredi et samedi de 10h à 23h

9ème Salon de l’artisanat du Mali

Entrée libre – Page Facebook

 

 


Jeudi 12 décembre 2013 à 19h30

Café-librairie Michèle Firk

 

New York Année Zéro après
Occupy Wall Street

Discussion/présentation avec un camarade de New York du collectif «Year Zero/Group Affect» sur les suites du mouvement Occupy Wall Street.

 
Le collectif «New York Year Zero» est né suite au mouvement d’Occupy Wall Street à New York pour s’organiser et se retrouver face à la dispersion, la dépression et le retour à la normale, après la fin d’un mouvement très important et jamais vécu jusqu’alors pour beaucoup. Il est crée en juin 2012 d’expériences dans ou en bordures du mouvement Occupy à New York. Il fait suite au collectif «Strike Everywhere» (grève partout) qui s’était formé pour appeler à une grève générale en mai 2012, et avait organisé plusieurs assemblées ouvertes pour «anarchistes, autonomes, et anti-autoritaires» d’octobre 2011 à août 2012. Les membres de ce collectif s’étaient aussi retrouvés dans beaucoup d’actions, groupes de lectures, et d’autres collectifs et lieux autonomes dans New York ces 5 dernières années.
Ils ont cherché depuis à déplacer l’attention aux questions d’inégalités économiques vers les enjeux de la violence d’État et de la police en ville, et à faire des assemblées générales des moments de cantine collective. Depuis août, ce collectif a ouvert un centre social à Brooklyn, «The Base». Depuis Mai, Jerry Koch est en prison pour avoir refusé de se confronter à un grand jury fédéral, et c’est une des très nombreuses personnes retenues en prison pour avoir participé au mouvement Occupy.
Nous discuterons de ces histoires et des suites d’Occupy à New York.


Vendredi 13 décembre 2013 à 18h00

Café-librairie Michèle Firk

 

Rencontre avec Guillaume Trouillard

et Les Éditions de la Cerise

Les Editions de la Cerise, c’est une association et une maison d’édition bordelaise fondée en 2003 par un collectif d’anciens étudiants des Beaux-arts d’Angoulême, afin de développer des expérimentations graphiques et narratives au sein de leur propre revue de Bande dessinée: «Clafoutis». 10 ans plus tard, le collectif de départ a à peine changé, et avec son catalogue de 14 publications (5 numéros de Clafoutis et 9 livres), les Editions de la Cerise tranchent dans le monde éditorial de la Bande dessinée, enfermée dans une politique de flux totalement absurde.
Le café-librairie Michelle Firk reçoit ce soir Guillaume Trouillard, le gâteau sur lequel repose la Cerise, pour partager cette expérience éditoriale rigoureuse et échanger sur l’état actuel de la production et de l’édition de Bande dessinée, ainsi que sur ses propres livres: Colibri, La Saison des flèches, et le petit dernier paru le mois dernier : Welcome, inventaire pour l’enfant qui vient de naître. 


Du samedi 14 au mardi 24 décembre 2013

(le 24 décembre, fermeture à 18h)

Café-librairie Michèle Firk

 

*Marché de Noël de Michèle Firk*

 

Des amis de la librairie qui fabriquent des trucs, qui en dessinent ou qui en gravent, viennent chez Michèle les vendre à qui est tenu de faire des cadeaux ces temps-ci et préfère éviter les grands magasins et autres galeries marchandes.

 


Mercredi 18 décembre 2013 à 20h30

Grande salle

 Park in Progress
WORKSHOP

Pépinières européennes des jeunes artistes

www.parkinprogress.eu   – Télécharger le dossier de presse (PDF)

 

 

Une douzaine d’artistes ayant participé à Park in progress rencontrent de jeunes artistes de la plaine Saint-Denis, notamment issus de champs d’expression urbains et de la culture hip-hop. Claudio Stellato, accompagné par Stéphane Broc, poursuit dans ce contexte le projet qu’il a initié dans les précédentes éditions, à Pannonhalma et à Nottingham et partage ses démarches avec de jeunes artistes de l’Est parisien. Donald Abad et Klaus Fruchtnis montent une installation vidéo intéractive en relation avec les différentes communautés des quartiers, tandis que le rappeur Pepso Stavinsky et le beatmaker/beatboxeur Laurent Duprat (alias L.O.S) proposent une création musicale s’inspirant de ce contexte industriel dépouillé, mélant hip hop et musique électronique. Paolo Vignaroli à la flute et Eloïse Labaume à la harpe partagent un duo et croisent leurs expressions pour une improvisation radicale. Stephane KozikJulia Hadi et Virag Arany présentent ‘Mon usine / Body Lotion’, performance créée et retravaillée au cours de Park in progress à Mons (Belgique) en septembre dernier. Carmen Cruz propose une déambulation chorégraphie partagée avec les danseurs hip-hop de la Juste Debout School dans l’espace des anciens ateliers Méliès – la Maison de l’Arbre à Montreuil, une soirée d’échanges qui se terminera par un moment convivial autour d’un buffet original.

 

 

ARTISTES / ARTISTS :

CLAUDIO STELLATO & STEPHANE BROC, STEPHANE KOZIK, JULIA HADI & VIRAG ARANY, PAOLO VIGNAROLI & ÉLOÏSE LABAUME, PEPSO STAVINSKY & LAURENT DUPRAT AKA L.O.S, DONALD ABAD & KLAUS FRUCHTNIS, CARMEN R CRUZ, LOÏCK PERNY, LOUIS CRISTIANI & BOUBOU SOUMARÉ

Park in progress est un programme de mobilité européen itinérant qui participe à l’émergence d’une jeune génération d’artistes et de professionnels des métiers de la création et de la culture, capables de travailler ensemble à la mise en oeuvre de coproductions transdisciplinaires d’envergure européenne et internationale. A chaque étape d’un vaste parcours qui réunit sept villes d’Europe – Paris, Pannonhalma, Huesca, Nottingham, Mons, Luxembourg et Chypre, de jeunes artistes et des professionnels de la création de champs d’expression et de cultures divers se rencontre pour produire ensemble une oeuvre transdisciplinaire offerte à de larges publics. Ce programme témoigne de la vitalité d’une jeune génération d’artistes, mobile, curieuse de l’autre, particulièrement prometteuse et inventive. Les Pépinières proposent de partager ce moment unique où les artistes se découvrent, se risquent et esquissent avec élégance et magie un geste artistique qui nous surprend, nous étonne et nous touche. Fédérée par le concept « rencontrer l’autre et produire ensemble », une communauté s’éveille et se soude avec la création artistique comme vecteur d’échange et de partage. Park in progress est mis en oeuvre grâce au soutien et à la participation de : la Commission Européenne, le Ministère de la Culture et de la Communication, le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et de la Vie Associative, la Fondation Hippocrène, la Région Ile-de-France, le Conseil Général de Seine-Saint-Denis, la Ville de Paris, La Parole Errante à la Maison de l’Arbre, Transcultures, ARTos Cultural and Research Foundation, l’Agence Luxembourgeoise d’Action Culturelle, UK Young Artists, Moving House Foundation, Arte Creative…


Vendredi 20 décembre 2013 à 20h30

Grande salle

 Sur les traces de l’immigration italienne
Troisième station

réservations : 06 01 80 43 27 / lamaggese@neuf.fr

www.lamaggese.fr

Tarifs: 5* / 8** / 10 euros (*chômeurs **habitants Montreuil)

« On a tellement pris le plis d’ici

que là-bas on n’y va pas souvent »
ou
 « Maintenant j’ai envie de savoir ! »

Spectacle-Concert
chants, témoignages et photos des immigrés italiens en France

**
Créé et dirigé
par Anna Andreotti

avec : Anna Andreotti, Simone Olivi, Margherita Trefoloni,  et le Choeur « Chants d’Emigration »

A partir de janvier 2010, Anna Andreotti commence le collectage des témoignages et des chants. La photographe Veronica Mecchia fait  le portraits des témoins, de leurs maisons et de leurs jardins. Le matériau musical  est ensuite retransmis  à un  chœur  qui retravaille et s’approprie le répertoire Avec les chants,  la parole est aussi progressivement retranscrite  et adaptée pour la scène sous forme de dialogues imaginaires entre les différents témoins. Les chants rythment et complètent les récits.

Sur les traces de l’immigration italienne, c’est la transmission de nos mémoires,  les chants de l’enfance, de l’exil, du travail. C’est la restitution des récits de vie, dits et chantés, des joies et des douleurs partagées avec le public . Sur les traces de l’immigration italienne n’est pas un spectacle au sens traditionnel du terme ; il nous fait revivre les émotions d’une rencontre avec une culture d’émigrants si proche finalement de la française. Ces témoignages et ces chants résonnent, par leur authenticité, comme un appel puissant à ne pas perdre notre histoire.
Ce projet est dédié à la recherche de traces enfouies dans la mémoire des Italiens et de leurs hôtes les Français : traces physiques sur le territoire, traces émotionnelles, de coutumes et, tout  particulièrement, traces musicales. Voici le 3eme épisode…  

 


Samedi 21 décembre 2013 à partir de 9h

Grande salle

JOURNEE CULTURELLE

 de l’ASSOCIATION KANTAN SIGI

pour la promotion de la culture et de l’unité malienne

 

Grand rassemblement unitaire de fin d’année pour tous les maliens et leurs partenaires, cette Journée est placée sous le haut patronage du Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine.
Au programme : Conférence débat sur l’histoire et la culture SONINKE, défilé de mode, concours de dance, dégustation de la haute gastronomie malienne…

Une soirée Gala exceptionnelle à partir de 19H00 avec de grands artistes africains.

Rendez-vous  parrainé par Abderrahmane SYLLA, Ministre des Maliens de l’Extérieur.

 

 

Lundi 23 décembre 2013 à 19h00

Café-librairie Michèle Firk

 

Deuxième écoute publique

La Lignée organique au théâtre et dans le rituel

« Grotowski est l’un des seuls, avec Stanislavski à avoir étudié la nature du jeu de l’acteur, son phénomène, sa signification, la nature et la science de ses processus mentaux, physiques et émotionnels aussi profondément et complètement. Il appelle son théâtre un laboratoire. C’en est un. C’est un centre de recherche. C’est peut-être le seul théâtre d’avant-garde dont la pauvreté n’est pas un inconvénient, où le manque d’argent n’est pas une excuse pour des moyens inadéquats qui sappent automatiquement les expériences. »

Peter brook

 

Les conférences que nous écouterons ont été données au Collège de France en 1999. Il y parle de ses expériences, de ses inspirations, d’autres pratiques théâtrales dans le monde et souligne la parenté de la pratique théâtrale et du rituel. Le cycle compte 22 conférences d’une heure chacune.